Les coulisses de JURASSIC WORLD RENAISSANCE – 3ème partie : Les personnages et leurs interprètes
Article Cinéma du Mardi 24 Juin 2025

ZORA BENNETT - Scarlett Johansson

Cet ancien agent des forces spéciales, experte en extraction, est réputée être l'une des meilleures dans son domaine. Au début du film, la jeune femme se trouve à un tournant de sa vie personnelle et professionnelle. La promesse d'un gros salaire qui pourrait lui permettre de s’offrir une retraite confortable la pousse à accepter un contrat pour une grande entreprise pharmaceutique. Il s’agit d’obtenir l'ADN des plus grandes créatures ayant jamais marché, volé et nagé sur la planète. Mais ce qu'elle va découvrir au cœur de la jungle de l'Île Saint-Hubert où survivent les dinosaures va mettre à l'épreuve son courage et son code moral pour finalement lui offrir l'opportunité de se réinventer.

Dans le rôle de Zora, on retrouve Scarlett Johansson, deux fois nommée aux Oscars (pour MARRIAGE STORY de Noah Baumbach en 2019 et JOJO RABBIT de Taika Waititi en 2020), une actrice à la palette extrêmement variée, qui a notamment interprété de la tueuse à gages Natasha Romanoff alias la Veuve Noire, figure emblématique de l'univers cinématographique Marvel.

Fan de la franchise JURASSIC depuis son enfance, la comédienne, tout comme l’intrépide chasseuse de dinosaures qu'elle incarne à l’écran, s'était donné pour mission de décrocher un rôle dans RENAISSANCE. « Je rêve de faire partie de la famille JURASSIC depuis toujours », confie-t-elle. « JURASSIC PARK est l’un de mes premiers souvenirs de cinéma. Ça fait 15 ans que je suis chaque nouvel opus de la franchise JURASSIC. Et à chaque fois que j'apprenais qu'un nouveau film se faisait, je contactais la production pour préciser que j'étais disponible et intéressée, mais ça ne donnait rien ! ».

Cette fois, la célèbre comédienne n’a rien laissé au hasard et a appelé elle-même Steven Spielberg dès les premières rumeurs de RENAISSANCE pour le rencontrer dans les bureaux new-yorkais de sa société de production Amblin : « Je lui ai demandé une entrevue, juste le temps d’une petite discussion, en espérant bien sûr qu'il évoque la franchise JURASSIC ou que je puisse y faire allusion. Nous avons discuté pendant des heures et, au beau milieu de la discussion, j'ai lâché : "Steven, j'ai tellement envie de jouer dans ce nouveau JURASSIC WORLD. Je le ferais, quitte à ne jouer qu’un personnage qui meurt dans les cinq premières minutes ! C'est mon rêve d'enfant ! Laisse-moi jouer dans le film ! Je ferai un truc super !" ».

Quand Gareth Edwards a rejoint l’équipe et appris que Scarlett Johannson se battait pour intégrer le casting du film, sa réaction a été immédiate : « Je participais à une réunion avec Steven et les dirigeants du studio. Plusieurs noms circulaient à propos du rôle de Zora, jusqu’à ce que Steven ne dise : ‘Tu sais, Scarlett Johansson me harcèle depuis des mois pour jouer dans un film de la saga JURASSIC. Chaque fois que je la vois, elle ne parle que de ça.’ Je me suis aussitôt dit : “Pourquoi chercher ailleurs ? On appelle son agent tout de suite, ce serait parfait !” ».

