L’ACOLYTE : La genèse du projet
Article TV du Vendredi 05 Juillet 2024

Créée et produite par Leslye Headland, STAR WARS : L’ACOLYTE est la nouvelle série d’aventure Lucasfilm tournée en prises de vues réelles. Destinée aux abonnés de Disney+, elle vient enrichir l’univers STAR WARS avec une intrigue inédite et de nouveaux personnages. STAR WARS : L’ACOLYTE raconte comment un maître Jedi respecté, dans le cadre de son enquête sur une série de crimes horribles, se retrouve bientôt confronté à un dangereux guerrier issu de son passé. Au fur et à mesure que s’accumulent les indices, il s’engage sur une voie obscure au cours de laquelle des forces maléfiques lui démontreront que les apparences sont parfois trompeuses…

LA GENÈSE DU PROJET

Créer un projet STAR WARS correspondait à un rêve d’enfance pour Leslye Headland. Sa passion pour la saga, ses intrigues captivantes et pleines d’action et ses myriades d’aventures potentielles lui ont toujours donné envie d’apporter sa contribution à cet univers : « J’ai toujours adoré STAR WARS. Chaque fois qu’on me demande quelle sont mes passions, ou ce que j’aime dans l’univers crée par George Lucas, j’ai du mal à répondre parce qu’elle fait partie de mon ADN. Je me suis construite autour de STAR WARS. »

Cette connaissance de la saga a donné à Leslye Headland un point de départ original pour son projet : que feriez-vous si l’un de vos proches passait du côté obscur ? En faisant de cette question l’intrigue principale de la série, le concept de dualité et la façon dont elle se manifeste sont devenus un élément clé de cette genèse. Elle explique : « J’ai l’impression que le dualisme de l’homme est un thème qui parle à beaucoup de monde. On le retrouve depuis l’Antiquité grecque jusqu’à l’œuvre de George Lucas, avec le côté lumineux et obscur de la Force ».

Au moment de définir la temporalité de l’intrigue par rapport aux films et séries STAR WARS, Leslye Headland s’est souvenue qu’elle avait toujours eu une préférence pour la période qui précède LA MENACE FANTOME. Elle déclare : « Ce qui m’intéressait vraiment à l’époque dans ce film, c’était de voir comment les Jedi en étaient arrivés là. La Haute République - l’ère qui précède à LA MENACE FANTOME - avait déjà fait l’objet de livres et de séries d’animation, mais jamais encore de films ou de séries en prises de vues réelles. C’est une période de prospérité et de paix, pendant laquelle la puissance des Jedi est à son apogée. J’ai trouvé ce contexte idéal pour tester la dynamique de la dualité chez les personnages créés pour cette nouvelle aventure. »

Côté références, Leslye Headland s’est inspirée de divers longs-métrages, dont KILL BILL, LA REINE DES NEIGES, TIGRE ET DRAGON et d’autres films d’arts martiaux wuxia : « Pour moi, Star Wars parle avant tout de familles déchirées par des points de vue irréconciliables et des drames qui en découlent. Quand j’écrivais L’ACOLYTE, je me suis inspirée des œuvres qui exploitent cette dynamique familiale de manière spectaculaire. »

Le résultat est unique dans la galaxie STAR WARS. « À la base, L’ACOLYTE est un thriller qui invite les spectateurs à s’interroger sur les ambiguïtés de thématiques universelles comme le pouvoir, le bien et le mal, la lumière et l’obscurité, et à se questionner sur leur rapport à cette dualité », explique-t-elle.

