Par Pascal Pinteau

Cars Road Trip aux Walt Disney Studios

Les nombreux fans des voitures vivantes de Pixar peuvent les retrouver dans l’aire Worlds of Pixar des Walt Disney Studios. En effet, l’attraction Crush Coaster inspirée du MONDE DE NEMO, l’aire des manèges thématisées TOY STORY, puis le décor parisien de l’attraction RATATOUILLE (que nous avions chroniquée lors de son ouverture) sont prolongés par de jolis décors de Radiator Springs, la petite ville rurale dans laquelle se déroule le premier volet de CARS, et par l’attraction Cars Road Trip, astucieuse rénovation de ce qui fut au début du parc un voyage en tram sur le thème des coulisses du cinéma. Rappelons qu’il ne présentait aucun décor ayant servi au tournage d’un film, contrairement au célèbre « tram tour » des vrais studios de cinéma Universal d’Hollywood dont il s’inspirait, mais des accessoires et véhicules de films et séries, placés le long du trajet. A présent, si l’on monte toujours dans le tram initial, on part en ballade sur une route évoquant la fameuse Road 66 qui traverse les USA de part en part, jalonnée d’effigies des sympathiques voitures de la saga. Malheureusement, elles sont inertes. On aurait aimé les voir bouger, même avec des animations simplifiées des yeux et des bouches, pour correspondre aux dialogues des personnages diffusés lorsque l’on passe devant eux. Dommage que le budget alloué à cette thématisation n’ait pas été plus important et n’ait pas permis d’utiliser au moins deux ou trois animatroniques. Autre problème conceptuel du parcours, les panneaux dont les affiches laissent croire que l’on va arriver dans des décors amusants, comme ce « garage des fantômes » d’où s’échappent des voitures spectrales…alors que rien de tel n’a été construit le long de la route ! D’où un quiproquo et une déception qui renforcent le sentiment d’une réalisation au budget trop modeste…Heureusement, le tram arrive ensuite à l’ancien « Catastrophe Canyon », dans lequel le poids lourd subissant un séisme, un incendie de canalisation d’essence, et le déferlement des flots est devenu un camion Pixar. Là c’est un plus. Les effets dignes d’un film catastrophe sont toujours aussi spectaculaires et amusants, et l’ajout de la thématique CARS fonctionne parfaitement. Au final, Cars Road Trip est une attraction à ne pas manquer, et permet de passer un moment agréable en restant assis pendant une quinzaine de minutes. C’est l’occasion de se divertir tout en profitant d’une pause très appréciable lors d’une visite du resort de Disneyland Paris !

Disney Adventure World : l’horizon 2026

Disneyland Paris a marqué son 33e anniversaire en partageant de nouvelles images et informations sur la transformation des actuels Walt Disney Studios, qui deviendront Disney Adventure World en 2026, à l’ouverture du nouveau land World of Frozen. Espérons qu’il sera complété par le sous-titre français « Le Monde de La Reine des Neiges », puisque l’immense majorité des visiteurs français ne connaissent pas le titre original anglais de la saga, FROZEN ! L’étape initiale de cette transformation a été l’accès couvert du parc, World Premiere, un joli panorama hollywoodien que nous vous avons décrit dans la précédente partie de cet article. Le parc verra aussi la construction prochaine d’une nouvelle attraction familiale inspirée du film Pixar LA-HAUT, puis, dans un second temps, celle de toute une aire reconstituant l’univers du long métrage animé LE ROI LION. Ces annonces interviennent dans le cadre d’un plan de transformation majeure du resort de Disneyland Paris, porté par un investissement de 2 milliards d’euros notamment dédié à l’extension du Parc Walt Disney Studios, qui fut annoncé en 2018. Au terme de cet ambitieux projet d’extension, plus de 90% de l’offre d’origine des Walt Disney Studios aura alors été renouvelée, et sa surface de superficie quasiment doublée.

Un nouveau manège inspiré de LÀ-HAUT destiné aux jardins de la promenade Adventure Way

« L’Aventure, c’est extra ! ». Le mantra du film d’animation Disney-Pixar LÀ-HAUT sera probablement présent à l’esprit des visiteurs de Disney Adventure World qui pourront virevolter dans les airs à bord d’un carrousel volant offrant une vue panoramique en hauteur des espaces verts d’Adventure Way. Cette expérience combinant le charme des attractions familiales à l’univers coloré de LÀ-HAUT, sera située en face du manège Raiponce Tangled Spin, en construction au sein d’Adventure Way. Ces deux expériences familiales enrichiront la découverte de cette promenade mêlant un écrin de verdure à une architecture art nouveau d’inspiration européenne. Les jardins d’Adventure Way célébrant les histoires Disney et Pixar comme Raiponce ou Toy Story deviendront un lien naturel entre le parc actuel et les nouveaux mondes immersifs à découvrir. Ces espaces verdoyants et fleuris hors du temps inviteront à la détente et la rêverie, avant de plonger dans les aventures spectaculaires des univers de LA REINE DES NEIGES et du ROI LION.