En tant que fan et connaisseuse de la franchise, la lecture du scénario de David Koepp a emballé la comédienne. « C’était comme un classique de la franchise JURASSIC, un récit de survie aussi haletant que captivant, mais contrebalancé par des enjeux individuels passionnants », explique Scarlett Johansson. « Je n’ai pas arrêté de sourire tout au long de ma lecture, tellement c'était imaginatif, amusant et drôle ». Elle a tout de suite pensé à des détails pour donner corps à Zora et a collaboré avec le scénariste, pour les intégrer au récit : « Zora est une tueuse à gages, elle porte avec elle la densité d’un passé compliqué marqué par une blessure profonde, il était donc important pour moi que le spectateur puisse y croire. J'ai pensé que tout cela pouvait être suggéré en donnant à ce personnage l’opportunité de se trouver à un tournant de sa vie, prête à faire un choix. Elle fait face à des enjeux personnels très forts. C'est ce dont David et moi avons beaucoup parlé. Que manque-t-il à la vie de Zora ? Elle qui a fait tant de sacrifices pour les autres, qu'est-elle prête à faire pour elle-même ? ».

Même si Scarlett Johannson, forte de ses vingt ans d'entrainement pour jouer les héroïnes de films d'action, a su apporter son expérience au film, elle a cependant dû ajouter une nouvelle compétence à son éventail de capacités : la descente en rappel. « Au fil de ma carrière, j'ai bénéficié d’une formation intensive au maniement des armes et à l'entraînement militaire » explique-t-elle. « Jeune comédienne, je n'aurais jamais pensé, que ce serait un prérequis à mon métier, mais en fait ça s’est avéré utile. J’ai pu accumuler ainsi un large éventail de compétences, que ce soit au niveau des chorégraphies des combats ou du maniement de différentes armes ».

La cascadeuse MICKEY FACCHINELLO (WONDER WOMAN de Patty Jenkins en 2017, BLACK WIDOW de Cate Shortland en 2021), est la doublure cascade de Scarlett Johansson depuis longtemps, et connait donc parfaitement son langage corporel et son jeu. Elles ont travaillé ensemble avec l'équipe de cascadeurs du film sur la conception et l'exécution des nombreuses séquences d'action. La célèbre actrice souligne :« La collaboration avec Mickey m’est très précieuse, car elle rend mon temps de préparation au rôle aussi rigoureux physiquement que les recherches que je fais pour rendre crédible la vie intérieure du personnage ».

Le résultat, selon le réalisateur, était spectaculaire : « Scarlett était parfaite. Elle sait tout faire : En plus du charme et de l’intelligence elle possède une grande profondeur émotionnelle qui ne l’empêche pas d’exceller dans l'humour ». Il salue également le sens de l’initiative aussi humain que professionnel de la comédienne qui a su développer et cultiver l’entente entre les comédiens au sein de la distribution, une camaraderie qui a perduré tout au long d'un tournage physiquement exigeant. Il se rappelle :« Au début du tournage, Scarlett a loué un bateau où elle a invité les acteurs à passer le week-end avec elle. J'ai ensuite remarqué une énorme différence dans leurs interactions. Ils sont revenus beaucoup plus soudés, une vraie famille, et ça se voit vraiment à l'écran. C'était intelligent de sa part, en tant que figure de proue du film, de rassembler tout le monde ainsi ».

De son côté la comédienne avoue avoir a été tout aussi impressionnée par la vision cinématographique et le talent de meneur d’équipe son réalisateur : « Gareth possède une grammaire visuelle incroyable. Il visualise le film dans son ensemble, son imagination est magnifiquement structurée et il est capable de vous expliquer ce à quoi la scène va ressembler et comment y arriver. C'est très rare. Je n'ai travaillé qu'avec quelques réalisateurs dans ma carrière qui possédaient ce genre de vocabulaire visuel. Il ne s’éparpille pas et possède une manière de procéder très personnelle, ce qui aboutit à une narration unique. Il a une attitude très saine dans le travail : il sait être discret, avec un grand sens collaboratif et il est toujours prêt à répondre aux questions. J'ai adoré partager avec lui le fait que, pour nous deux, c’était vraiment un rêve qui se réalisait ».

