Par Eduardo Siedprez

Nouvelle Partie au cinéma

MORTAL KOMBAT est de retour. Cette nouvelle adaptation très réussie bénéficie d’une mise en scène spectaculaire, et d’affrontements aux effets sanglants fidèles à ceux du jeu original. Les personnages iconiques de cet univers s'affrontent dans un combat impitoyable qui les pousse chacun dans leurs retranchements. Le film est signé Simon McQuoid, réalisateur australien venu de la publicité et souvent récompensé, notamment pour ses spots dédiés aux jeux vidéo. McQuoid passe au long métrage pour la première fois, et produit le film aux côtés de James Wan, Todd Garner et E. Bennett Walsh.

Dans MORTAL KOMBAT, Cole Young, combattant d’arts martiaux mixtes, a l’habitude de se laisser battre pour empocher un peu d’argent. Il ignore tout de ses véritables origines et ne peut donc pas deviner pourquoi l’empereur Shang Tsung, maître de l’Autre Monde, a envoyé son meilleur guerrier, le cryomancien Sub-Zero, pour le traquer. Craignant pour sa famille, Cole part à la recherche de Sonya Blade sur les consignes de Jax, officier des Forces Spéciales qui porte le même étrange insigne de dragon que celui qu’arbore Cole depuis sa naissance. Il ne tarde pas à rejoindre le temple de Lord Raiden, dieu et protecteur de la Terre, qui offre un sanctuaire à tous ceux qui portent cette marque. C’est là que Cole s’entraîne avec les combattants aguerris Liu Kang et Kung Lao, mais aussi avec le redoutable mercenaire Kano, pour se préparer à affronter les ennemis de l’Autre Monde aux côtés des plus grands champions de la Terre. Autant dire que les enjeux sont considérables pour l’univers. Mais Cole sera-t-il prêt à libérer son arcana – ce pouvoir colossal niché dans son âme – pour sauver à temps sa famille et neutraliser définitivement les forces de l’Autre Monde ?

Le casting éclectique, qui réunit des acteurs issus du cinéma, de la télévision et des arts martiaux, évoque la dimension internationale de la licence. C’est ainsi qu’on retrouve Lewis Tan dans le rôle de Cole Young, Jessica McNamee dans celui de Sonya Blade, Josh Lawson dans celui de Kano, Tadanobu Asano dans celui de Lord Raiden, Mehcad Brooks dans celui de Jax, Ludi Lin dans celui de Liu Kang, Chin Han dans celui de Shang Tsung, Joe Taslim dans celui de Bi-Han et Sub-Zero, Hiroyuki Sanada dans celui de Hanzo Hasashi et Scorpion, Max Huang dans celui de Kung Lao, Sisi Stringer dans celui de Mileena. McQuoid a signé la mise en scène sur un scénario de Greg Russo et Dave Callaham, d’après une histoire originale d’Oren Uziel et Russo, d’après le jeu vidéo créé par Ed Boon et John Tobias. Richard Brener, Dave Neustadter, Victoria Palmeri, Michael Clear, Jeremy Stein et Larry Kasanoff assurent la production exécutive. McQuoid s’est entouré d’une équipe de chefs de poste australiens et américains, comme le directeur de la photo Germain McMicking, du chef-décorateur Naaman Marshall, des chefs-monteurs Dan Lebental et Scott Gray, du superviseur effets visuels Chris Godfrey, de la chef-costumière Cappi Ireland et du chorégraphe combats Chan Griffin. La musique est signée Benjamin Wallfisch.

« Cette marque de dragon… C'est une invitation à participer au Mortal Kombat. »

Avec MORTAL KOMBAT, adaptation du phénomène planétaire pour le grand écran, le spectateur est plongé dans une aventure explosive où le Royaume de la Terre doit recruter une bande de guerriers, auxquels elle n'avait jamais fait appel auparavant, pour affronter de redoutables ennemis issus de l'Autre Monde. Le héros entame son périple dès lors que Cole Young découvre son véritable destin : intégrer une bande de guerriers triés sur le volet et se préparer à un combat bien plus terrible que les matchs d'arts martiaux auxquels il est habitué. En réalité, c'est l'avenir même de la Terre qui est entre leurs mains.

Simon McQuoid, réalisateur et producteur du film, affirme : "Avec cette adaptation, nous voulions avant tout rester fidèles au jeu vidéo et respecter les fans de la première heure, mais aussi mettre en scène une aventure exaltante pour les spectateurs qui ne connaissent peut-être pas les jeux. On souhaitait entraîner le public dans une épopée palpitante et sans temps mort, et faire découvrir au spectateur ces personnages super cool et la force de cette licence. J'espère qu'on a su y rester fidèle et, dans le même temps, donner une impulsion nouvelle à la saga Mortal Kombat à travers un film à grand spectacle comme on ne l'a pas fait depuis longtemps".