Outre ces divertissements, Adventure Way comprendra également le restaurant avec service à table The Regal View Restaurant & Lounge, proposant aux visiteurs de rencontrer les Princesses Disney. Ce sera aussi le lieu idéal pour assister au nouveau spectacle nocturne se déroulant le soir au-dessus du lac central Adventure Bay. Ce show mêlera e?crans d’eau, fontaines animées, effets spe?ciaux et chore?graphies aériennes de drones jamais vues. Les équipes Spectacle de Disneyland Paris ont déjà commencé à tester ces innovations.

Les jardins thématiques d’Adventure Way s’étoffent jour après jour grâce à un travail paysager impressionnant : plus de 1000 arbres minutieusement sélectionnés par les Imagineers Disney dans des pépinières européennes ont été plantés dans le cadre de l’extension du parc, en plus des 100 000 arbustes et bosquets qui composeront ce décor onirique.

De son côté, le jardin TOY STORY a récemment accueilli deux statues de Woody et Jessie, alors que l’attraction Raiponce Tangled Spin a déjà reçu ses embarcations, inspirées des barques vues dans la scène des lanternes du film d’animation des studios Disney RAIPONCE. Mandy Moore, la voix originale de Raiponce en anglais, a spécialement enregistré différentes annonces sonores pour Raiponce Tangled Spin, ajoutant une touche supplémentaire d’authenticité à l’expérience des visiteurs anglo-saxons.

Un chantier titanesque

Maitres d’œuvres, ingénieurs, paysagistes, et autres collaborateurs créatifs : tout au long de l’année, les équipes de Walt Disney Imagineering Paris se mêlent aux plus de 800 ouvriers qui œuvrent sur le chantier de Disney Adventure World, pour donner vie aux nouveaux mondes à découvrir à partir de 2026. Dans l’aire de World of Frozen, la Montagne du Nord qui culmine à 36 mètres de haut est terminée, créant une nouvelle ligne d’horizon spectaculaire pour le parc. 400 tonnes de métal composent sa structure recouverte de bêton sculpté et peint à la main. De la patine aux textures d’algues, en passant par le choix des pavés, luminaires, et la construction de bateaux grandeur nature, le souci du détail cher aux Imagineers Disney se prolonge dans la réalisation des façades du royaume d’Arendelle, ainsi que de son fjörd et sa forêt avoisinante, permettant de plonger les visiteurs au cœur de l’univers de LA REINE DES NEIGES. À l’intérieur de l’attraction principale, Frozen Ever After, les travaux se poursuivent, avec l’installation des décors et la programmation des plus de 30 figures animées, dont notamment les figures Audio-Animatronics® dernière génération que pourront découvrir les visiteurs durant leur aventure. Au-delà de la narration d’histoires, fondamentale dans l’expérience des parcs Disney, l’architecture environnante, les technologies de pointe, mais également l’horticulture, la signalétique ou encore la musique et les spectacles contribueront à créer un monde imaginaire plus vrai que nature lors de la découverte de Disney Adventure World en 2026.

La future attraction dédiée au ROI LION

En août 2024, lors de la convention D23, Disneyland Paris a annoncé la construction du premier monde immersif entièrement dédié à l’un des films d’animation Disney les plus populaires dans le monde et notamment en Europe : LE ROI LION. Ce nouvel univers, qui ouvrira après World of Frozen et dont les travaux commenceront à l’automne 2025, accueillera une attraction majeure mêlant sensations aquatiques et personnages audio-animatronic de dernière génération. Les visiteurs seront plongés au cœur de la Terre des Lions pour suivre les aventures de Simba, au rythme des chansons emblématiques du film de 1994. Accédant aux caves sous le majestueux Rocher des Lions haut de 37 mètres, petits et grands prendront place dans des barques et se lanceront dans un voyage poétique, amusant et sensationnel au cœur des scènes et paysages iconiques du fameux film d’animation. Ce parcours sera jalonné de plusieurs descentes de chutes d’eau, dont la plus vertigineuse culminera à 16 mètres de hauteur.

