UN VOYAGE AU TRAVERS DU MULTIVERS

Dans leur nouveau film, les Studios Marvel repoussent les limites de leur univers cinématographique. Doctor Strange, avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés mystiques, traverse les réalités hallucinantes et dangereuses du multivers pour affronter un nouvel adversaire mystérieux…

Benedict Cumberbatch (THE POWER OF THE DOG, THE IMITATION GAME), tient le rôle principal de DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, aux côtés de Chiwetel Ejiofor (INFINITE ), Elizabeth Olsen (WANDAVISION, AVENGERS: ENDGAME ), Benedict Wong (GEMINI MAN), Xochitl Gomez (LE CLUB DES BABY-SITTERS), Michael Stühlbarg (A SERIOUS MAN, CALL ME BY YOUR NAME) et Rachel McAdams ( MIDNIGHT IN PARIS, SHERLOCK HOLMES).

Le film est réalisé par Sam Raimi et produit par Kevin Feige. Louis D’Esposito, Victoria Alonso, Eric Hauserman Carroll, Scott Derrickson et Jamie Christopher en sont les producteurs exécutifs, Mitch Bell et Richie Palmer, les co-producteurs. Le scénario est signé Michael Waldron qui a supervisé l’écriture et travaillé comme producteur exécutif sur LOKI, la série des Studios Marvel disponible sur Disney+.

Sam Raimi et les Studios Marvel se sont entourés à la production de grands noms du cinéma : le directeur photo de GLADIATOR John Mathieson, le chef décorateur Charles Wood ( AVENGERS: ENDGAME, BLACK WIDOW), le créateur de costumes Graham Churchyard (les prochains BATGIRL et THE SIX BILLION DOLLAR MAN), les monteurs Bob Murawski (la trilogie SPIDER-MAN, DÉMINEURS) et Tia Nolan (THUNDER FORCE, SUPERINTELLIGENCE), le responsable des effets spéciaux oscarisé Janek Sirrs (SPIDER-MAN FAR FROM HOME, TERMINATOR GENISYS), le coordinateur des effets spéciaux Chris Corbould (DARK KNIGHT, STAR WARS: LE RÉVEIL DE LA FORCE) et le compositeur Danny Elfman (SPIDER-MAN, HAPPINESS THERAPY).

DES RÉALITÉS PARALLÈLES À L’INFINI

Apparu pour la première fois en juillet 1963 dans le numéro 110 de la revue « Strange Tales », Doctor Strange a été créé par le dessinateur Steve Ditko et le scénariste Stan Lee. Il a fallu attendre 53 ans pour que le Maître des Arts Mystiques puisse tenir sa place de super-héros dans l’Univers Cinématographique Marvel (MCU) avec la sortie de DOCTOR STRANGE en 2016, écrit et réalisé par Scott Derrickson.

La suite, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, explore des zones plus sombres du fantastique, et confronte ses héros à des épreuves encore plus inquiétantes. Au tout début du voyage de Doctor Strange à Kamar-Taj et de sa découverte des Arts Mystiques, L’Ancien lui avait dit : « Si je devais tout vous dire, vous partiriez en courant et en hurlant de terreur. » À l’époque, nul n’aurait pu imaginer à quel point ces mots étaient prophétiques. Cinq ans plus tard, Sam Raimi, maître de la terreur et magicien du frisson (sa trilogie EVIL DEAD est devenue une référence du genre), prend les rênes du deuxième volet de DOCTOR STRANGE.

Sam Raimi n’est pas étranger aux films de super-héros, puisqu’il a dirigé et produit DARKMAN en 1990, puis la trilogie originelle SPIDER-MAN. Alors qu’est ce qui l’a poussé à revenir à ce genre, 15 ans après ? « Quand le PDG des Studios Marvel Kevin Feige a annoncé qu’il voulait apporter une touche d’horreur à Doctor Strange, j’ai tout de suite été intéressé », explique Sam Raimi. « Pour moi, l’horreur et le suspense, c’est ce qu’il y a de plus fun dans le cinéma ! Je lisais ces comics pendant mon enfance et je les adorais. Ils me faisaient rêver et m’inquiétaient aussi. Ce qui me captive le plus dans ce personnage, c’est que c’est un magicien. Je faisais des tours de magie dans ma jeunesse, pour des anniversaires. J’adorais étonner mes copains en utilisant des illusions. Un super-héros qui est un magicien suscite donc forcément en moi un intérêt particulier. »

Ceux qui sont familiers de l’univers de Sam Raimi savent qu’il utilise les outils du cinéma pour créer des effets à la fois comiques et spectaculaires, ne craignant jamais de repousser les limites de ce que le public est prêt à accepter, pour l’entrainer là où peu de réalisateurs oseraient s’aventurer. Fan de comics depuis toujours, la manière dont le cinéaste utilise la caméra est très largement influencée par ce médium : gros plans, angles obliques et découpage rapide qui sont sa marque de fabrique, imitent les compositions graphiques des cases de bandes dessinées.