Pour conserver cette fidélité à la licence, les auteurs devaient, bien entendu, restituer sa brutalité sans concession. Car au fond, il s'agit de deux mondes qui s'affrontent à travers un combat au corps à corps. "C'est une dimension fondamentale de Mortal Kombat", commente McQuoid, "mais ce que je trouve formidable chez ces personnages, c'est qu'une fois qu'on apprend à les connaître et qu'on cerne leurs motivations, leurs combats ont du sens tout en étant parfaitement assumés. On s'attache à tel ou tel personnage et on s'intéresse à ce qui lui arrive". Dans le film, on retrouve plusieurs figures emblématiques de la saga comme Scorpion et Sub-Zero, les traditions, costumes et expressions bien connus des fans, ou encore les gestes caractéristiques capables de tuer et les royaumes intégralement reconstitués à l'image.

James Wan, producteur de MORTAL KOMBAT aux côtés de Todd Garner, McQuoid et E. Bennett Walsh, explique : "La première adaptation est sortie il y a plus de 25 ans, et les fans ont largement manifesté leur envie de voir une nouvelle transposition pour le grand écran. Je suis moi-même fan du jeu et des films, et j'avais envie de découvrir un nouveau long métrage tiré de cette licence. J'avais le sentiment que le moment était venu de réinvestir cette saga qui est restée populaire dans l'univers des jeux, mais beaucoup moins sur le plan cinématographique". "Dès le départ, Todd Garner, mon équipe d'Atomic Monster et moi-même étions enthousiastes à l'idée de mettre en œuvre une adaptation contemporaine en s'appuyant sur les technologies actuelles, tout en étant fidèle à l'atmosphère fantastique, à la violence des scènes d'action et aux affrontements sanglants propres au jeu que les fans adorent", poursuit le producteur. "On voulait donner un second souffle à ces personnages vibrants et à leurs péripéties sur grand écran d'une manière moderne et exaltante pour toute une génération qui ne connaît pas forcément les adaptations qu'on a vues quand on était plus jeunes". Wan et Garner se sont demandé comment se réapproprier la licence d'une manière novatrice, tout en intégrant l'histoire de la saga, afin de satisfaire les fans et d'en attirer de nouveaux. Pour Garner, il s'agissait avant tout de "faire en sorte que l'intrigue soit forte. On ne voulait pas réaliser un remake du film de 1995, ni flouer les fans, mais il nous fallait une dramaturgie solide dans laquelle on pouvait se plonger même si on n'était pas du tout adepte du jeu vidéo". "Simon avait un formidable point de vue sur l'univers et les personnages de la licence", reprend Wan, qui sait mieux que quiconque imaginer des univers de fiction. "Même s'il s'agit de son premier long métrage, il travaille dans la publicité depuis des années où il raconte des histoires d'une manière visuelle, et, avec ses coscénaristes, il s'est largement investi dans l'élaboration de l'univers du film". Garner reprend : "Quand j'ai découvert le travail de Simon, non seulement c'était esthétiquement stimulant, mais je me suis rendu compte qu'il savait raconter une histoire en trente secondes. Si on avait autant envie de travailler avec lui, c'est parce qu'il avait à cœur de s'emparer de cette aventure trépidante avec réalisme et ouverture d'esprit".

Pour transposer les jeux MORTAL KOMBAT à l'écran, McQuoid et ses coauteurs ont imaginé un moyen d'entrer dans cet univers pour les non-initiés, grâce au personnage de Cole Young : qu'on connaisse la saga ou pas, on peut facilement plonger dans ce monde en s'identifiant à Cole, qui le découvre lui-même. Les auteurs Oren Uziel et Greg Russo ont développé l'intrigue, avant que ce dernier et Dave Callaham n'écrivent le scénario. Russo raconte : "Notre cahier des charges était avant tout de respecter totalement les grands principes de la saga". Figurant lui-même parmi les 50 meilleurs gamers au monde – et les 15 meilleurs des États-Unis sur console Xbox –, Russo se souvient qu'à l'occasion d'une visite chez sa mère à l'époque où il s'était attelé à l'écriture, il avait retrouvé de vieux dessins et des intrigues inspirés du jeu Mortal Kombat qu'il avait élaborés à l'âge de 12 ans. Autant dire qu'à ses yeux la nécessité d'être fidèle à la licence ne faisait aucun doute. "Je les ai pris avec moi pour les montrer à ma femme et elle n'en revenait pas !", ajoute-t-il. "Les jeux vidéo ont toujours constitué un exutoire pour moi quand j'étais gamin", dit-il encore. "Mortal Kombat faisait partie de ceux qui me captivaient le plus. Je passais des heures sur les jeux d'arcade après l'école à jouer avec mes copains, et j'avais toutes les versions pour console individuelle. J'ai très tôt appris à aimer cette saga et j'ai le sentiment que j'étais destiné à travailler sur cette adaptation".

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