LE PÉRIPLE DES SORCIÈRES

Au cours de cette aventure, Agatha s’entoure d’un petit groupe de sorcières pour entreprendre un dangereux voyage.

Patti Lupone incarne Lilia Calderu, la plus âgée du groupe. Elle n’arrive plus à prédire l’avenir mais pressent souvent les choses terribles qui pourraient se produire, sans pour autant pouvoir les arrêter. Elle confie : « En gros, mon personnage est une voyante malchanceuse. Elle n’a plus de don. Elle dit qu’elle peut lire les lignes de la main et regarder l’avenir dans une boule de cristal mais c’est bidon. Pourtant, quand Agatha vient la voir, Lilia sait exactement qui elle a en face d’elle, et a des visions. Agatha lui demande d’intégrer le groupe qu’elle est en train de constituer et Lilia accepte parce qu’elle sait inconsciemment qu’elle a besoin de faire partie d’un clan. »

Sasheer Zamata interprète Jennifer Kale, une sorcière aigrie qui gagne sa croûte en soignant… les personnes en bonne santé. Elle utilise ses connaissances en potions pour créer des produits cosmétiques mais elle n’est que l’ombre de celle qu’elle était autrefois, quand elle était au sommet de son art. Comme l’explique la comédienne, Agatha et Jennifer se connaissent depuis très longtemps, mais « leur relation est conflictuelle, avec un mélange de méfiance et de respect. Agatha passe son temps à donner des ordres mais Jennifer est l’une des rares à lui tenir tête. »

Ali Ahn incarne Alice Wu-Gulliver, la fille de Lauren Wu, une rock star mondialement connue, compositrice de « La Ballade de la Route des sorcières » et sorcière elle aussi. Elle confie : « Alice sent qu’Agatha est une manipulatrice, ou à défaut, qu’elle lui cache des choses. Mais elle sait aussi que la Route des Sorcières pourra lui apprendre des choses sur sa mère. »

Joe Locke joue le mystérieux adolescent qui se joint à l’expédition. On ne sait pas qui il est, ni ce qu’il espère de ce périple. Personnage bien mystérieux, il est un élément clé de l’histoire.

Aubrey Plaza tient le rôle de Rio Vidal, une sorcière antagoniste qui connaît bien Agatha, mais dont la relation avec elle est pour le moins mouvementée, qui plus est baignée de mystère et d’intrigue. Elle explique : « C’est vraiment amusant à jouer parce que les personnages se connaissent tellement bien qu’ils appuient là où ça fait mal. Mais ils savent aussi que leur destinée s’accomplira, qu’ils le veuillent ou non ».

Debra Jo Rupp incarne Mme Hart, une voisine de Westview, intégrée au groupe malgré elle : « On avait découvert mon personnage dans WANDAVISION. L’histoire reprend donc à Westview, une ville où les habitants tolèrent Agatha parce qu’ils pensent qu’il lui manque une case ».

Maria Dizzia (Rebecca Kaplan), Paul Adelstein (Jeff Kaplan), Miles Gutierrez-Riley (Eddie) et Okwui Okpokwasili (les Sept de Salem/Vertigo) complètent la distribution.

LES DÉCORS CONCRETS DE LA ROUTE DES SORCIÈRES

La conception et la construction des décors pour AGATHA ALL ALONG répond à un critère essentiel : s’abstenir autant que possible d’avoir recours aux images de synthèse. Mary Livanos déclare : « Si WANDAVISION  rappelait l’âge d’or du petit écran et des sitcoms, nous avons eu envie ici de rendre hommage au cinéma fantastique et de filmer dans de vrais décors afin que les acteurs ressentent la magie de ces espaces fantastiques et qu’ils communiquent leur enthousiasme au public. »

Le producteur Brad Winderbaum renchérit : « Presque tous les effets ont été réalisés sur place. Les sorcières qui volent sur leur balai, les épreuves, les monstres et créatures qu’elles croisent en chemin, la route elle-même, le feu, le soufre… Tout a été conçu avec des trucages qui existaient déjà en 1988 ! »

Pour la conception des décors, l’équipe a réfléchi à la façon dont elle pourrait se distinguer de tout ce qu’on a pu déjà voir au sein du MCU. Elle s’est souvenue que WANDAVISION s’inspirait des vieux films hollywoodiens et elle a décidé d’utiliser des peintures sur verre, des miniatures et des éléments placés au premier plan, au centre et en arrière-plan, afin de créer une perspective forcée.

