Dans les coulisses de LOKI, la nouvelle série des Studios Marvel – 1ère partie
Article TV du Samedi 10 Juillet 2021

Par John Preskit

LOKI, série originale en prises de vues réelles créée exclusivement pour Disney+ par les Studios Marvel, met en scène le dieu de la Malice au moment où il s’affranchit de la tutelle de son frère. Décrite comme un croisement entre le thriller et le grand film d’aventure, elle se déroule juste après les événements d’AVENGERS: ENDGAME.

« LOKI est radicalement différente, et très audacieuse d’un point de vue créatif », explique Kevin Feige, président de Marvel Studios et directeur artistique de Marvel. « Elle révolutionne l’univers cinématographique Marvel et pose les bases de ce qui va suivre. »

Le point de départ de la série, c’est le moment où le Loki du passé, vu dans la séquence de voyage temporel d’AVENGERS: ENDGAME, s’empare du Tesseract, pense retrouver la liberté, mais tombe ainsi dans les griffes du Tribunal des Variances Anachroniques (TVA), qui fonctionne dans une dimension parallèle de l’Univers Cinématographique Marvel.Tel un poisson hors de l’eau, Loki s’efforce d’évoluer – et de manipuler son monde – dans le cauchemar bureaucratique et formaliste du TVA.

On découvre alors un Loki que l’on n’avait jamais vu. Dépouillé de sa majesté autoproclamée, privé de ses pouvoirs magiques, il doit répondre de ses actes, ce qui semble inconcevable à son ego démesuré. Cela créé des situations cocasses où on le remet sèchement à sa place. Déstabilisé, il tente alors de prendre ses marques au sein de cette impitoyable bureaucratie.

Au cours de la saison, nous allons découvrir différentes facettes du personnage, alors qu’il est contraint d’aider Mobius, un agent du TVA, à résoudre une enquête criminelle. Mobius en appelle à son « intelligence unique » afin de localiser les coupables et réparer le cours du temps. Loki semble être le seul à pouvoir l’aider. À moins que…

Tom Hiddleston, qui a incarné le méchant préféré des fans dans six films de l’Univers Cinématographique Marvel, revient aux côtés d’Owen Wilson (MIDNIGHT IN PARIS, BLISS), Gugu Mbatha-Raw (BROOKLYN AFFAIRS, LA BELLE ET LA BÊTE), Sophia Di Martino (FLOWERS, YESTERDAY), Wunmi Mosaku (HIS HOUSE, LOVECRAFT COUNTRY) et Richard E. Grant (L’ASCENSION DE SKYWALKER, PALM BEACH).

Kate Herron (SEX EDUCATION, FIVE BY FIVE) est la réalisatrice de la série, écrite par Michael Waldron (DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, RICK ET MORTY). Kevin Feige, Louis D’Esposito, VICTORIA Alonso, Stephen Broussard, Kate Herron, Michael Waldron et Tom Hiddleston en sont les producteurs délégués, aux côtés de Kevin R. Wright et Trevor Waterson.

Du côté des équipes techniques, LOKI réunit notamment la directrice de la photo Autumn Durald Arkapaw (MAINSTREAM, MON ÉTOILE SOLAIRE), le chef décorateur Kasra Farahani (BLISS, ÉCHO), les monteurs Paul Zucker (CRAZY AMY, HOTEL ARTEMIS), Emma McCleave (THOR: UN MONDE OBSCUR, LES GARDIENS DE LA GALAXIE) et Calum Ross (HITMEN, CHEWING GUM), la cheffe costumière Christine Wada (MES MEILLEURES AMIES, ROADIES), les directeurs des effets visuels Dan DeLeeuw (AVENGERS: INFINITY WAR, AVENGERS: ENDGAME) et Brad Parker (LET ME IN, LA NUIT NOUS APPARTIENT), et la compositrice Natalie Holt (VICTORIA, FEVER DREAM).

LOKI est disponible depuis le mercredi 9 juin sur Disney+.