DUNCAN KINCAID - MAHERSHALA ALI

Ce mercenaire qu’on trouve plus volontiers dans son QG de Paramaribo, au Suriname, dans un bar de bord de mer où il passe son temps à jouer aux cartes en sirotant des Bloody-Marys sous un plésiosaure empaillé, est aussi le capitaine de l'Essex, un patrouilleur militaire aussi furtif que suréquipé, sur lequel il est à la tête d’un équipage de baroudeurs de confiance. Ami de longue date de Zora avec qui il travaillait dans l'armée, il porte comme elle, la douleur d’un deuil récent. C’est ainsi qu’il accepte d'assurer le transport et la sécurité de l'expédition sur l'Île Saint-Hubert, moyennant tout de même une somme conséquente. Mais il va trouver en chemin une nouvelle raison de mener à bien sa mission après le sauvetage en mer de la famille Delgado, un évènement qui va lui permettre de saisir la seule occasion capable d’apaiser la douleur profonde qui le tenaillait jusque-là.

Pour donner vie à Duncan, le réalisateur Gareth Edwards a choisi l’acteur récompensé aux Oscars pour ses interprétations dans MOONLIGHT (Barry Jenkins, 2016) et GREEN BOOK (Peter Farelly, 2019), et nominé aux Emmy Awards pour des séries telles que House of Cards (créée par Beau Willimon, 2013-2018), True Detective (créée et écrite par Nic Pizzolatto, 2014-2025), ou Ramy (de Ramy Youssef, 2019-22). Le réalisateur du film souligne : « Mahershala inspire immédiatement, entre autres qualités, intégrité et authenticité. Il a à son actif une liste de films aussi impressionnante que son implication artistique et il est connu pour réussir tout ce qu’il touche. Il me rappelle pourquoi je me suis lancé dans le cinéma et comment les films que j'aime, comme LES DENTS DE LA MER, peuvent être tout à la fois artistiques et commerciaux. Il n’y a aucune incompatibilité ».

Quant à Mahershala Ali, il a trouvé dans son propre foyer une bonne raison d’intégrer la distribution de RENAISSANCE : « C’était l'opportunité de jouer enfin dans un film que ma fille pourrait aller voir. » confie l’acteur, ajoutant au passage que la possibilité de s’emparer d’un type de rôle qu’on lui proposait rarement était aussi séduisante. « Le rôle de Duncan est différent de ceux que j'ai été amené à interpréter ces dernières années. C’est un pirate des temps modernes, mais au grand cœur. Il est toujours en mouvement, et animé par des objectifs clairs. En tant qu'acteur, j'étais ravi de me plonger dans sa psyché et de l'incarner. Je n'avais pas eu l’occasion de lire beaucoup de scénarii d'aventure jusque-là, mais celui-ci m'a semblé être une expression palpitante du genre ».

Le tournage de RENAISSANCE a donc pris des allures de véritable aventure pour le comédien. La Thaïlande, qui a servi de décors pour les extérieurs en bord de mer que ce soit pour le QG de Duncan que pour l'île Saint-Hubert, s’est avérée pour l'acteur, comme pour le reste de l’équipe, une source d’énergie autant que d’aléas à surmonter : « J’ai trouvé la Thaïlande stupéfiante, apaisante et incroyable. Et même si par certains aspects ce n’était pas toujours si facile. La Thaïlande est un pays extraordinairement humide et chaud. Ça vous donnait parfois l'impression d'être cuit de l'extérieur ! Ça fourmillait de toutes sortes d'animaux, de bestioles et d'insectes, là où nous tournions. En plein milieu d’une scène, il n’était pas rare de voir des singes escalader une falaise ou un serpent traverser une rivière. Il y avait aussi des chauves-souris et des scorpions qui volaient et rampaient autour de nous. Une atmosphère aussi vibrante que palpitante qui, d'une certaine manière, a participé à nous plonger dans l’aventure. Je sais que cela m'a beaucoup nourri en tant qu'acteur, et apporté beaucoup en tant qu'être humain. Qui a la chance de faire ça ? J’ai pu vivre cette aventure à une étape avancée de ma vie, et c'était une merveilleuse une bénédiction ».