Le co-producteur Richie Palmer révèle quel sort Sam Raimi réserve à Doctor Strange : « Nous avons toujours voulu faire de cette suite de DOCTOR STRANGE le plus flippant, le plus effrayant et le plus palpitant des films Marvel. Nous voulions tenir cette promesse et c’est la raison pour laquelle nous avons proposé à Sam Raimi, maître du macabre, de le mettre en scène. Mais nous n’imaginions pas à quel point ça deviendrait dingue ! »

Pour donner un indice sur ce qui va suivre, Sam Raimi confie : « Le premier DOCTOR STRANGE ouvrait l’esprit du public, et dans DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, nous allons encore aller plus loin. Le film nous embarque dans un voyage à travers différentes réalités dans le Multivers. »

Le Multivers dont parle Sam Raimi est composé d’une infinité d’univers parallèles, chacun accueillant tout ce qui a déjà existé, mais dans une réalité différente. Imaginez que d’autres versions de vous-mêmes vivent dans des versions alternatives de la réalité que vous connaissez, menant des existences différentes… avec des conséquences différentes. C’est ça, le Multivers.

L’introduction dans ce film du personnage d’America Chavez - qui a le pouvoir d’ouvrir des portails sur différents univers - a permis d’en décupler les possibilités et de donner au réalisateur un passeport pour explorer le Multivers d’une manière totalement inédite dans le MCU. Ce pouvoir génère de multiples opportunités.

« Par le passé, nous n’avons fait qu’effleurer l’idée du Multivers, selon laquelle notre monde peut se décliner en une infinité de versions différentes », commente le producteur exécutif Eric Hauderman Carroll. « Dans DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, Stephen Strange va nous ouvrir grand les portes de cette nouvelle dimension. »

LES ACTEURS ET LEURS PERSONNAGES

Benedict Cumberbatch reprend le rôle de Doctor Strange. Sa nouvelle aventure dans le Multivers l’entraîne aussi dans un voyage à la découverte de lui-même. Comme l’explique l’acteur, « Stephen Strange découvre à travers son expérience et les versions alternatives de lui-même dans le Multivers, à quel point son comportement obéit aux mêmes schémas. C’est comme une empreinte, une carte d’identité de sa personnalité et des dangers qu’elle représente dans n’importe quel univers. Va-t-il devenir le héros de son ennemi ou l’ennemi de son héros ? Qui est Doctor Strange dans le Multivers ? Il va littéralement se heurter aux différentes versions de lui-même pour le découvrir. »

Elizabeth Olsen interprète Wanda depuis 2014, date de sa première apparition dans CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER. Le fait qu’elle soit devenue l’héroïne de sa propre série en streaming – WANDAVISION - et qu’elle soit un personnage récurrent du MCU témoigne de la capacité remarquable d’Elizabeth Olsen à humaniser cette sorcière puissante dans l’univers Marvel en lui apportant une complexité qui touche et suscite l’empathie du public.

Avoir la chance de retrouver son personnage en allant plus loin, a été pour Elizabeth Olsen, “une incroyable opportunité”. Et de poursuivre : “Je ne trouverai pas drôle ni très intéressant de devoir jouer l’héroïne infaillible de l’histoire. Je crois que la raison pour laquelle j’apprécie vraiment Wanda depuis le début, c’est qu’elle n’est pas toujours très claire dans ses convictions. Elles ne cadrent pas forcément avec celles des autres, et c’est très bien comme ça. Ses initiatives lui permettent de s’accomplir par elle-même, quitte à devoir admettre plus tard ses erreurs. ”

