C’est à partir du 22 avril que ANDOR saison 2 sera proposée en exclusivité sur Disney+.

La série Lucasfilm se déroule cinq ans avant les événements décrits dans ROGUE ONE : A STAR WARS STORY, film dans lequel une bande de rebelles dérobe les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction massive de l’Empire. Les conséquences de cette opération héroïque constituent la toile de fond de l’intrigue d’UN NOUVEL ESPOIR, le tout premier film de la saga STAR WARS à être sorti au cinéma. ANDOR raconte comment Cassian Andor, un personnage aussi cynique qu’insignifiant, finit par devenir un héros de la rébellion et accomplir sa destinée.

La saison 1 racontait la première année de cette évolution. Les 12 épisodes de cette seconde et ultime saison seront diffusés à raison de trois par semaine, en quatre chapitres relatant chacun les événements d’une année spécifique. En quatre ans, Cassian va passer du statut de soldat à celui de leader et de héros tandis que la coalition disparate des rebelles s’efforcera de former l’Alliance qui finira par triompher de l’Empire.

Emplie d'intrigues politiques, de dangers, de tensions et d’enjeux de taille, ANDOR est avant tout l’histoire d’une révolution : celle de gens ordinaires pleins d’espoir qui forment une coalition pour affronter - malgré le déséquilibre des forces en présence - les troupes impériales. Celles-ci ne reculeront devant rien pour les neutraliser. Au cours de ces quatre années cruciales de l’histoire galactique, les rebelles seront contraints de prendre de nombreuses décisions qui bouleverseront leur existence, ponctuées d’amères trahisons et de courageux sacrifices.

DU CONCEPT À LA CONCLUSION DE LA SÉRIE

Avant la diffusion de la première saison d’ANDOR à l’automne 2022, l’équipe technique et artistique se demandait comment le public réagirait. Le showrunner Tony Gilroy explique : « Nous avons tourné cette série dans notre coin, à Londres. On a passé tellement de temps entre nous qu’on avait du mal à savoir si on était sur la bonne voie : une série passe par tellement d’étapes qu’on ne prend conscience du résultat qu’à la toute fin. Alors, dans l’intervalle, on suivait notre petit bonhomme de chemin. C’est seulement arrivés au moment du montage que nous avons pu nous rendre compte de ce que ça donnait. »

Le public et les critiques ont été séduits par le côté très réaliste de la série et par les nouveaux personnages. ANDOR a reçu 8 nominations aux Emmy Awards, notamment au titre de la meilleure série dramatique. Pour Tony Gilroy et son équipe, l’expérience fut à la fois enrichissante et passionnante : « Je n’avais encore jamais travaillé sur une série qui suscite un tel intérêt. Ce qui prouve qu’on ne s’est pas trompés, c’est que les spectateurs ont été au rendez-vous et qu’ils se sont montrés hyper impliqués ! »

Les réactions suscitées par la première partie de l’évolution de Cassian Andor ont nourri l’arc narratif de Tony Gilroy, qui confie : « Pour nous, la première saison était vraiment consacrée à la prise de conscience du personnage. Qui est ce type ? À la base, c’est un anonyme sans illusions. Or on sait qu’à la fin il se transformera en héros légendaire. Les douze premiers épisodes avaient donc pour but de lui donner envie de s’impliquer dans cette quête. Maintenant, des mouvements révolutionnaires et des actes de rébellion se produisent désormais spontanément dans toute la galaxie. C’est la manière dont ces groupes s’unissent et le rôle de Cassian dans cette stratégie qui sont au cœur de l’intrigue de la deuxième saison. »

Et d’ajouter, concernant les 12 derniers épisodes qui montrent ainsi la transformation du personnage mais aussi de la rébellion et de l’Empire : « Quand on a défini le point de chute, on peut explorer les limites du cadre qu’on s’est fixé. On sait où on va, et c’est libérateur ».

L’idée de prendre congé du personnage à l’issue de la série a laissé une impression mitigée à Diego Luna, qui incarne Cassian Andor : « Je suis très fier de ce que nous avons accompli. Quand j’ai rencontré Tony pour parler de ce projet, l’idée était de créer quelque chose qui ait du sens dans cette galaxie bien connue et de proposer un principe différent. »

Kathleen Kennedy, productrice déléguée et présidente de Lucasfilm, renchérit : « Le succès de ROGUE ONE : A STAR WARS STORY nous a permis d’explorer de nouvelles pistes au sein de l’univers de Star Wars. La série ANDOR construite autour du personnage principal de ROGUE ONE : A STAR WARS STORY, a immédiatement intrigué Tony Gilroy et Diego Luna. Tous deux y ont vu l’occasion de créer une aventure captivante, avec des personnages attachants qui montrent toute la complexité de la rébellion sans craindre de s’attacher aux côtés plus ambigus et plus réalistes de cet univers. L’accueil extraordinaire réservé à la première saison nous a permis d’imaginer un deuxième volet plein d’action qui nous conduit directement aux prémices du premier film STAR WARS. »

La manière dont l’intrigue s’articule a eu de vastes répercussions sur le tournage. Pour Sanne Wohlenberg, l’une des productrices déléguées, le défi était de taille mais gratifiant : « On aime se compliquer la vie. C’est comme si on avait tourné huit films en cinq ans. Il y avait tellement à raconter ! Avec cette deuxième saison, Tony a vraiment eu tout le loisir de modifier la structure de la série pour répondre aux demandes de l’intrigue. Évidemment, cela implique davantage d’univers différents, de costumes, de choses à créer. Même si c’est amusant, c’est une logistique gigantesque, qui croît à mesure que la rébellion prend de l’ampleur. Au final, il n’était pas si évident d’assurer la cohésion et d’imbriquer toutes les pièces nécessaires à l’ensemble. »