Le tournage des scènes sur le plateau où avait été recrée le bateau Essex s’est avéré tout aussi stimulant. Le navire avait été monté dans un bassin d'eau extérieur dans les studios de Malte. Le comédien se souvient : « Malte n’aura été qu’une longue cascade ininterrompue. On devait jouer sur cette plateforme dotée de vérins que l’équipe des effets spéciaux contrôlait à distance et secouait dans tous les sens, tout en nous en bombardant avec des canons à eau et des ventilateurs géants. Ils ne nous ont pas épargnés et nous ont vraiment donné la sensation de nous retrouver sur un bateau avançant en pleine mer ! »

Le réalisateur Gareth Edwards ne tarit pas d’éloges à propos de la persévérance et de l’engagement dont l’acteur a su faire preuve que ce soit vis-à-vis de la difficulté des scènes elles-mêmes ou, d’un point de vue plus humain, envers ses collègues. Il développe : « Mahershala est un homme d’une profondeur incroyable. Il donne tellement, que ce soit pour ses propres répliques ou quand il n’a qu’à réagir à celles de quelqu'un d'autre. Le montage devient plus riche car ses prises, qui sont aussi différentes et excellentes les unes que les autres, rendent le choix difficile ! On pourrait faire un court métrage entier à partir des réactions de Mahershala. C’est fascinant de le regarder et se demander ce à quoi il peut être en train de penser ».

DR. HENRY LOOMIS - JONATHAN BAILEY

Ancien élève du Dr Alan Grant (Sam Neill), héros de la franchise, et paléontologue spécialisé dans les dinosaures les plus imposants, Henry Loomis rejoint l'expédition, attiré par l'espoir de guérir des maladies et la chance de voir enfin des dinosaures vivant dans des conditions proches de leur biotope originel. Il va se lier d'amitié avec Zora et constituer un atout précieux pour l'équipe, lors de leurs interactions très rapprochées avec les dinosaures. Il également va devenir la voix de leur conscience quand ils vont découvrir les secrets qui se cachent derrière cette aventure et les aberrations mutantes qui peuplent l'île.

L’acteur britannique récompensé au théâtre pour ses prestations depuis la plus tendre enfance, et récemment devenu star du petit et du grand écran, débarque dans RENAISSANCE grâce à son interprétation du prince Fiyero, dans WICKED qui lui a assuré, à l’instar du film, une renommée mondiale. Le réalisateur du film nous confie : « Jonathan a un sens de l'émerveillement et de l'excitation très enfantin, il était donc parfait pour ce personnage de paléontologue, véritable rat de bibliothèque, qui n'a jamais vu un seul dinosaure à l'état sauvage. Il a cette lueur dans le regard et cette capacité à être passionnant quoi qu’il dise, qui est le propre des acteurs rompus à la scène et ce qui est très important pour un personnage qui doit expliquer aux autres personnages, ainsi qu’au public, les aspects les plus scientifiques du film. Il est capable de vous captiver pendant des scènes entières. En tant que réalisateur, on finit par beaucoup s'appuyer sur lui, y compris dans les scènes où il ne parle pas ».

Comme Gareth Edwards, Jonathan Bailey a grandi en regardant les films de Spielberg et, comme sa partenaire à l'écran Scarlett Johansson, pour lui aussi JURASSIC PARK a été l’une des expériences les plus marquantes de son enfance, à l’origine de sa passion pour le cinéma. Il nous raconte en riant : « J'avais cinq ans quand ma famille m'a emmené voir JURASSIC PARK, un choix discutable de la part de mes parents, puisque le film était interdit aux moins de 13 ans ! Je me souviens l’avoir vécu comme une expérience spirituelle, non seulement à cause du côté fantastique du film, mais aussi grâce à l’évocation du rapport que le monde moderne entretient avec le passé ou la nature. Les personnages étaient si vivants et si amusants, l’action si tendue, grâce à la patte de Spielberg, que c'était un somptueux moment d'évasion. Et la musique de John Williams ! Comment peut-on faire un classement des musiques de John Williams, elles sont toutes meilleures les unes que les autres ? Je suis littéralement payé pour le dire ici et maintenant, mais je pense que celle de JURASSIC PARK est la meilleure de toutes ! (rires) ».