« La Route des Sorcières » a donc été créée en studio. Jac Schaeffer précise : « Comme on avait décidé de n’utiliser que de vrais décors, on a tout construit sur d’énormes plateaux. Et comme nous avons pris le parti de ne pas tourner en extérieurs, tous nos arbres - artificiels donc - ont un petit côté surréaliste. » Le chef décorateur John Collins a eu l’idée de border la route de feuilles de différentes couleurs pour indiquer le type d’épreuve à venir.

Mary Livanos complète : « Pour Marvel, c’est une mini-révolution d’avoir à disposition un vrai décor à 360° où les acteurs peuvent voir au loin une maison miniature, qui est la fidèle copie de la maison à taille réelle dans laquelle ils entreront le lendemain, sur un autre plateau du studio. Ça les aide à cerner le style de la série mais c’est également très utile aux équipes techniques et artistiques, et ça rend le tournage vraiment magique ».

Aubrey Plaza se souvient : « On avait vraiment l’impression d’être dans une forêt enchantée, avec plein de choses à regarder. Il y avait même des insectes ! Ça facilite vraiment le travail des acteurs parce qu’ils peuvent voir et toucher toutes ces choses pendant la prise. On ressentait même l’odeur du paillage, de l’eau et du brouillard ! ».

Dan Sudick, le responsable des effets spéciaux qui avait déjà travaillé sur WANDAVISION et bien d’autres productions Marvel, était en charge du rendu. Il a appris les bases de son métier sur le tournage de l’adaptation cinéma de la série-culte des sixties MA SORCIÈRE BIEN-AIMEE.

Parmi les autres membres de l’équipe technique figurent entre autres Russell Bobbitt, spécialiste des accessoires des films du MCU. Ses suggestions ont contribué au look inédit des sorcières ; Kelly Port, la responsable des effets visuels, a travaillé sur de nombreux longs-métrages, dont SPIDER-MAN : NO WAY HOME. Elle a contribué à limiter au maximum l’usage des images de synthèse ; Mónica Monserrate, la cheffe décoratrice. Elle a joué un rôle clé dans la création des nombreux paysages de cet univers, très différents les uns des autres.

Daniel Selon, qui a travaillé lui aussi sur WANDAVISION est le créateur des costumes de la série. Il a imaginé de nouveaux looks spécifiques aux différentes époques traversées, tout en y insufflant une touche de fantastique : « Le manteau d’Agatha est fantastique, beaucoup plus fonctionnel et pratique que ce qu’elle portait dans WANDAVISION avec un pantalon large taille haute. Ça lui donne un côté très imposant, ce que nous convenait parfaitement dans la mesure où elle est à la tête d’une bande de sorcières marginales qui tentent de survivre à leur périple. »

Chaque fois qu’elles passent une nouvelle épreuve - à raison d’une épreuve par épisode – les sorcières entrent des univers très différents et leur garde-robe change comme par magie. Ce parti pris a donné une grande liberté de manœuvre à Daniel Selon et à son équipe pour concevoir des tenues qui rappelaient les styles et tendances des différentes périodes de l’Histoire.

La musique joue un grand rôle dans AGATHA ALL ALONG  Ravis de l’accueil réservé à la chanson éponyme de Robert Lopez et Kristen Anderson-Lopez (que l’on entendait dans WANDAVISION ) les producteurs ont de nouveau fait appel au duo. Jac Schaeffer reconnaît : « J’aime travailler avec eux sur ces séries dont l’intrigue ne se dévoile que progressivement et où il faut envisager différents points de vue. Ils adorent ce genre de défi, s’assurer que les paroles fassent référence aux différentes parties de l’histoire, que chaque mot ait son importance et que chaque version soit bien distincte, même si un même fil conducteur les traverse. C’est un défi énorme ! »

Comme les producteurs voulaient que la chanson fasse partie intégrante de l’histoire, Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez ont écrit « La Ballade de la Route des Sorcières », que l’on entend avec ou sans paroles tout au long de la série, dans différents styles, en fonction de la période dans laquelle se déroule tel ou tel épisode.



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