L’ÉVOLUTION DES PERSONNAGES

Au début, Cassian est très éloigné du héros qui se sacrifie pour aider à voler les plans de l’Étoile de la Mort. Cependant, en tant que spectateur, nous savons ce que l’avenir lui réserve. Dans la première saison, il apprend à survivre et à faire des sacrifices au nom des causes qui lui sont chères. Après l’émeute sur Ferrix, il décide de rejoindre la rébellion, même s’il émet toujours quelques doutes. Diego Luna confesse : « Je pense qu’il a une idée beaucoup plus précise de la situation qu’il ne veut bien le reconnaître. Il se rend compte qu’il a un rôle à jouer dans tout cela sans pour autant avoir envie d’embrasser cette cause. Il ne réfléchit pas encore en termes de communauté de cœur : il doute toujours beaucoup et tente de comprendre ce qui se trame, mais sa vision reste encore très nombriliste. »

L’évolution de Mon Mothma, incarnée par Genevieve O’Reilly, est également conséquente puisqu’elle passe du statut de sénatrice à celui de cheffe de la rébellion. Cette deuxième saison a réservé beaucoup de surprises à l’actrice qui confie : « L’évolution de mon personnage m’a étonnée car elle a beaucoup de zones d’ombre. J’étais à la fois ravie de la voir tirer son épingle du jeu et touchée par les drames qui entourent l’ascension de la rébellion. Sa transformation était donc différente de ce que j’avais imaginé, ce qui rend le rôle encore plus intéressant. » Les sacrifices de Cassian et Mon Mothma sont de plus en plus conséquents au fur et à mesure que le temps passe. À la fin de la saison, leurs chemins se croisent enfin et l’équilibre des pouvoirs commence à ne plus jouer en faveur de l’Empire.

Le mystérieux Luthen Rael interprété par Stellan Skarsgård tire les ficelles de la coalition rebelle naissante. Il se fait de plus en plus insistant à mesure que l’Empire accentue sa pression, ce qui l’amène à prendre des décisions lourdes de conséquences.

Sa commandante en second, Kleya Marki (Elizabeth Dulau), prend quant à elle de plus en plus de responsabilités au sein de l’Alliance, et noue des pactes dangereux.

Bix - jouée par Adria Arjona - est quant à elle sur la voie de la guérison après s’être enfuie de Ferrix. La comédienne explique : « Pour Bix, la rébellion est une affaire personnelle. Des choses terribles lui sont arrivées dans la première saison et elle n’aspire qu’à se venger. Elle se veut impitoyable mais c’est tout le contraire qui se produit. Sa révolte est avant tout intime, personnelle. » Ses expériences au cours de la première saison influent sur sa relation avec Cassian et la rébellion. Les choix qu’elle fait la dépassent et les conséquences s’en feront durablement sentir.

L’intrigue de la deuxième saison tourne essentiellement autour des efforts déployés par la rébellion mais aussi de la montée en puissance de l’Empire et du rôle de certains individus dans les bouleversements qui secouent l’organisation du pouvoir dans la galaxie. En dépit de ses efforts, Dedra Mero (Denise Gough) n’a pas réussi à capturer Cassian Andor et les rebelles. Elle se voit donc confier une nouvelle mission mais sa foi dans la cause reste inébranlable. Syril Karn (Kyle Soller), l’officier dévoué du bureau de la Sécurité impériale, suit également une voie inattendue.

La deuxième saison revient par ailleurs sur la genèse de l’Étoile de la Mort et sur ce que l’Empire est prêt à sacrifier pour mettre en œuvre ce projet qu’Orson Krennic (Ben Mendelsohn) - l’inquiétant officier impérial de ROGUE ONE : A STAR WARS STORY - met un point d’honneur à livrer. Pour l’interprète du personnage, la lecture du scénario a été un moment fort de son retour dans la galaxie STAR WARS : « Ce que j’adore dans le travail de Tony, c’est qu’on est stupéfait dès le moment où on arrive sur le plateau. Il donne des motivations vraiment complexes à tous ces personnages, mais de manière très subtile. Le plus important pour moi, c’est de rendre justice à ce qu’il a écrit. »

Tony Gilroy conclut : « Une des choses que j’aime le plus sur cette série, c’est son ambition scénaristique et la grande diversité des personnages : on y croise des gens ordinaires, des seigneurs impériaux, des révolutionnaires passionnés… Nous disposons du temps nécessaire pour suivre les protagonistes des différents camps et pour comprendre les pressions incroyables auxquelles ils sont soumis. Des personnes de tous horizons, entraînées malgré elles dans la grande Histoire, prennent des décisions extraordinaires dont les ramifications sont terrifiantes à envisager. À qui peut-on faire confiance dans un monde où la trahison est monnaie courante ? Jusqu’où est-on prêt à se compromettre pour la cause que l’on souhaite défendre, et à se sacrifier pour un idéal qui ne surviendra peut-être pas de notre vivant ? L’évolution de Cassian Andor est le fil rouge de cette histoire, mais c’est sa relation aux autres personnages qui fait tout le sel de cette série. »

Écriture des scénarii : Tony Gilroy (ép. 1 à 3) Beau Willimon (ép. 4 à 6) Dan Gilroy (ép. 7 à 9) Tom Bissell (ép. 10 à 12)

Réalisation des épisodes : Ariel Kleiman (ép. 1 à 6) Janus Metz (ép. 7 à 9) Alonso Ruizpalacios (ép. 10 à 12)

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