L’acteur dont le personnage reprend le flambeau d’Alan Grant (interprété par Sam Neill) dans JURASSIC PARK, se dit honoré de représenter le paléontologue, héros de la nouvelle génération de la franchise. Il nous confie : « Reprendre le flambeau d'Alan Grant c’est très spécial. De même que jouer Henry, qui incarne l'amour de la nature et le perpétuel émerveillement qu’elle peut susciter et qui ne cesse de nous émerveiller, était un vrai plaisir. Le scénario de David Koepp était passionnant, plein d’idées fascinantes. Il a touché une corde sensible chez moi, en jouant sur le côté un peu psycho rigide que je peux avoir ».

Les nombreuses scènes que partagent Henry et Zora ont amené Jonathan Bailey à développer une profonde admiration pour Scarlett Johansson, et il se souvient parfaitement de leur premier jour de tournage ensemble : « On devait sauter par-dessus une clôture électrique, et lancés en pleine action, j'ai soudain réalisé que le passage d’une clôture électrique était un des éléments emblématiques de la franchise JURASSIC. J’ai regardé Scarlett sauter par-dessus la clôture, en véritable héroïne de film d'action et je me suis dit que j’étais en train de contempler le symbole le plus emblématique la franchise ». Une autre scène qui lui a donné le sentiment d'être un véritable héros de films d'action était tournée lors du tournage sur L'Essex : « Nous avons dû tourner une scène où Henry doit ramener Zora dans le bateau d’où elle est tombée », nous raconte le comédien, « J'étais bombardé par des canons à eau, sur un bateau qui chavirait, et l'enfant en moi, qui n'est jamais très loin pour être honnête, hurlait de joie. Ce furent les trois minutes les plus ‘‘Spielbergiennes’’ de ma vie ! ».

Cela dit, le tournage de RENAISSANCE était loin d’être de tous repos pour l’acteur. Il avoue avoir dû lutter contre le vertige lors des scènes de descente en rappel le long d'une falaise : « J'ai réussi à faire en sorte que personne ne s'en aperçoive. Mais c’était compter sans les serpents… ». Il nous raconte : « Quand on fait un film, on veut autant que possible s’immerger dans son univers. Et c’est sûr que ça marche BIEN mieux avec de l'eau jusqu'à la taille, spécialement quand elle est infestée de serpents, et que vous êtes entouré de dresseurs qui sont là pour vous rassurer, mais qui vous balancent aussi des trucs comme : "Attention à celui-là, si vous vous faites mordre, c’est fini en moins de dix secondes." Le genre de moment où vous vous figez dans un tout petit ‘‘ pardon ?’’ … Mais ce sont des moments qui nourrissent les sensations fortes qui sont emblématiques des films JURASSIC, et c’était inspirant de voir comment tout le monde était déterminé à relever ces défis. Quand on se retrouve dans ces lieux extraordinaires mais difficiles, et qu'on voit à quel point les acteurs, tout comme les techniciens s'investissent, ou le réalisateur lui-même se mouiller avec sa caméra, ça vous soude une équipe entière. Je n'avais jamais vécu une expérience comme celle-ci sur un plateau auparavant. C'était extrêmement stimulant, et j'espère que ma prestation sera à la hauteur de l'excitation que procurera le film au public ».

MARTIN KREBS - RUPERT FRIEND

Employé par le géant pharmaceutique ParkerGenix, c’est lui qui recrute Zora pour infiltrer l'Île Saint-Hubert et récupérer l'ADN des dinosaures pour ses patrons, fabricants de médicaments. Son instinct de survie est aussi bien à la hauteur de son altruisme que de sa loyauté envers l'entreprise qui l’emploie : il espère sincèrement trouver un remède contre les maladies cardiaques et entend bien que ParkerGenix soit la seule entreprise à pouvoir en tirer profit, bien résolu à livrer la marchandise sans aller en prison, ni mourir, déterminé à réussir par tous les moyens, au point de cacher à Zora et à son équipe l'ampleur réelle du danger que recèle l'Île Saint-Hubert.

