MOON KNIGHT : Le justicier aux multiples personnalités – 1ère partie
Article Cinéma du Vendredi 08 Avril 2022

Découvrez tout sur la nouvelle série des Studios Marvel, diffusée par Disney Plus depuis le 30 Mars.

L’HISTOIRE


MOON KNIGHT raconte comment Steven Grant, employé discret dans une boutique de souvenirs, est soudain victime de pertes de mémoire et est hanté par des visions d’une autre vie. Il découvre qu’il souffre d’un trouble dissociatif de l’identité et qu’il partage le même corps qu’un mercenaire, Marc Spector avatar de Khonshu, le dieu égyptien de la lune et de la vengeance. Alors que l’étau se resserre sur Steven / Marc, les deux hommes, plongés dans une aventure périlleuse parmi les puissants dieux d’Égypte, vont devoir trouver leur équilibre dans cette double identité…Réalisée par Mohamed Diab et le duo Justin Benson-Aaron Moorhead sur un scénario de Jeremy Slater, la série est interprétée par Oscar Isaac, Ethan Hawke et May Calamawy. Kevin Feige, Louis D’Esposito, Victoria Alonso, Brad Winderbaum, Mohamed Diab, Jeremy Slater, Oscar Isaac, Grant Curtis, Trevor Waterson et Rebecca Kirsch en sont les producteurs délégués.

Un super-héros vraiment atypique

Oscar Isaac, Ethan Hawke et May Calamawy sont les interprètes principaux de MOON KNIGHT , la nouvelle série originale en prises de vues réelles Marvel Studios, qui sera diffusée exclusivement sur Disney+ à partir du 30 mars 2022.

MOON KNIGHT raconte comment Steven Grant, un homme discret qui mène une existence ordinaire, est soudain victime de pertes de mémoire et est hanté par des visions d’une autre vie. Après une rencontre décisive, il découvre qu’il souffre d’un trouble dissociatif de l’identité et qu’il partage le même corps que Marc Spector, un ex-mercenaire impitoyable, avatar de Khonshu, le dieu égyptien de la lune et de la vengeance. Tandis que l’étau se resserre sur eux, Steven va devoir intégrer cette révélation et collaborer avec Marc, impliqué dans une lutte mortelle entre les puissants dieux d’Égypte.

« Comme tout le monde, nous sommes fascinés par l’Égypte antique », explique Kevin Feige. « Nous étions donc impatients de parler des origines de Moon Knight, qui sont empreintes d’égyptologie, et d’y ajouter des aventures autour du globe, de l’action et du mystère. Les thèmes sombres de la série et la description de ce personnage extraordinaire enrichissent encore l’univers cinématographique Marvel. »

Oscar Isaac (Show Me a Hero, Star Wars), Ethan Hawke (The Good Lord Bird, la trilogie Before) et May Calamawy (Ramy, The Long Road Home) tiennent les rôles principaux de cette série écrite par Jeremy Slater (Umbrella Academy, L’Exorciste, Uprising) et réalisée par Mohamed Diab (Les Femmes du bus 678, Clash, Amira) et le duo Justin Benson-Aaron Moorhead (The Endless, Spring, Synchronic).

DES COMICS À LA SÉRIE

Le personnage de Moon Knight est apparu dans le n° 32 du comics Marvel Werewolf by Night en 1975. Marc Spector/Moon Knight poursuit depuis ses exploits dans les comics.

Marc Spector est un mercenaire. Cet ex Marine et ex-agent de la CIA est devenu l’avatar sur Terre de Khonshu, le dieu égyptien de la lune et de la vengeance. Qu’il soit héroïque ou diabolique, en fonction des desiderata de son maître, Marc a toujours souffert de troubles mentaux.

Au sein de Marvel Studios, on brûlait d’envie de produire une série sur Moon Knight. « La raison principale est que les caractéristiques du personnage, nous rappellent les origines d’un autre super-héros Marvel, Tony Stark/Iron Man, qui s’est lui aussi construit (quasiment) tout seul », rappelle Grant Curtis, l’un des producteurs de la série. Pour les équipes, il était impératif de rester fidèle aux origines graphiques du personnage, et à ce qui l’a rendu populaire auprès des lecteurs. Comme Grant Curtis s’empresse de le souligner, « nous avons repris tout le côté surnaturel de la BD, les dieux égyptiens, l’impitoyable Khonshu qui manipule Marc et en fait son jouet. On adore tous ces trucs un peu flippants. »

