Firefly : duel à OK spatial
Article TV du Jeudi 11 Decembre 2008

Par Pierre-Eric Salard

Méconnue en France, la série américaine Firefly (2002) propose des aventures riches en rebondissements, qui se situent à mi-chemin entre la science-fiction et le western. En coulisses, sa production fut aussi tout aussi mouvementée...

Imaginé par le prolifique producteur Joss Whedon (Buffy, Angel), Firefly (2002) propose des aventures à mi-chemin entre la science-fiction et le western. En coulisses, sa production fut aussi tout aussi mouvementée… et la série fut rapidement annulée. Cette saga se poursuivit pourtant sur le grand écran en 2005, grâce au film Serenity, l’Ultime Rébellion. Privilège rare, qui permit à cette chronique des temps futurs particulièrement atypique de toucher un plus large public.

Un cocktail inédit

Convenons-en, la recette du cocktail Firefly est assez déroutante : prenez une part de guerre de Sécession, une part de description de la vie des cowboys et des pionniers du Far west, , une généreuse portion de loi du plus fort et versez le tout dans un univers où le fossé entre les riches et les démunis s’est démesurément agrandi. Ajoutez-y l’influence grandissante de la Chine et de sa culture, le développement catastrophique de la pollution, et la légalisation de la prostitution devenu un métier parfaitement respectable. Mélangez le tout, projetez le résultat cinq cent ans dans le futur, et avalez d’un coup sec! Cette recette une peu folle, mais pourtant fort savoureuse a donné naissance à l’une des meilleures séries de science-fiction récentes !



Pas de sérénité dans le futur

26ème siècle. Après un désastre écologique annoncé depuis des lustres, l’humanité a déserté la Terre pour coloniser une autre partie de la Galaxie. Grâce aux progrès scientifiques, les humains ont terraformé (c’est à dire transformé l'atmosphère et l’environnement) de nombreuses planètes et lunes afin d’y établir des colonies. Le temps passant, les liens se sont rompus entre les riches planètes centrales regroupées sous la bannière de l’Alliance, et les planètes extérieures devenues indépendantes. Alors que les humains de l’Alliance bénéficient de larges richesses, d’une grande espérance de vie, de progrès techniques constants et d’une éducation de pointe, ceux des planètes indépendantes ne connaissent que guerre, pauvreté, famine et injustice. La vie des mondes extérieurs est proche de celle du Far-west américain. Paradoxalement, certains s’en accommodent très bien, par refus du système politique centralisé. Mais l’Alliance, qui évolue vers la dictature, n’accepte pas les dissidences. Elle proclame que les règles de la civilisation – ses règles - sont valables pour tous. C’est alors que débute le premier conflit stellaire de l’histoire de l’humanité : la guerre d’unification...

Un petit groupe de vétérans

Six ans plus tard, la machine de guerre de l’Alliance, supérieure en hommes et en armes, décime les forces adverses. La victoire décisive se joue lors du siège de « Serenity Valley », sur la planète Hera, où l’antihéros de Firefly, le sergent Malcolm Reynolds, se bat aux côtés des Indépendantistes…et ne peut éviter la défaite. Quelques années plus tard, toujours rongé par le souvenir amer de cette bataille perdue, Malcolm se procure un antique vaisseau de classe Firefly, qu’il baptise « Serenity ». En compagnie de son second - la belle Zoe Washburne qui a combattu à ses côtés lors du conflit - il décide d’aller vivre là où l’Alliance n’a que peu d’influence : près des planètes extérieures. Il assemble un équipage aussi efficace qu’hétéroclite afin de gagner sa vie en accomplissant des missions souvent à la limite de la légalité. La seule chose qui compte pour Malcolm Reynolds, c’est la liberté. Le Serenity se charge donc de transporter des marchandises, des passagers, et faire aussi un peu de contrebande pour pouvoir continuer son voyage sans entrave.