Une conception éprouvée de longue date

Les premières illustrations de l’attraction, tout comme la maquette de cette future aire du parc présentée par le département Imagineering, indiquent qu’elle sera basée sur la structure et le fonctionnement de l’attraction de type « log flume »nommée Splash Mountain, et conçue par l’imagineer Tony Baxter. Splash Mountain fut inaugurée en 1989 dans le Disneyland original de Californie, et devint rapidement l’une des attractions les plus appréciées des visiteurs de tous les âges, car ses personnages d’animaux plaisaient aux petits comme aux grands, tout comme ses descentes de plus en plus hautes, assez intenses pour satisfaire les adultes amateurs de sensations fortes, sans terrifier les enfants pour autant. Bref un bon équilibre pour plaire à toute une famille de visiteurs. Deux répliques furent installées ensuite en 1992 dans le parc Magic Kingdom de Walt Disney World en Floride, et à Tokyo Disneyland.

Au fil des ans, une polémique s’est installée, car les personnages de l’attraction étaient issus des séquences animées du film en prises de vues réelles de 1946 LA MÉLODIE DU SUD. Adapté des Contes de l’Oncle Rémus de Joel Chandler Harris, parus entre 1880 et 1905, ce long métrage avait le tort de décrire de manière totalement erronée et adoucie les conditions de vie abominables des esclaves travaillant dans les plantations de coton du Sud des USA au 19ème siècle. Personne n’est parfait, mais là, le grand Walt s’était clairement fourvoyé et avait montré les limites de sa sensibilité sociale... Les dirigeants suivants des studios Disney, bien embarrassés et conscients des problèmes posés par ce film, ont donc agi et LA MÉLODIE DU SUD n’est plus ressortie au cinéma depuis les années 80. Si le film a été bien été distribué en cassettes VHS, il n’a jamais été édité en DVD, et Disney a expliqué officiellement que cette décision était due à des raisons éthiques. Comme l’a confirmé le PDG du groupe Disney Bob Iger, ce film est désormais stocké dans les archives des studios, mais ne sera plus jamais diffusé sous aucune forme que ce soit. Précisons cependant que les segments animés avec les personnages du lapin de bruyère malicieux, du méchant renard et de son compère l’ours nigaud, ne présentaient aucune version révisée de l’histoire, et étaient de magnifiques séquences. Autrement dit, les scènes avec ces animaux que l’on pouvait voir dans l’attraction Splash Mountain n’étaient nullement problématiques, mais avaient le tort d’être liées à un film honni…

La polémique étant définitivement réglée, en 2024, les deux versions américaines de l'attraction ont été entièrement transformées pour évoquer les personnages du film d’animation LA PRINCESSE ET LA GRENOUILLE, et ont été renommées Tiana’s Bayou Adventure. Un geste de Disney apprécié par la communauté afro-américaine, puisqu’il s’agit de la toute première attraction dédiée à une princesse Disney noire. Seule la version japonaise de Splash Mountain reste ouverte au moment de l’écriture de cet article, car elle n’offense strictement personne là-bas, les visiteurs nippons ignorant le contexte historique très sensible du film dont elle est tirée.

De nombreux Audio-Animatronics

« Nous sommes impatients d’entamer les travaux de ce nouveau monde immersif autour du ROI LION et de son attraction majeure, représentant une nouvelle étape pour Disney Adventure World. L’attraction principale sera la quintessence de l’expérience et du storytelling Disney : des personnages attachants, des mélodies et chansons inoubliables, des décors et effets immersifs, et des sensations fortes réparties tout au long de l’aventure. Tous les Imagineers œuvrant sur ce projet n’ont qu’une idée en tête : rendre hommage à ce chef d’œuvre intemporel qu’est LE ROI LION, et créer une attraction qui laissera des souvenirs inoubliables à tous nos visiteurs. » Ainsi s’exprime Michel Den Dulk, Vice-Président et Portfolio Executive Creative Director de Walt Disney Imagineering.