Bien qu’elle s’attache aux côtés les plus sombres de Moon Knight, la série souhaite avant tout remettre le personnage au goût du jour, en innovant et en racontant la destinée d’un super-héros Marvel que le public n’a encore jamais vu à l’écran. « Il n’a encore aucun lien avec l’univers cinématographique Marvel actuel », ajoute-t-il. « C’est en quelque sorte un nouveau super-héros, qui vit des aventures inédites. Nous sommes persuadés que les fans vont l’apprécier. »

Ethan Hawke, qui incarne l’infâme Arthur Harrow, est ravi de découvrir ce nouveau venu dans l’univers cinématographique Marvel. « La plupart de mes films Marvel préférés parlent de nouvelles légendes », dit-il. « On ne sait pas qui est Doctor Strange, on ne sait pas qui est Black Panther. On nous fait découvrir un nouveau super-héros, un nouvel univers. » Jeremy Slater, le scénariste en chef, et son équipe se sont inspirés du comics, mais ils ont ajouté l’action et le mystère qui sont devenus synonymes de l’univers cinématographique Marvel (MCU). « Il y a eu tellement de versions de Moon Knight au fil des ans, toutes radicalement différentes les unes des autres, que nos scénaristes n’avaient que l’embarras du choix », explique-t-il. « Comme il n’y en a jamais vraiment eu une qui primait sur les autres, nous avons pu prendre ce qui nous plaisait dans chacune et nous concentrer sur les éléments qui rendent Moon Knight si singulier, comme ses origines égyptiennes, ses luttes contre le trouble dissociatif de l’identité, etc… »

L’un des objectifs principaux était de mettre en avant ses origines égyptiennes, et de lui faire vivre des aventures palpitantes dans le monde entier, plutôt que le confiner à New York, comme c’était le cas dans les comics.

Marvel Studios s’est assuré que les scénaristes disposaient de toutes les ressources nécessaires pour se documenter, et notamment chacun des comics dans lesquels Moon Knight apparait, mais également de nombreux ouvrages de référence sur la culture de l’Égypte antique et les divinités égyptiennes. Ils rencontraient régulièrement des spécialistes, dont un archéologue égyptien, qui étaient tous ravis de partager leurs connaissances et les récits des aventures incroyables qu’ils avaient vécues dans le cadre de leur activité professionnelle.

« Moon Knight est avant tout une énigme : qui est Steven Grant, et pourquoi rêve-t-il constamment d’une autre vie où il est mercenaire ? Que se passe-t-il lorsque ces rêves commencent à envahir ses moments de veille ? Pour trouver les réponses aux questions qu’il se pose, Steven découvre un monde secret, peuplé de divinités et de monstres, et va prendre part à une bataille qui pourrait bien modifier l’avenir du MCU. Notre équipe s’est beaucoup inspirée de grands films d’aventure comme Les Aventuriers de l’arche perdue pour élaborer une intrigue aux multiples rebondissements », poursuit le scénariste en chef.

Bien que les bases du personnage de Marc Spector/Moon Knight aient été posées dans les comics, les scénaristes avaient pour mission de l’intégrer à l’univers cinématographique Marvel et de le rendre attachant. « Moon Knight est un héros qui ne ressemble à aucun autre personnage du MCU. C’est un guerrier brutal et intransigeant, mais aussi un homme en lutte contre son cerveau. Je pense que ses troubles mentaux nous ont permis de créer un personnage vraiment convaincant, tout en proposant des scènes d’action et un humour caractéristiques des productions Marvel Studios. Pour Grant Curtis « Moon Knight » raconte avant tout l’histoire captivante de Marc Spector et Steven Grant, deux personnes très différentes qui partagent le même corps et qui ont le même objectif, vivre les choses à fond, même si leur définition d’une vie vécue à cent à l’heure est radicalement différente ! »

LES RÉALISATEURS

Marvel Studios est toujours à la recherche de réalisateurs visionnaires et enthousiastes. Pour « Moon Knight », ils ont choisi de travailler avec le réalisateur égyptien Mohamed Diab. Ses films (que nous vous conseillons vivement !) traitent de thématiques complexes, comme le harcèlement sexuel dans Les Femmes du bus 678 (2010), ou intimistes, comme les questionnements sur l’identité de la protagoniste d’Amira (2021), présenté à la Mostra. Marvel a été séduit par la mise en scène dynamique de Clash, un thriller politique qui se déroule dans un fourgon de police, présenté au Festival de Cannes en 2016. « Nous sommes ravis d’avoir fait appel à Mohamed Diab », explique Grant Curtis. « C’est un très grand réalisateur égyptien, et un merveilleux conteur. »