A la tête de Lucasfilm, Kathleen Kennedy déclare : « Leslye est une très grande réalisatrice dotée d’un vrai point de vue et doublée d’une immense fan de STAR WARS. Ces deux facettes nous ont vraiment donné envie de travailler avec elle. Nous sommes hyper fiers de la série. Entre les personnages - tout en nuances et tiraillés par leurs contradictions - et les décors immersifs, les spectateurs découvriront une facette inédite de cet univers à une époque qui n’avait encore jamais été traitée à l’écran. »

D’HÉROÏNE ET DE JEDI

Pour que STAR WARS : L’ACOLYTE puisse traiter en profondeur des concepts de lumière et d’obscurité, de bien et de mal, d’équilibre et de déséquilibre, il fallait faire appel à une actrice capable d’incarner cette dualité à l’écran. Comme Leslye Headland avait été impressionné par le talent de la jeune Amandla Stenberg dans THE HATE U GIVE : LA HAINE QU’ON DONNE et HUNGER GAMES, elle lui a proposé de discuter de son projet secret.

À la fin de la réunion, l’intéressée avoue qu’elle était « en état de choc » et qu’elle ne savait plus trop comment rentrer chez elle. Elle se souvient encore qu’elle n’arrivait pas à croire qu’on venait de lui offrir une telle opportunité. Elle explique : « C’est comme si je m’étais pris un shoot de fantastique, de magie et de possibilités en pleine face. On ne s’attend vraiment pas à ce genre de chose. Les répercussions sont gigantesques et le nombre de personnes touchées par cet univers se compte en plusieurs générations. »

Plus Leslye Headland travaillait avec l’actrice, plus elle était impressionnée : « Le fait de s’interroger sur le bien et le mal l’a amenée à trouver la dualité chez son personnage. Amandla fait partie de ces gens qui comprennent cela sur le plan intellectuel mais aussi spirituel. En travaillant avec elle, j’ai vraiment pu constater comment elle visualisait les choses et comment elle les mettait en pratique. »

Dans STAR WARS : L’ACOLYTE, le dualisme se manifeste également au sein de l’Ordre Jedi. Leslye Headland reprend : « Dans la plupart des STAR WARS, les Jedi sont des héros manichéens. Or toute institution - quelle que soit sa taille, sa mission et ses valeurs - est composée d’individus. Et comme chacun le sait, personne n’est parfait ! Le plus dur pour moi a donc été de faire abstraction de l’admiration que je leur porte et de les voir comme des personnes ordinaires, afin d’imaginer leurs réactions dans telle ou telle situation. J’ai vraiment eu du mal à gratter le vernis pour révéler leurs faiblesses. »

La série nous fait découvrir de nouveaux Jedi, dont Maître Sol (Lee Jung-jae), Maître Indara (Carrie-Anne Moss), Jecki (Dafne Keen), Yord (Charlie Barnett), Maître Torbin (Dean-Charles Chapman) et Kelnacca (Joonas Suotamo), le premier Wookiee Jedi aperçu dans une production en prises de vues réelles. Quant à Maître Vernestra Rwoh (Rebecca Henderson), c’est l’un des personnages des romans « La Haute République ».

Le choix de l’acteur qui interpréterait Maître Sol était particulièrement délicat, car le personnage est au cœur de l’intrigue. Leslye Headland reprend : « Je trouve fascinant la capacité de Lee Jung-jae à se montrer vulnérable, à être disponible émotionnellement à un instant T puis à refermer sa carapace l’instant d’après. Il sait se montrer redoutable et intimidant puis l’instant d’après déchirant par sa fragilité. Je ne connais pas beaucoup d’acteurs qui soient capables de jouer comme cela. »

Lee Jung-jae confie : « Ce qui m’a fasciné, c’est à quel point l’intrigue de Leslye est synchrone avec l’univers STAR WARS. J’aime les histoires qui parlent de rencontres fortuites, de l’envie qui nous prend parfois de retrouver des personnes que l’on a aimées et perdues de vue, mais aussi de triomphe sur l’adversité. »