Rupert Friend est devenu célèbre en interprétant M. Wickham dans l'adaptation d'ORGUEIL ET PREJUGÉS (Joe Wright, 2005), mais également grâce à son interprétation de l'espion Peter Quinn dans la série d'espionnage Homeland (Howard Gordon et Alex Gansa, 2011-20) pour Showtime qui lui a valu une nomination aux Emmy Awards, ou à celle du Grand Inquisiteur Sithy dans Obi-Wan Kenobi (la série de Joby Harold et Hossein Amini, 2022) pour Disney. Gareth Edwards se souvient :« Il y a une scène en particulier où le travail de Rupert m'a vraiment bluffé. C'est une scène dans Homeland où il attend une réunion au cours de laquelle il doit convaincre des personnes importantes de quelque chose d’encore plus important. Il n'y a pas de dialogue, on le voit simplement réfléchir et ressentir, et c'est captivant. C'est difficile pour un acteur d'entraîner le public dans son monde intérieur. Quand j'ai vu ça, je me suis dit : "OK, ce type est en tête de ma liste" ».

Martin Krebs est un agent secret d'élite digne de l’univers d’Homeland. Son interprète nous explique : « Après avoir longtemps bourlingué dans les services secrets, ou paramilitaires, ou peut-être même les deux, il est aujourd'hui employé par une Big Pharma. Son travail consiste à évoluer dans l'ombre entre le monde de la FDA, celui des tests de médicaments et de leur financement, et celui, un peu moins légal, de l'obtention de matériaux de base ».

Le comédien cite également James Bond comme référence pour son personnage, faisant preuve d’ironie, sachant qu’il a été évoqué comme candidat potentiel pour incarner 007 dans les futurs JAMES BOND. Le réalisateur se souvient : « Un jour, aux costumes, on cherchait le ton juste pour Krebs. Rupert a enfilé une chemise, et j'ai plaisanté : “un vrai James Bond, non ?” Je pense que Rupert s'en est vraiment inspiré. Une stratégie qui a contribué à donner à un personnage potentiellement méchant de belles nuances et une certaine complexité. Mais son principal atout c’est juste qu’il est lui-même. On ne peut pas le détester. Quoi qu'il fasse, Une part de vous ne peut s’empêcher de vraiment l'apprécier ».

Les personnages de RENAISSANCE ont tous différentes facettes, que les acteurs étaient impatients d'assumer. « Nous voulions tous que nos personnages semblent réalistes avec une belle épaisseur, sans être réduits à des archétypes de bons ou de méchants », explique le comédien, qui a étroitement collaboré avec le réalisateur le scénariste pour affiner les motivations de Krebs et en éliminer toute superficialité. « Aucun de ces personnages n'est qu’un simple psychopathe qui cherche volontairement à traumatiser les gens. Ce n'est pas le genre de film que nous faisons », précise-t-il. « C’est l'histoire d'un groupe de personnes talentueuses qui se lancent dans une expédition extrêmement dangereuse et totalement illégale afin de rendre le monde meilleur. Leurs différences résident dans ce qu’ils sont prêts à faire afin de protéger la mission pour atteindre un objectif relativement noble, et ces choix, aussi différents qu’ils soient, ont des conséquences qui sont parfois troublantes ».

Comme ses partenaires, il a adoré jouer les scènes d’action de RENAISSANCE : « J'adorais l’aspect physique de ce que nous faisions. J'ai pu réaliser la plupart de mes cascades, qui consistaient principalement à me jeter d'une rampe, d'une falaise, d'un escalier, ou à me faire attraper par un engin volant censé avoir la taille d'un gros oiseau de proie. C'était vraiment amusant. J'ai même été recouvert de cadavres à un moment ! »

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