Mohamed Diab, qui a réalisé les épisodes 1, 3, 5 et 6 de la série, a été séduit par le projet pour plusieurs raisons. « Ce qui m’a d’abord plu, c’est qu’il s’agit d’un super-héros peu connu, en lutte contre lui-même, et que nous visualisons son conflit intérieur. Ce procédé offre d’excellentes perspectives d’évolution du personnage. » Le réalisateur est également ravi de faire découvrir le patrimoine égyptien au monde entier. « C’est formidable de montrer l’antiquité et la culture moderne de mon pays comme on ne les a jamais vues, parce que, la plupart du temps, l’Égypte est fantasmée. En tout cas, si l’on se fie aux comics et à la manière dont Marvel Studios gère les choses, je peux dire qu’ils font vraiment tout pour être aussi proches de la réalité que possible. » La série s’inspire des comics originaux et Mohamed Diab, qui se qualifie de grand fan du 9e art, a passé beaucoup de temps à étudier le personnage. « Il y a toujours, dans chaque BD, quelque chose qui stimule l’imagination », fait-il remarquer. Pour lui, cette première collaboration avec Marvel Studios et le MCU était passionnante. « C’était une phase d’apprentissage. J’avais un peu l’impression d’être dans un magasin de jouets, mais je me suis concentré sur ce qui comptait le plus : l’histoire. » Pour le réalisateur, il était très important que l’univers de « Moon Knight » soit vraisemblable. « Il y a des côtés surréalistes, mais l’ancrage dans la réalité ajoute à l’intrigue et au mystère. »

Justin Benson et Aaron Moorhead, qui ont réalisé les épisodes 2 et 4, sont des spécialistes de l’horreur, du mystère et de la narration par ellipse, autant d’éléments constitutifs de l’intrigue de « Moon Knight ». Les compétences du duo ne se limitent pas à la réalisation, car ils produisent, tournent, montent et jouent également dans leurs films. Les deux hommes se disent ravis d’avoir collaboré avec Mohamed Diab, qui est devenu un ami, et les équipes de Marvel. « Après avoir vu Clash, le long-métrage de Mohamed, on est plus que jamais persuadé que c’est un immense réalisateur. « Encore maintenant, on le considère comme un héros. Il a vraiment donné toute l’étendue de son talent sur ce projet titanesque, et on a eu de la chance de pouvoir l’observer au travail. Travailler avec Marvel, c’est travailler avec quelques-uns des meilleurs créateurs actuels. Chaque jour, chacun se nourrit de la créativité des uns et des autres. On s’inspire tous mutuellement, et ça, c’est le plus important. »

« Ce qui nous a plu dans ce projet, c’était de raconter les aventures d’un super-héros à part, et le plus inhabituel de tous les temps. Placer Moon Knight dans un monde sombre à la Indiana Jones, dans lequel la magie de l’Égypte antique occupe une place importante. On s’est régalé à mettre en scène ce personnage complexe, avec un tel potentiel ».

« On tourne souvent des films avec des personnages très humains, victimes de traumatismes, dans des lieux empreints d’histoire. MOON KNIGHT correspondait tout à fait à ça, avec ce côté dramatique empreint de réalisme… et des choses un peu plus légères parce qu’on ne peut pas s’en empêcher ! Même dans les moments les plus sombres, ces personnages font preuve d’humour et d’humanité. À nos yeux, c’est ce qui les rend si attachants. »

« On a eu également pour ce projet l’occasion de faire un travail sur les couleurs, les textures et la lumière, ce qui est rarement le cas dans les films de super-héros. De vieux tissus déchirés, des couches de poussière, des paysages surréalistes avec d’immenses rochers éclairés par la lune, empreints de magie et de tradition… Le monde de cet outsider est visuellement ambitieux. » Le plus difficile, c’était « de donner au quotidien toute l’énergie indispensable à ce type d’histoire. Moon Knight est l’un des derniers grands super-héros à n’avoir encore jamais été porté à l’écran. On était bien conscients qu’on n’avait pas droit à l’erreur. Il fallait s’assurer qu’on transposait bien l’univers graphique surréaliste des comics. On est particulièrement fiers d’avoir réussi à faire de tous ces moments de tragédie, de comédie et d’émotion un véritable festin pour les yeux. »

La suite de notre dossier MOON KNIGHT apparaîtra bientôt comme par magie sur ESI ! Bookmark and Share


.