Péril sur Akryls : Une aventure futuriste ébouriffante au Futuroscope
Article Attractions du Mardi 29 Avril 2008
Le Parc du Futuroscope présente en exclusivité mondiale l'attraction en cinéma dynamique, Péril sur Akryls, illustration de sa capacité à créer des images novatrices et à promouvoir les talents du futur. Yann Couderc et Xavier Henry, deux brillants infographistes issus de la célèbre école Supinfocom de Valenciennes, sont les créateurs de cette aventure futuriste originale. A mi-chemin des univers du film Immortel d’Enki Bilal et du 5e Elément de Luc Besson, cette attraction entraîne les visiteurs dans une course poursuite effrénée au cœur d’un futur imaginaire et technologique.
Par Pierre-Eric Salard
L’histoire
La gigantesque cité futuriste d’Akryls est en péril : son unique réseau d’alimentation énergétique a été rompu. Comme l’ensemble de la ville, le quartier Delta3 est menacé d’extinction. Deux unités de secours ont été envoyées pour réparer le câble d’alimentation mais aucune n’est revenue. C’est à ce moment que les visiteurs prennent le contrôle d’une unité de type B12, un véhicule d’intervention rapide équipé du dernier modèle de lazer à pulsation CZ-314. Leur mission : parcourir la ville, localiser l'avarie et la réparer. Embarqués dans une course contre la montre haletante, ils ne disposent que de quelques minutes, le temps de l'attraction, pour sauver Akryls et la débarrasser d’une terrible créature mutante tapie dans l’ombre.
L’expérience insolite de Péril sur Akryls
Aux commandes du vaisseau d’intervention rapide, les visiteurs endossent naturellement le rôle du pilote-sauveteur puisqu’ils vivent l’aventure en vision subjective d’un des membres de l’équipe. Ils s’identifient immédiatement au chef de l’escouade de secours. Les visiteurs sont installés dans un simulateur qui fait vibrer les sièges au rythme de l’action grâce à des vérins hydrauliques permettant des mouvements verticaux, horizontaux et d’avant en arrière. L’immersion dans l’action est totale et renforcée par les effets lumineux et sonores de la salle. Autre particularité de l’expérience, la bande originale du film orchestrée et interprétée par le prestigieux London Symphony Orchestra apporte l’intensité dramatique en accord avec l’esthétique visuelle des images.
Une création originale et exclusive pour le Parc du Futuroscope
Le Parc du Futuroscope a choisi de confier les clés de cette nouvelle attraction en cinéma dynamique à deux auteurs prometteurs pour en faire une expérience inédite et sur-mesure pour le Futuroscope. A l’origine, Akryls est le projet de fin d'études de Yann Couderc et Xavier Henry, deux brillants étudiants en infographie de la célèbre école d'animation 3D "Supinfocom" de Valenciennes. Enthousiasmés par la qualité graphique et l’esthétique du projet, le Parc du Futuroscope, Cube Créative Computer Company et Virtuosity ont décidé de s'associer pour donner vie au film dans une nouvelle version, en exclusivité mondiale au Parc du Futuroscope, intitulée « Péril sur Akryls ».
Une source d’inspiration à la pointe de la recherche scientifique
Deux nouvelles disciplines techniques émergent de la recherche scientifique actuelle : les nano-technologies, permettant la réalisation de micro mécaniques autonomes pouvant inter-agir sous forme de colonies et les technologies biométiques, technologies informatiques et chimiques basées sur la reproduction du vivant et de son comportement. Les chercheurs envisagent ainsi de créer des robots capables de s'auto-programmer et de se dupliquer à l'image d'êtres vivants, comme les fourmis. Certains virus informatiques ont déjà des comportements similaires. D’où l’extrapolation qui permet d’imaginer un monde composé de "cités ordinateurs" en réseau, des « techno-colonies », par exemple. De là à imaginer une techno-colonie se développant sur le modèle des récifs coralliens, il n’y a qu’un pas… que les créateurs de Péril sur Akryls ont franchi.