Si l’on se réfère aux effets et personnages mis en place dans Tiana’s Bayou Adventure pour imaginer ce que pourrait être la future scénographie de l’attraction du ROI LION, elle devrait présenter un grand nombre d’effigies Audio-Animatronics de la toute dernière génération, et des décors richement détaillés prenant vie grâce à des effets spéciaux de haute technologie et une bande-son culte. Elle pourrait vite devenir l’une des attractions les plus populaires du resort de Disneyland Paris. La seule question que l’on peut se poser à son sujet concerne la manière dont cette expérience sera gérée pendant les moments les plus froids de l’hiver parisien, où l’on a absolument aucune envie d’être éclaboussé par une eau glacée ! Les imagineers ayant déjà été confrontés à ce problème lors de l’installation de Splash Mountain à Tokyo Disneyland (où les hivers sont rudes), ils ont forcément trouvé les solutions techniques pour assurer le confort des visiteurs en toutes saisons.

Les attractions incontournables de Disneyland Paris

Une visite du resort de Disneyland Paris est l’occasion de revoir des attractions qui sont des chef-d’œuvres dont on ne se lasse jamais. Notre première destination a été Tomorrowland, pour revoir les splendides décors du sous-marin du Capitain Nemo dans Les Mystères du Nautilus. Signalons au visiteurs ayant des problèmes de mobilité et ne pouvant pas emprunter l’escalier qu’un ascenseur est disponible pour accéder au sous-sol. Le charme de cette promenade à pied opére toujours, et dans le grand salon, le diaphragme géant s’ouvre désormais pour laisser voir différentes créatures des abysses passant à côté du Nautilus : dauphins, baleines, etc. Nous avons regretté que la pieuvre géante animatronique initialement présentée ait disparu, car il s’agissait d’une belle évocation de la scène culte du film. Des projections vidéo, même bien incluses dans un hublot-écran comme c’est le cas ici, n’ont pas un impact aussi puissant. Ce qui était auparavant une petite scène d’action avec des effets dramatiques bien gérés (message d’alarme, arrivée du calmar géant, bec et ventouses en avant, puis effets lumineux de décharges électriques pour chasser le monstre) est devenu un simple moment contemplatif. Mais le décor est toujours aussi beau, et ravit les fans de Jules Verne et les cinéphiles voulant se replonger dans l’ambiance de la magnifique adaptation Disney de 1954, avec James Mason dans le rôle du capitaine Nemo.

Les nouveaux voyages de Star Tours : l’aventure continue

Notre prochaine étape à Tomorrowland a été Star Tours, l’Aventure continue, autre classique absolu créé en 1987 en collaboration avec George Lucas, et formidablement révisé et amélioré en 2011 (ce que Lucas avait réclamé de longue date !). Dans sa première version, cette attraction où l’on prend place dans un simulateur de vol ne proposait qu’un seul voyage dans la galaxie, le pilote était le robot Rex et les images que l’on découvrait sur l’écran s’affichaient en 2D. A présent, c’est C3PO lui-même que l’on retrouve dans le cockpit, et les images très spectaculaires sont projetées en 3-D relief, et prolongées par des effets lumineux dans l’habitacle ! Mais surtout, chaque voyage présente une combinaison différente de deux destinations parmi plus d’une quinzaine disponibles, avec des scènes intermédiaires faisant intervenir la princesse Leia, Yoda ou Ahsoka, pour ne citer que ces trois exemples de personnages ! Si vous le souhaitez, vous pouvez donc sortir de l’attraction, retourner dans la file d’attente et faire dans la foulée l’expérience d’une aventure qui sera forcément différente, grâce aux multiples combinaisons de scènes possibles. Bref, un véritable régal pour tout fan de l’univers STAR WARS !

Jack Sparrow et les Pirates des Caraïbes

Peu après, nous avons mis le cap sur Pirates of the Caribbean, pour en découvrir la version réactualisée en juillet 2017 (eh oui, cela faisait vraiment très très très longtemps que nous n’étions pas revenus à DLP !), avec les effigies animatroniques du Capitaine Jack Sparrow, de son ennemi juré le Capitaine Barbossa , et d’une héroïne pirate donnant un nouveau sens à l’ancienne scène où des femmes capturées étaient vendues aux enchères. Les fans de DLP se souviennent certainement de la phrase « On veut la rouquine, on veut la rouquine ! » de cette scène datant de la création de l’attraction en 1967, et faisant référence au trafic d’esclaves auquel se livraient bel et bien les pirates et flibustiers de cette époque. Considérée machiste, bien qu’elle soit historiquement correcte, elle a donc été modifiée, et la rouquine sexy est devenue « Redd » l’une des pirates participant à la vente aux enchères des objets volés aux habitants de la ville. Objectivement, ces changements ne nuisent pas à l’attraction, qui reste une référence absolue dans l’histoire des parcs à thème. De même, les clins d’œil à la saga cinématographique ont été limités et ajoutés intelligemment dans le déroulement de l’histoire.

