Avant-première JURASSIC WORLD, LE MONDE D’APRÈS : Quatre questions à Sam Neill (le Docteur Alan Grant)
Article Cinéma du Vendredi 29 Avril 2022

Il incarne le docteur Alan Grant, le paléontologue le plus célèbre du cinéma, héros emblématique des sagas JURASSIC PARK et JURASSIC WORLD, où on l’a vu affronter les pires prédateurs préhistoriques sans jamais perdre son chapeau. Ce savant bougon et attachant est de retour et en grande forme dans ce dernier épisode de la saga. Sam Neill évoque ce final très attendu, dans lequel son personnage participe activement aux scènes d’action. De quoi nous aider à patienter jusqu’à la sortie du film en salles, le 8 juin !

Vous avez été dirigé par certains des plus grands réalisateurs. Comment décririez-vous le travail que Colin Trevorrow a accompli dans JURASSIC WORLD, LE MONDE D’APRÈS ?

Je pense que Colin a effectué un travail remarquable, vraiment extraordinaire. Je peux dire sincèrement que je n’ai jamais vu des scènes d’action aussi originales que celles que l’on découvre dans ce film. Jamais ! Elles atteignent un niveau de suspense et de grand spectacle qui surpasse absolument tout ce que j’avais vu auparavant. Colin a déjà largement prouvé qu’il est un scénariste et réalisateur extrêmement talentueux, mais il a vraiment réussi à créer quelque chose de phénoménal en concevant et en mettant en scène cette aventure. Et comme je le considère aussi comme un ami, je suis très fier de lui.

Comment les scènes d’action et ces interactions avec ces dinosaures terrifiants ont-elles été tournées ? Pouvez-vous nous parler de cette expérience ?

Volontiers. Pour vous donner une idée de l’ampleur de cette production, plus de 120 décors différents ont été construits pour les besoins du tournage de JURASSIC WORLD, LE MONDE D’APRÈS. Et comme c’est le cas depuis l’origine de la saga, dès le JURASSIC PARK original de 1993, il y avait à la fois des créatures en trois dimensions physiquement présentes sur le plateau, et d’autres qu’il fallait imaginer parce qu’elles allaient être ajoutées plus tard dans l’image par les équipes des effets visuels. C’est le mélange entre ces dinosaures animatroniques et ceux qui sont créés et animés en images de synthèse qui confère une parfaite crédibilité à ces scènes. Je ne pense pas que l’on aurait pu atteindre un tel niveau de réalisme sans passer par là. Notre méthode n’a rien à voir avec celle qui consiste à courir devant des fonds verts puis à laisser des infographistes tout ajouter autour des acteurs. Il y avait toujours des dinosaures présents sur le plateau sous une forme ou une autre, et ils étaient aussi convaincants et effrayants à voir pour nous les comédiens qu’ils le seront pour tous les spectateurs qui les découvriront sur le grand écran, et sursauteront sur leurs fauteuils.

La franchise JURASSIC a séduit les spectateurs du monde entier. Auriez-vous pu imaginer qu’elle remporterait un tel succès quand vous avez joué dans le film original, il y a presque 30 ans de cela ?

Absolument pas ! (rires) Il y a 30 ans, j’aurais été absolument incapable d’envisager que je me retrouverais un jour en train de parler de ma participation au 6ème film de la saga ! A ce moment-là, j’étais encore sidéré de me retrouver dans les paysages enchanteurs d’Hawaï et de participer à cette superproduction américaine. Je viens de Nouvelle-Zélande, et rien jusque là ne m’avait préparé à penser que cela pourrait m’arriver. J’avais envie de me pincer. Je me disais tout le temps « C’est complètement fou, je tourne dans un film de Steven Spielberg ! Comment est-ce possible ?! » Et nous y revoilà ! Mon étonnement n’a jamais cessé.

À quoi attribuez-vous l’extraordinaire longévité de la franchise ?

Je crois que la longévité de ce succès est due à la manière dont Steven a défini le modèle absolu de ces films en réalisant si brillamment le premier épisode. Il en a créé toutes les règles, la gestion du suspense, les signatures visuelles iconiques, et a été à l’origine de ces effets spéciaux révolutionnaires. Ces films ont toujours bénéficié de la participation de merveilleux acteurs, et ils plaisent autant aux enfants qu’aux adultes, ce qui n’arrive pas si souvent si on y réfléchit bien. Nous avons eu aussi de fabuleux méchants, et ces antagonistes mémorables ont apporté eux aussi de merveilleuses choses à ces histoires. J’en profite d’ailleurs pour rendre hommage à tous ces comédiens qui se sont fait dévorer par les dinosaures ! (rires) Beaucoup de gens ont contribué au succès de cette saga, notamment dans les équipes artistiques et techniques qui ont su nous convaincre que les dinosaures avaient été ressuscités. Cela représente des dizaines de milliers de gens dont les talents combinés ont permis de présenter ces histoires de manière captivante au public. Ces films sont d’abord et avant tout de grandes aventures, et celle de ce dernier opus est probablement la plus spectaculaire de toutes !

La suite de notre dossier JURASSIC WORLD, LE MONDE D’APRES vous permettra de découvrir prochainement les coulisses de cet ultime volet de la saga. Bookmark and Share


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