Mieux connaître les créateurs de Péril sur Akryls
Yann Couderc et Xavier Henry ont 25 ans chacun et leurs parcours créatifs sont en bien des points identiques.
Yann Couderc est passionné par l’image depuis l’enfance. Il découvre d’abord l’infographie sur de vieux logiciels tels que Animator Pro et 3D Studio 3. En 1997, il pratique régulièrement le logiciel LightWave 3D et décide d’intégrer l’école d’architecture de Paris-Belleville. C’est en 1998 que le cursus de Supinfocom lui permet d’affiner sa maîtrise des techniques de l’image. Après deux années de cycle préparatoire et un an d’infographie, il réalise avec deux étudiants de sa promotion, Xavier Henry et Bruno Hajnal, son film de fin d’études : « Akryls ».
Xavier Henry est passionné de dessin. Après un bac d’arts plastiques à Toulouse, il fait des études de design graphique à l’ESAC de Pau. Parallèlement, il découvre l’image de synthèse avec le logiciel LightWave. Il précise ensuite son orientation et choisit l’animation 3D. Il intègre Supinfocom en 1998 et réalise en janvier 2002 un court métrage intitulé Akryls avec Yann Couderc et Bruno Hajnal, deux étudiants de sa promotion. Avec Yann Couderc, il participe en août 2002 au montage du film d’Enki Bilal, « Immortel ».
Entretien avec Yann Couderc
Qu’est-ce qui a motivé votre désir de collaborer avec le Parc du Futuroscope ?
C’est une chance énorme. Pouvoir réaliser notre propre film, dans un format tel que le 70 mm est déjà une expérience motivante. Lui assurer ensuite une diffusion auprès d’un large public, dans un parc à forte notoriété, est très excitant. On ne pouvait rêver mieux, si peu de temps après être sortis de l’école. Non seulement c’est un plaisir de pouvoir découvrir nos images projetées dans une telle salle, mais c’est aussi une formidable vitrine pour faire découvrir notre travail.
Comment avez-vous collaboré avec Xavier Henry sur le film ?
Nous avons tout partagé : depuis l’écriture jusqu’à la réalisation, en passant par les recherches graphiques, le design, etc. Cette synergie totale explique en partie la variété des univers graphiques que l’on retrouve dans notre travail : on mélange souvent nos deux visions différentes et esthétiquement complémentaires.
Comment vous est venu le goût pour l’animation 3D ?
J’ai toujours été attiré par l’image sous toutes ses formes et j’ai eu accès très jeune à des ordinateurs. Lors de mes études d’arts graphiques, j’ai glissé tout naturellement vers l’infographie 2D, puis 3D qui est devenu une véritable passion, avant de devenir mon métier.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Mes sources d’inspiration sont très diverses, je suis naturellement influencé par les images qui nous entourent, surtout quand je les trouve belles… J’apprécie beaucoup les univers fantastiques et la Science-Fiction. Quand je vais voir un film, c’est pour être dépaysé, découvrir des choses qu’on n’a pas l’habitude de voir dans la vie de tous les jours. C’est ce que j’essaie également de faire passer dans les films que je réalise.
Un ride movie au format 70mm
Réalisé par Yann Couderc et Xavier Henry
Conception, réalisation & direction artistique
Yann Couderc et Xavier Henry
Animation 3D / Computer graphic
Cube Creative Computer Company
Lionel Fages, Bruno Le Levier, Majid Loukil
Animation, Ligthing, Rendering
Yann Couderc, Fabrice Delapierre, Frédéric Gesquière Xavier Henry, Loic Le Floch, Benoit de Longlée Carlos Perona, Pierre Salazar
Sound design
Franck Marchal / le Comptoir du son
Software
Ligthwave, Shake
Mixage
Yellow Cab Studios
Laboratoire 70mm
Gulliver
« Péril sur Akryls » basé sur le film « Akryls », scénario original de Yann Couderc et Xavier Henry / Supinfocom 2002
Rendez-vous sur le site Arthur Futuroscope pour découvrir la nouvelle attraction du parc du Futuroscope : Arthur, l'aventure 4D. Retrouvez également des informations sur l'univers d'Arthur et les Minimoys.