America Chavez est portée à l’écran par Xochitl Gomez, 16 ans, qui a obtenu son premier grand rôle en 2019 dans la série LE CLUB DES BABY-SITTERS où elle jouait le personnage de Dawn Schafer. Sa performance dans la saison 1 lui a valu de figurer en 2020 dans le magazine Variety parmi « les Jeunes Acteurs les plus en vue d’Hollywood pour l’année 2020. » Pour Xochitl Gomez, qu’America apparaisse dans un film consacré à Doctor Strange constitue une parfaite introduction au personnage dans le MCU. “Ce qui m’a particulièrement plu c’est qu’elle a cette capacité incroyable à former des portails à travers le Multivers et ça ne parait pas artificiel, ça marche très bien dans le cadre de cette histoire. Les scénaristes ont fait en sorte qu’America s’intègre parfaitement aux événements du récit. Et j’aime le fait qu’elle soit si jeune, ça apporte quelque chose de nouveau. C’est une combinaison inédite de héros. Et je pense que le public va l’apprécier. »

Benedict Wong est impatient de retrouver et d’approfondir le personnage de Wong, maintenant qu’il est devenu le Sorcier Suprême : “Comment se douter que Wong en arriverait là ! confie l’acteur. Il a commencé comme bibliothécaire, à lire toutes sortes de livres sur les Arts Mystiques. En acceptant le défi de devenir Sorcier Suprême, il se retrouve investi d’une responsabilité immense dans la manière dont il dispense son enseignement à ses étudiants. Je suis fasciné de découvrir où cela va nous mener.”

Chiwetel Ejiofor reprend le rôle de Mordo : une perspective excitante : “Le personnage m’a beaucoup manqué, admet-il. Ça m’a emballé de savoir que nous allions monter en puissance en racontant la suite de cette histoire et que Sam Raimi allait être aux commandes. J’ai trouvé incroyable l’idée d’explorer ces univers différents, tout comme la dynamique entre Strange et Mordo. J’étais donc impatient de réenfiler ses bottes et d’y retourner. » Comme le savent bien les fans de comics, le personnage de Mordo se tourne vers la magie noire, et devient peu à peu l’ennemi juré de Doctor Strange. Leur antagonisme va encore s’accentuer au cours de cette aventure.

Rachel McAdams s’avoue elle aussi heureuse de revenir à l‘écran en incarnant à nouveau Christine, l’ancienne flamme de Stephen Strange : “C’est un vrai cadeau d’avoir la possibilité de retrouver le même personnage, surtout quand on ne s’y attend pas spécialement. C’est comme retrouver une vieille amie. On recommence à rêver à elle. Après un tournage, c’est toujours avec un sentiment doux amer de devoir ranger un rôle dans un tiroir en pensant que plus jamais il n’en sortira. J’ai trouvé génial d’imaginer que ces personnages restent vivants et puissent resurgir à n’importe quel moment. Cela offre des possibilités infinies. »

Michael Stühlbarg qui réendosse le rôle du Dr. Nic West, l’ancien collègue de Strange, Adam Hugill qui joue Rintrah et Sheila Atim, qui joue Sara, complètent la distribution.

LE MULTIVERS OUVRE SES PORTES

Quand les fans de comics découvriront DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, ils feront bien de s’agripper à leur siège car ils vont être entraînés par Sam Raimi dans un époustouflant manège à sensations fortes à travers des univers complètement différents. Au programme : un spectacle visuel ébouriffant, des scènes d’actions jamais vues et quelques moments de frayeur !

Benedict Cumberbatch confie que les images du film “sont de toute beauté” et ses effets visuels extraordinaires. Et d’ajouter : “Les séquences où l’on traverse plusieurs mondes vont leur couper le souffle. Les enjeux sont réels, la menace est à l’échelle de la planète. Et tous ces éléments narratifs s’imbriquent à la perfection.”

Mais pour le réalisateur Sam Raimi, la raison essentielle qui pousse le public à revenir sans cesse à l’univers cinématographique Marvel est la suivante : “Les fans s‘intéressent avant tout aux personnages. Qui sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Ont-ils fait les bons choix ? Même dans AVENGERS: ENDGAME, qui s’achevait par la défaite de Thanos, certains personnages ont fait des choix qu’ils regrettent. Ils en découvrent ensuite les conséquences, et cela les mène à des interrogations intéressantes. Les histoires de Marvel sont d’autant plus riches qu’elles s’inscrivent dans la continuité de cette saga, et c’est ce que nous explorons à nouveau dans DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS. »

Notre dossier complet dédié à DOCTOR STRANGE AND THE MULTIVERSE OF MADNESS apparaîtra bientôt comme par magie sur ESI.