Des personnages réellement originaux

L’univers très riche de Firefly est loin d’être la seule qualité de la série. Le vaisseau Serenity abrite un équipage haut en couleurs, une véritable galerie de marginaux auxquels le spectateur s’attache rapidement. A commencer par le Capitaine Malcolm "Mal" Reynolds (Nathan Fillon), encore marqué par la défaite. Il y a perdu des amis et la foi en ses idées. Sous son apparence cynique et rude se cache un capitaine honnête, prêt à tout pour protéger son équipage. Son seul but étant de rester libre, Malcolm cherche constamment du travail afin que le Serenity puisse continuer à voler. Second de Reynolds, Zoe Washburne (Gina Torres )est de tous les combats, malgré les protestations de son mari, Hoban "Wash" Washburne (Alan Tudyk). *FIRES_12_hires.jpg Inara Serra accueille un inquiétant visiteur dans le film*Ce dernier est le pilote hors-pair du Serenity, ainsi que la voix de la raison de l’équipage. Kaylee (Jewel Staite), chaleureuse et toujours enthousiaste, est la mécanicienne du vaisseau. Elle en connaît littéralement chaque boulon. L’honorable Compagne Inara Serra (Morena Baccarin) loue une des petites navettes de secours du Serenity, en tant que « bureau mobile » où elle met en pratique sa science de l’amour physique. Les Compagnes jouissant de la même aura de prestige que les geishas, la présence d’Inara à bord du Serenity contribue à améliorer l’accueil qui est réservé à l’équipage sur certaines planètes. A bord, les rapports de la belle avec Reynolds sont extrêmement tendus, et oscillent entre hostilité et attirance ! Jayne Cobb (Adam Baldwin) est quant à lui un butor aux gros bras, à qui il ne faut jamais tourner le dos. S’il est très utile lors d’un combat, Cobb est également capable de trahir les siens pour en tirer un profit financier. Malgré sa rudesse, ce garçon fruste est toujours ému lorsqu’il reçoit les bonnets en laine que sa mère lui envoie régulièrement pour lui éviter d’attraper froid dans l’espace !

De nouveaux passagers

A cette fine équipe viennent s’ajouter trois étranges passagers lors du premier épisode (Serenity - 1re partie). Le Pasteur Book (Ron Glass), qui vient de quitter son abbaye, est un personnage au passé mystérieux. Il semble connaître de nombreux secrets sur l’Alliance, et va rester au sein de l’équipage bien plus longtemps qu’il ne l’avait prévu. Surdoué et fils de bonne famille, le jeune Docteur Simon Tam (Sean Maher) vient d’abandonner sa carrière de chirurgien pour faire sortir sa petite sœur, River Tam (Summer Glau), d’une étrange académie où elle était maltraitée. Il la fait embarquer clandestinement avec lui. Lorsque le capitaine s’en rend compte, il contraint Simon à devenir le médecin de bord s’ils ne veulent pas être débarqués de force et jetés en pâture à ceux qui les recherchent. River va vite devenir un problème pour l’équipage, car elle a subi de graves traumatismes à l’académie. La jeune fille a visiblement été utilisée pour mener des expériences étrange et des opérations chirurgicales. Elle peut avoir des réactions incohérentes et violentes à tout moment, se prostrer, hurler, ou abattre une vingtaine d’hommes à mains nues ! Véritable prodige, River a aussi la capacité de tout mémoriser et de percevoir les gens et les évènements de façon intuitive. On comprendra que l’Alliance veuille la récupérer à tout prix...

