Galactus et les ennemis des 4 Fantastiques : Premiers pas
Article Cinéma du Lundi 11 Aout 2025
Galactus - qui a fait son apparition en 1966 dans le n°48 des 4 Fantastiques - est l’une des créatures cosmiques les plus puissantes et les plus redoutables de l’univers Marvel. Surnommé le Dévoreur de mondes, Galactus n’est pas un méchant dans le sens traditionnel du terme, mais une force de la nature intergalactique qui doit engloutir des planètes pour survivre. Pour Ralph Ineson, qui interprète le personnage, Galactus est un jardinier cosmique : « C’est un personnage qui agit par nécessité. Il veille sur l’équilibre de l’univers mais n’a que faire des sentiments et réflexions des êtres mortels qui vivent sur les planètes qu’il dévore. » Dans LES 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS, Galactus prend conscience qu’il y a une forme de vie intelligente sur Terre grâce aux dernières découvertes de Reed Richards. Une fois que le colosse a décidé de faire de la Planète Bleue son prochain repas, la Surfeuse d’argent alerte l’humanité du danger. C’est alors que nos héros interviennent. Pour faire ressentir le gigantisme de Galactus, Ralph Ineson s’est attaché à l’idée de démesure et de puissance. Il a cherché à avoir une respiration plus profonde en s’essayant à une démarche proche du yoga. Pour se représenter concrètement la force titanesque de Galactus, le comédien a visionné des vidéos de catastrophes naturelles à l’instar de tsunamis et de tornades. Mais c’est avant tout sa voix qui donne au personnage toute sa présence. Il indique : « J’ai naturellement la voix grave. Mais avec ce personnage, j’ai pu la moduler encore plus pour qu’on ait le sentiment que Galactus n’a pas prononcé un mot depuis des millions d’années. Comme si sa voix très rauque avait du mal à se remettre en marche et qu’elle traduisait sa lassitude et son âge immémorial. »
La création du costume de Galactus a représenté un sacré défi pour la chef-costumière Alexandra Byrne et son équipe, non seulement en raison du gabarit de l’armure, mais aussi de sa complexité. D’abord conçue à l’échelle moyenne d’un être humain, elle a été ensuite considérablement agrandie grâce à la magie du cinéma afin de mieux correspondre à la démesure du personnage. Ryan Meinerding, à la tête du développement visuel de Marvel, envisageait Galactus et son armure comme un vaisseau spatial à part entière. Ce postulat l’a aidé à concevoir la créature : à ses yeux, le géant était à la fois un être vivant et un gigantesque vaisseau. Au bout du compte, le costume est l’un des plus grands et des plus richement détaillés jamais conçus. Le personnage a été quasiment filmé comme une maquette, ce qui nécessitait un important éclairage pour la parfaite mise en valeur de chaque élément. Pour autant, ce surcroît de lumière augmentait sensiblement la chaleur sur le plateau si bien que le costume de Ralph Ineson était équipé d’un système réfrigérant intégré, destiné à garder son corps à température constante.La chef-maquilleuse/coiffeuse Elizabeth Yianni Georgiou a également relevé un autre défi. Pour préserver la dimension humaine de Galactus, elle a fait appel à des tons or et vert foncé chatoyants afin que le mélange de maquillage traditionnel et d’effets visuels s’harmonisent au mieux avec le teint de la peau du personnage et son costume.
La Surfeuse d’argent, avec sa présence métallique et éthérée, dégage force, mystère et intrépidité. Messagère de Galactus, elle parcourt le cosmos à la recherche de planètes riches et vulnérables pour satisfaire l’insatiable géant. Mais elle ne semble pas prendre de plaisir à sa mission ingrate. Julia Garner, qui campe ce personnage insaisissable, dit d’elle : « Elle est posée mais peut aussi se montrer indifférente car elle ne veut pas dévoiler ses cartes trop vite. En tant que messagère, elle se contente de transmettre des informations factuelles sans se laisser embarquer dans des conversations hasardeuses. » Pour autant, l’apparence mystérieuse de la Surfeuse d’argent renferme une histoire complexe. Julia Garner poursuit : « Quand on réprime ou censure un sentiment, il finit toujours par rejaillir à la faveur d’un événement, comme si on ouvrait la boîte de Pandore. J’ai trouvé cette approche extrêmement intéressante pour une actrice. Ça rendait le personnage incroyablement complexe à interpréter. » Pour son premier jour de tournage, Julia Garner a joué la scène où la Surfeuse d’argent - que le monde découvre à cette occasion - transmet un message glaçant aux New-yorkais. Par une nuit froide et venteuse de novembre, la comédienne s’est ainsi retrouvée perchée au sommet d’une tour à près de 10 m au-dessus du sol, surplombant quelques 300 figurants, sur un des plateaux extérieurs de Pinewood. L’actrice reconnaît que la planche de surf mythique enrichissait son jeu : « C’est incontestablement un prolongement de sa personne. Sa posture et sa manière de surfer en disent long sur son humeur et son état émotionnel. Quand elle est contrariée, ses mouvements sont sans doute plus désordonnés. À l’inverse, quand elle est calme et posée, elle surfe de manière plus stable. » Pour se préparer au rôle, Julia Garner a également appris le zenn-lavian, une langue créée spécialement pour le film.
Harvey Elder - l’Homme-Taupe - est un ancien ennemi des 4 Fantastiques, mais ils ont conclu une trêve fragile depuis déjà quelque temps. Scientifique brillant rejeté pour son physique et ses idées, l’Homme-Taupe trouve un peu de réconfort auprès des Moloïdes, créatures mutantes qui vivent sous la terre. Dans LES 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS, la relation entre Harvey et Sue Storm s’appuie sur leur respect mutuel et certaines affinités. Pour les auteurs du film, c’était un pari stimulant de réinterpréter l’Homme-Taupe, personnage de méchant de la bande dessinée, afin qu’il soit crédible et attachant tout en restant fidèle à ses racines littéraires. Il porte par conséquent des vêtements du quotidien parfaitement réalistes. Paul Walter Hauser, qui campe ce personnage excentrique, a beaucoup aimé le costume : « On m’a fourni tout ce dont je pouvais rêver en tant que fan, des gants à la cape de fortune. Tous ces accessoires me donnaient le sentiment d’avoir été déjà portés, à travers leur texture, leur apparence, leur odeur. C’était très utile pour fouiller un personnage. » Et de poursuivre : « Il y a bien quelques moments spectaculaires mais au bout du compte, j’ai voulu que l’Homme-Taupe soit ancré dans la réalité. Il me fait penser à un personnage jamais content issu du passé, à un proviseur grincheux, à un voisin avec qui on ne s’entend pas ou à un politicien pour qui on ne voterait jamais. C’est vraiment dans cet esprit que je l’ai joué. »
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