Si vous n’avez encore jamais expérimenté Pirates of the Caribbean, voici ce qui vous attend. Dans la superbe file d’attente, on arpente d’abord le dédale de ruelles d'une forteresse dévastée par les combats, puis on descend dans les cachots humides où gisent les squelettes des pirates déchus. En prenant place dans une barque, après avoir traversé un lagon sous le clair de lune, on voyage dans le lointain passé grâce à une fantastique mise en scène où les pirates s’emparent d’une ville côtière. En assistant à cette bataille, on vogue au milieu des tirs de mousquets et des combats à l'épée (le duel au fleuret entre deux figures audio-animatronic est d’ailleurs un tour de force uniquement présenté dans la version parisienne de l’attraction). Mais les boucaniers s'enivrent de rhum et courent à leur perte, provoquant un incendie et une terrible explosion. Cependant il faut continuer à ouvrir l’œil, car le Capitaine Barbossa veut se venger en retrouvant ceux qui l’ont trahi : le clair de lune le transforme sous vos yeux en un épouvantable mort-vivant (un effet très réussi). On se retrouve ensuite dans la caverne secrète où se trouve le fabuleux butin amassé par les pirates, découvert par Jack Sparrow, qui reprend lui-même la célèbre chanson « Yo Ho, Yo Ho, une vie de pirate pour moi » assis sur un immense tas de pièces d’or, tout en dégustant une bouteille de rhum… C’est émouvant de penser que cette fabuleuse attraction a été la toute dernière supervisée par Walt Disney lui-même jusqu’en 1966, année de sa disparition. Son frère aîné Roy Disney a pris le relais de tous les projets en cours et fait aboutir Pirates of the Caribbean en 1967, et la réalisation de l’énorme resort de Walt Disney World en Floride, dont le premier parc The Magic Kingdom, fut inauguré en 1971.

Mais revenons à DLP : nous avons poursuivi notre visite en faisant un tour à Frontierland pour revoir un autre grand classique, Phantom Manor. La visite du célébrissîme manoir hanté aux 999 fantômes est toujours délicieusement sinistre !

Pour conclure cette journée bien remplie, nous avons vu le nouveau spectacle nocturne Disney Tales of Magic, qui mèle projections vidéo sur le château et les façades des bâtiments de Main Street, des animations de lasers, un grand feu d’artifice, des fontaines, et des dessins géants qui s’animent dans le ciel grâce à de nombreux drones. Les concepteurs de ce spectacle très réussi rendent d’abord hommage à la magie visuelle des classiques de l’animation Disney, puis abordent tour à tour les thèmes universels de l’amitié, l’amour, et de ceux qui ne sont plus là mais vivent dans nos souvenirs (le sujet du sublime COCO de Pixar). Et là, cet énorme show aux machineries déployées sur le sol et dans les airs devient étonnamment touchant. Un vrai tour de force. Comme tous les visiteurs présents en cette soirée du 20 mai, nous avons quitté le resort de Disneyland Paris en étant ravis et en ayant littéralement des étoiles dans les yeux.

Ce soir-là, fourbus mais contents, nous avons profité avec plaisir de la navette mise à disposition par notre hôtel, Le Relais Spa Val D’Europe, 1, rue des Grands Prés à Chessy (tel 01 64 17 31 31) . Cet établissement très agréable propose des chambres premium double pour 1 adulte à 207,45 euros par nuit (199 € + la taxe de séjour obligatoire de 8.45 €), petit déjeuner inclus. Un tarif imbattable pour des chambres conçues comme des mini-appartements, avec coin salon et kitchenette, à 5 minutes en voiture de l’entrée du resort Disney (l’équivalent dans les hôtels de DLP coûte deux à trois fois plus cher) et à 5 minutes à pied de la station de RER ! Si vous voulez profiter d’un ou deux jours de visite en vous offrant un grand confort de repos le soir venu, nous vous conseillons chaudement Le Relais Spa Val D’Europe, seul hôtel de Chessy à offrir ce service très pratique de navettes en rotations régulières toute la journée et jusqu’après la fin du feu d’artifice de Disneyland Paris. A ces atouts et à l’excellent rapport qualité/prix de ses tarifs s’ajoute l’ambiance détendue et souriante créée par la sympathique équipe de l’hôtel, que nous saluons et remercions de leur accueil.

Nous reviendrons sur les prochaines expansions des Walt Disney Studios et de Disneyland Paris dans de prochains articles !

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