Un univers à part entière

A partir du premier épisode, des hommes étranges aux mains bleues se lancent à la poursuite de River Tam et du Serenity, aidés par toutes les forces de l’Alliance. Les mystères qui entourent River se dévoilent au fil des épisodes. Mais les ennuis de l’équipage du Serenity ne s’arrêtent pas là : d’anciennes rancoeurs et de nombreuses dettes impayées leur valent de croiser de nombreux ennemis sur les mondes extérieurs. Pire encore, il existe à la bordure de ces mondes une race de créatures impitoyables – dont l’existence est niée par l’Alliance -, les Reavers, des humains retournés à l’état animal. Ils se livrent à l'automutilation et au cannibalisme. De plus en plus véhéments, ils attaquent violemment les mondes qu’ils croisent sur leur route, violant et tuant sans émotions. Capables d’assembler des vaisseaux à partir d’épaves, ils donnent dès le second épisode des sueurs froides à l’équipage – et aux spectateurs – sans même apparaître à l’écran. Leur origine n’est pas dévoilée dans la série, mais sert de fil conducteur au film Serenity, l’Ultime Rébellion. La fusion entre tous ces éléments donne à Firefly un cachet particulier dans l’histoire de la science-fiction télévisuelle.

Un excellent auteur aux commandes

Firefly a été produite par le prolifique Joss Whedon, et porte la marque du créateur de Buffy contre les Vampires et Angel, mais aussi du scénariste d’Alien la Résurrection et de Toy Story. Fort de ses précédents succès, Whedon impose le style de sa nouvelle série : son équipage doit rencontrer des problèmes ordinaires, et non des extra-terrestres ou des ambassadeurs. En clair, il cherche à s’éloigner des concepts de science-fiction habituels. Mais si aucun alien n’apparaît, les évènements de la série sont loin d’être ordinaires. Après avoir produit des séries destinées aux adolescents (Buffy, Angel), Joss Whedon décrit un univers plus mature et plus grave. Il crée un avenir où, 200 ans après l’Alliance de la Chine et des Etats-Unis, l’humanité est contrainte de quitter son berceau menacé par un désastre écologique. Il mêle habilement les mythes du Western et du space-opéra - planètes-frontières désolées où les îlots de vie disposent d’un saloon, duels à l’arme à feu devant un vaisseau spatial - et prend soin de développer ses personnages, les dotant d’un passé dense et de motivations complexes. Il introduit plusieurs trames dans son récit, afin d’alimenter plusieurs saisons en péripéties et rebondissements. Le pilote en deux parties, Serenity (à ne pas confondre avec le film), pose les bases de son univers et introduit les différents personnages, tout en présentant les différentes intrigues du récit (le mystère entourant River, les forces écrasantes de l’Alliance, la dégénérescence des Reavers).

Effets spatiaux

Joss Whedon fait appel la société Zoic Studios (les Experts, Prison Break, Spiderman 2) pour concevoir les effets visuels de Firefly. Fidèle, il retrouve l’équipe qui a réalisé auparavant les effets spéciaux de ses séries Buffy contre les vampires et Angel pendant six ans de. Le fondateur de Zoic Studios, Loni Peristere, a lui-même supervisé les trucages des trois séries de Joss Whedon, et a reçu un Emmy Award (Oscar de la télévision) pour son travail sur Firefly. Sur ce projet, l’équipe de Zoic a l’avantage d’avoir déjà travaillé avec Joss Whedon, et de connaître ses méthodes de travail et son style visuel. En général, le résultat est rapidement approuvé par le producteur, et les retouches sont souvent inutiles. La série ne disposant que d’un budget serré, et de délais de réalisation très courts, les effets visuels sont tous réalisés par ordinateur. Ces scènes étant destinées à la télévision, les modèles 3D ne sont pas énormément détaillés, ni traités en haute résolution. Les plans d’effets spéciaux sont répartis entre plusieurs inforgaphistes. Chacun d’entre eux gère ses plans dans leur intégralité, de la modélisation des images de synthèse à l’incrustation finale. Cette organisation originale a permis à Zoic de terminer des trucages remarquables dans des délais très brefs. Au moment de sa diffusion, Firefly s’est fait remarquer par sa manière originale de traiter les scènes spatiales. Loin de l’immobilisme glaçant de 2001 l’Odyssée de l’espace et du dynamisme de la saga Star Wars, les plans de Firefly cadrent les vaisseaux spatiaux « caméra à l’épaule », comme si les images étaient tournées sur le vif, par un reporter de l’espace. Le cadre vibre lors d’une explosion, et les spectateurs ont parfois du mal à suivre les évolution du Serenity, ce qui renforce le réalisme de ces scènes. Rien n’a l’air d’avoir été « prévu à l’avance ». Cette technique sera réutilisée et améliorée par Zoic sur Battlestar Galactica dès l’année suivante.