Carrie-Anne Moss déclare : « Je n’aurais jamais imaginé que j’aurais un jour la chance de travailler sur un STAR WARS. Ce que j’aime dans la vision de Leslye, c’est qu’elle envisage l’histoire et les divers éléments de l’intrigue sous différents angles. Je trouve ça très intéressant d’un point de vue psychologique. La principale raison qui m’a donné envie de faire partie de ce projet est la séquence d’ouverture. Leslye m’a expliqué son intention, qui était de tourner un combat spectaculaire entre mon personnage et celui d’Amandla. Comme je n’avais pas travaillé ce genre de chorégraphies depuis longtemps, j’avais hâte de m’y remettre. »

Les personnages campés par Dafne Keen (Jecki, un Padawan très compétitif) et Charlie Barnett (Yord, un Chevalier Jedi), forment un duo improbable qui aide Maître Sol dans son enquête. Ce dernier déclare : « Yord vit selon le code Jedi. Il est dans « l’hypercontrôle » et sait qu’on ne peut pas se préparer à l’inattendu. Cependant, il pense que la maîtrise de soi et de son environnement permettent de faire face à n’importe quelle situation. »

« Comme Yord, Jecki est parfois très rigide et légaliste », explique Dafne Keen. « Comme elle est encore relativement jeune, elle sait s’adapter aux lieux et aux gens qui l’entourent. Je pense que ce qui fait d’elle une grande Jedi, c’est sa capacité à se remettre en question et à évoluer. Elle est drôle, intelligente, et j’adore sa relation avec Yord. »

Très rapidement, Leslye Headland a eu envie de faire intervenir le personnage de Vernestra Rwoh, une Padawan idéaliste que les fans des romans de la série « La Haute République » connaissent depuis longtemps. Dans STAR WARS : L’ACOLYTE, on la découvre plus mûre et plus expérimentée. Rebecca Henderson, qui l’incarne, explique : « Quand j’ai commencé à travailler sur ce personnage, une des choses que j’avais constamment en tête était ce qui arrive aux enfants prodiges lorsqu’ils grandissent. Je trouvais intéressant de la retrouver un siècle après l’époque des romans. Elle est devenue très puissante et beaucoup plus posée qu’à seize ans. Elle se connaît désormais très bien et fait preuve d’une grande expérience. L’idée de montrer ce qui lui passe par la tête était très intrigante. »

LES AUTRES PERSONNAGES

Les spectateurs feront également connaissance avec un nouveau groupe de sorcières. Leslye Headland explique : « Il y a des gens qui sont sensibles à la Force mais qui ne font pas nécessairement partie de l’Ordre Jedi. » Jodie Turner-Smith incarne ainsi Mère Aniseya, qui dirige un sabbat sur la planète Brendock. Cette femme est devenue une véritable légende, même pour son peuple. « Comme ses pouvoirs dépassent l’entendement, personne n’a d’autre choix que de la suivre », explique l’actrice.

Le vaste monde de L’ACOLYTE ne se limite pas aux seuls utilisateurs de la Force : il est aussi peuplé de marchands, de droïdes, d’extraterrestres et de bien d’autres créatures qui cherchent simplement à survivre dans la galaxie. L’un de ces personnages, Qimir, est un apothicaire qui a roulé sa bosse dans quelques-uns des spatioports les plus mal famés de la galaxie. Manny Jacinto explique : « C’est un personnage un peu lunaire, qui sait faire preuve d’humour et d’une pointe d’espièglerie ».

Et de poursuivre, des étoiles dans les yeux : « Mon premier jour de tournage s’est déroulé dans l’échoppe de l’apothicaire, sur un marché. Il y avait beaucoup de monde, de magasins, si bien que j’avais vraiment l’impression d’être sur une autre planète. Je n’arrêtais pas d’être surpris par ce que je voyais, et je crois que ça sera toujours le cas. » Leslye Headland précise que si l’acteur avait décliné le rôle, elle aurait probablement réécrit le personnage.

La suite de notre dossier consacré à L’ACOLYTE paraîtra bientôt sur E.S.I. !

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