LA PREMIÈRE SÉRIE CONSACRÉE AU MÉCHANT PRÉFÉRÉ DE L’UNIVERS CINÉMATOGRAPHIQUE MARVEL

Quand les Studios Marvel se sont mis en quête d’un réalisateur ou d’une réalisatrice qui partagerait leur vision pour une série novatrice, les producteurs étaient très enthousiastes. Ils ont trouvé la perle rare – Kate Herron, cinéaste britannique connue pour son travail sur la série Netflix SEX EDUCATION – et su qu’elle les aiderait à illustrer l’évolution de Loki tout au long des six épisodes. « À la fin de la première réunion avec Kate, j'ai su qu’elle comprenait l’essence de ce que nous voulions, et aussi qu’elle ne se contenterait pas de faire ce qu’on lui disait mais qu’elle nous pousserait à aller au bout de notre démarche », se souvient Kevin Wright. « Elle nous a parlé longuement de sa conception visuelle de la série, et je n’avais jamais vu ça : elle avait réfléchi à chaque scène et savait parfaitement comment porter cette histoire à l’écran et apporter quelque chose d’unique à l’Univers Cinématographique Marvel. Il y a une sincérité et un réalisme qui transparaissent dans chacun des projets qu’elle entreprend, et LOKI ne fait pas exception à la règle. C’est une fan de science-fiction et de fantastique, et cela se voit immédiatement. Nous savions qu’elle s’emparerait de notre scénario et qu’elle le sublimerait en y intégrant sa propre expérience et sa vision. »

L’intéressée était enthousiasmée à l’idée de tourner la série, et pas simplement parce qu’elle était une fan du cinéma de genre. « J’adore les films de genre, mais ce que je trouvais intéressant, c’était de faire abstraction de tous les éléments fantastiques pour aller à l’essentiel. Dans LOKI, indépendamment de toutes les péripéties, quel est le message ? Pour moi, la série évoque l’introspection de quelqu’un qui tente de trouver sa place dans l’univers après qu’on a littéralement effacé le sien ! Sa réalité n’existe plus. Ça parle de réinvention et de moralité. Loki réussira-t-il à trouver sa part de lumière ? Pour moi, son évolution est symbolique de l’acceptation de soi. »

Une nouvelle approche du rôle pour Tom Hiddleston

Tom Hiddleston avait déjà joué Loki six fois, mais les films envisageaient principalement le personnage à travers le prisme de sa relation à sa famille et à Thor. Au cours d’une réunion avec les producteurs, il a formulé une série de questions : « Que choisit-on de faire maintenant ? Qu’est-ce qu’on n’a pas encore fait ? Qu’est-ce qui est nouveau, original ? C’était une conversation hyper enthousiasmante », se souvient l’acteur. « En partant, je me suis dit qu’on allait créer quelque chose d’inédit parce que c’est un personnage vraiment très complexe. En tant qu’acteur, c’est génial, parce que Loki est une source inépuisable de surprises. Dès qu’on a l’impression de le connaître, il vous révèle une facette insoupçonnée de son caractère. »

« Quand nous avons commencé à réfléchir au concept d’une série qui lui était consacrée, nous nous sommes dit que nous ne voulions pas dénaturer sa mort aux mains de Thanos et son sacrifice », ajoute Stephen Broussard, l’un des producteurs délégués. « On ne voulait pas dire aux spectateurs que tout ça ne s’était en fait jamais produit. Il était donc vraiment important de partir d’une idée qui permette de créer une nouvelle histoire, sans renier l’histoire du personnage. J’ai toujours été fasciné par le Tribunal des variances anachroniques dans les bandes dessinées Marvel. Le fait de combiner ces deux idées était un moyen très intéressant d’inventer une nouvelle intrigue pour le dieu de la Malice sans défaire tout le reste. »

Michael Waldron, scénariste en chef de la série, a relevé ce défi, ravi de montrer une facette inconnue de Loki. « C’était évidemment très complexe à mettre en place. Comment raconter une histoire totalement inédite avec un personnage très connu ? Le génie de Marvel, c’est d’avoir pensé à ce Tribunal. C’est un concept absolument dément. Ce que je leur proposais, c’était de remettre en question, à chaque épisode, ce que les gens pensent avoir saisi de la série. On voulait créer quelque chose de totalement inattendu. »

La suite de notre dossier LOKI a fait un bond dans le temps pour apparaître dans quelques jours sur ESI ! Bookmark and Share


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