Débuts chaotiques

Malgré ses succès précédents, Whedon ne dispose par d’une carte blanche. Abonnés aux séries formatées, les dirigeants de la chaîne Fox TV ne savent pas comment réagir devant cette transposition atypique du Far-west dans l’espace. Ils veulent de l’action et cherchent à voir à quoi ressemblera un épisode « de base ». Le pilote est rejeté et Joss Whedon est contraint d’en écrire un nouveau. Cette tâche sera effectuée en collaboration avec Tim Minear et en un seul weekend ! L’épisode « l’Attaque du train » qui en résulte étant effectivement spectaculaire, il est immédiatement validé par les cadres du studio. Whedon espère que son pilote initial sera diffusé en premier, mais la Fox campe sur ses positions. C’est donc « L’Attaque du train », excellent épisode au demeurant, que le public découvre lors du lancement de la série. Les spectateurs sont entraînés dans cette aventure sans même qu’on leur présenter les héros ou le contexte politique dans lequel baigne la série. C’est une introduction bien maladroite, puisque les spectateurs débarquent dans un univers totalement dépourvu de points de repères ! Les erreurs continuent puisque les horaires de diffusion de la série changent plusieurs fois au fil des semaines. En septembre 2002, les épisodes sont diffusés dans un désordre complet, ce qui ne facilite pas la découverte du contexte de Firefly. Même si les épisodes sont plus ou moins indépendants (plus que ceux de Lost, par exemple), ils s’intègrent dans une chronologie nécessaire à la bonne compréhension des différentes intrigues. Comble de malchance, le service marketing de la Fox ne sait pas comment vendre la série et vante les mérites d’une « comédie d’aventures », ce que Firefly n’est absolument pas ! Dans ces conditions défavorable, la série ne peut pas rencontrer son public et l’audimat stagne. Au bout d’un mois, en représailles, la Fox annule la production de futurs épisodes, et ne diffuse même pas les trois derniers ! Il faudra même attendre la fin de la diffusion des épisodes, en Noël 2002, pour que le véritable pilote soit enfin présenté au public ! Il semble évident que les cadres du studio n’appréciaient pas Firefly, depuis le début. Aujourd’hui encore, Joss Whedon se demande pourquoi ils avaient décidé de produire la série ! Le producteur cherche alors une autre chaîne pour héberger sa création, mais rien n’y fait : les réseaux UPN puis SciFi Channel refusent. La mobilisation des fans s’affaiblit, et la série est promise à une mort définitive. Début 2003, une fois la production des trois derniers épisodes terminée pour un futur coffret DVD, les décors sont détruits et les membres de l’équipe se séparent et rejoignent d’autres projets...

Résurrection

A la fin des années 1960, des milliers de fans de Star Trek s’étaient mobilisés pour sauver la série, menacée d’annulation. Des centaines de milliers de lettres et quelques dizaines de pétitions plus tard, Star Trek était renouvelée pour une saison supplémentaire, fait rarissime à la télévision. Trente-cinq ans plus tard, Firefly réussit presque le même exploit. En dépit de sa diffusion chaotique, la série a séduit un nombre conséquent de fans qui ont fait fonctionner le bouche-à-oreille. Lorsque la série sort en coffret DVD pour Noël 2003, elle obtient un succès fracassant et se place en tête des ventes. C’est une réussite particulièrement surprenante. Flairant le succès (et la douce odeur de l’argent), les dirigeants des studios Universal rachètent à la Fox les droits de la série début 2004. Ils contactent Joss Whedon en mars, et lui proposent d’écrire et de réaliser un film afin de développer l’univers de Firefly de manière spectaculaire.



Serenity, l’Ultime Rébellion

Joss Whedon se met donc au travail à partir du printemps 2004. En attendant, il écrit un comic book dont l’histoire fera la jonction entre les évènements de la série et ceux du film, qui est intitulé Serenity l’Ultime Rébellion. Le long métrage rassemble les éléments principaux de ce qui aurait dû être la seconde saison de Firefly. L’histoire se concentre sur l’une de ses principales trames : la mystérieuse origine des Reavers, ces monstres capables de violences insoutenables, qui ne laisseront pas l’équipage indemne. Parallèlement, le personnage de River prend de l’ampleur et explore ses incroyables capacités physiques et mentales. Pour parachever les évènements spectaculaires de cette transposition au cinéma, le Serenity est pourchassé par une énorme flotte dépêchée par l’Alliance, ce qui est l’occasion de mettre en scène une mémorable bataille spatiale.

De la télé au ciné

Après avoir signé les effets visuels de la série, Zoic studios est tout naturellement choisi pour réaliser ceux du film. Loni Peristere supervise une fois de plus les trucages d’un projet de Whedon. Mais, entre le petit écran et le grand, l’ampleur de la tâche est toute autre. Si les équipes de Zoic ont déjà réalisé des plans truqués en sous-traitance sur des films comme Spiderman 2 ou Van Helsing, elles n’ont encore jamais porté seules un projet d’une telle envergure. De plus, si les délais sont plus importants que ceux de la série, le budget est très serré pour un film de cette ampleur. Là encore, la longue coopération entre Whedon et Zoic Studios porte ses fruits : les artistes connaissent par cœur les goûts du réalisateur. En amont de la production, un gros travail de prévisualisation des effets permet de s’assurer que Whedon sera satisfait lorsque les plans finalisés seront livrés. Et ce gain de temps se traduit par des économies de budget conséquentes, qui ont pu être réinvesties pour produire davantage d’effets visuels. Si 210 plans ont été créés par Zoic Studios, près de 200 autres (non prévus au départ) ont pu être répartis entre plusieurs autres sociétes : Grant McCune Design, Rhythm and hues, Perpetual et Illusion Arts.



Une nouvelle organisation du travail

Les artistes qui créaient des plans à eux seuls sur Firefly doivent désormais partager le travail. Devant l’ampleur de la production, chacun devient responsable d’un département: modélisation 3D, animation, peintures sur ordinateur, incrustation…Le vaisseau Serenity est entièrement remodélisé en haute résolution, regorgeant de détails, pour apparaître sur le grand écran. De nombreux paysages, ainsi que l’impressionnante bataille spatiale, sont également réalisés en 3D. Une seule scène sera réalisée avec des maquettes: le crash du vaisseau, pour les besoins duquel la société Grant McCune Design a fabriqué le décor d’un hangar et la miniature du Serenity en miniatures afin de renforcer l’impact (à tous les sens du terme !) de cette séquence. Les efforts conjugués de toute l’équipe du film lui permirent de remporter le prestigieux prix Hugo du meilleur film dramatique de science-fiction.

Vers une seconde renaissance ?

A sa sortie en 2005, Serenity l’Ultime Rébellion ne rencontra malheureusement pas le succès « à la Star Wars » espéré par les Studios Universal. Actuellement, en France, seul le DVD du film est en vente, tandis que la sortie du coffret DVD de la série n’est pas encore prévue. On peut cependant le trouver en zone 2 anglaise (sans sous-titres ni doublages français) et en zone 1 américaine (comprenant un doublage en français réalisé au québec). Firefly est régulièrement rediffusée sur SciFi Channel France. En attendant une seconde résurrection de la franchise ? Les bonnes ventes du film et de la série en DVD laissent espérer que les aventures de cette fine équipe puissent continuer un jour sous la forme de téléfilms. Quoi qu’il en soit Josh Whedon n’a pas dit son dernier mot !

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