Entretien exclusif avec Nicholas Hoult, alias Hank Mc Coy / Le Fauve dans X-MEN, LE COMMENCEMENT
Article Cinéma du Jeudi 14 Juillet 2011

Nicholas Hoult, 22 ans, s’est fait remarquer aux côtés de Hugh Grant dans la comédie POUR UN GARÇON (2002), et plus récemment dans A SINGLE MAN (2009) et LE CHOC DES TITANS (2010). Il est également l’un des héros de la série anglaise SKINS.

Propos recueillis et traduits par Pascal Pinteau

Quels étaient vos hobbies, bandes dessinées et vos films favoris quand vous étiez adolescent ?

En matière de BD, j’aimais bien les superhéros Marvel en général et les X-Men en particulier. Au cinéma, BATMAN BEGINS m’a beaucoup marqué, tout comme les films suivants de Christopher Nolan, LE PRESTIGE, THE DARK KNIGHT et INCEPTION. Je passais aussi pas mal de temps à pratiquer le basketball.

Vous souvenez-vous du moment où vous avez réalisé que vous vouliez devenir acteur ?

Non, pas précisément, car j’ai d’abord commencé à jouer pendant les cours de théâtre, au lycée, en prenant cela comme un hobby. Ce n’est qu’à partir de 14 ans que j’ai réalisé que je pourrais peut-être en faire mon métier, si j’avais la chance que l’on fasse appel à moi. Tout s’est fait progressivement : je suis apparu dans des spots publicitaires, puis des séries et enfin au cinéma.

Vous connaissiez donc déjà bien l’univers des X-Men à ce moment-là…

Oui, d’autant plus que j’ai grandi en regardant aussi la série animée X-MEN qui passait à la télévision dans les années 90. J’en ai vu beaucoup d’épisodes.

Connaissiez-vous aussi la saga du personnage de Hank McCoy avant de vous impliquer dans ce film ?

Oui, dans les grandes lignes, parce que le personnage a été représenté et réinventé plusieurs fois depuis sa création dans les années 60. Dans X-MEN, LE COMMENCEMENT, je l’incarne alors qu’il est un jeune savant, très intelligent, très brillant dans ses travaux, mais très embarrassé par son apparence physique, car ses pieds sont anormalement grands et dotés de pouces opposables, comme une seconde paire de mains. Il est complexé par cela et tente de dissimuler cette particularité. Mais pour revenir à votre question, oui, je connaissais l’histoire de Hank, je savais qu’il avait mis au point un sérum et qu’il avait fini par se transformer en fauve au pelage bleu.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce projet, en tant qu’acteur ?

Déjà, la fantastique opportunité que représentait X-MEN, LE COMMENCEMENT pour quelqu’un comme moi, qui était déjà fan de ces personnages. Le second point, c’était que le film allait être réalisé par Matthew Vaughn, dont j’avais beaucoup aimé LAYER CAKE et KICK-ASS. J’avais trouvé ses films dynamiques, bien filmés, remplis d’humour, et très agréables à regarder, et j’avais donc envie de travailler avec lui. De plus, ayant appris que James McAvoy et Michael Fassbender jouaient les rôles de Xavier et de Magneto, je savais que j’allais me retrouver en compagnie d’acteurs que j’admirais beaucoup. Et enfin, le personnage de Hank Mc Coy était très intéressant : ce garçon extrêmement brillant qui se retrouve brutalement enfermé dans le corps d’une bête, et qui se sent piégé à l’intérieur, allait être passionnant à jouer.

Qu’avez-vous fait pendant votre audition, pour convaincre les producteurs et le réalisateur que vous étiez le bon McCoy ?

En fait, j’ai participé assez tard aux auditions pour le film, parce que je me trouvais en Australie pour commencer à travailler sur la nouvelle version de MAD MAX, quand ce projet a été retardé. Mon agent m’a parlé de X-MEN, LE COMMENCEMENT, et m’a proposé d’enregistrer une audition sur une bande vidéo. La bande a été envoyée à Matthew, qui m’a demandé de venir le voir dès le lendemain. Le temps de sauter dans un avion, je me suis retrouvé à Los Angeles pour tourner un test, et je suis retourné illico en Australie, en étant d’ailleurs persuadé que je n’avais pas été bon. Franchement, je ne m’attendais pas à ce qu’ils me proposent le rôle, et j’ai donc d’autant plus de mal à vous répondre ! (rires) J’ai simplement lu quelques scènes avec Jennifer Lawrence, il s’agit de moments au cours desquels se tissent entre eux des liens amoureux. Mystique et Hank sont deux jeunes mutants qui se sont toujours sentis rejetés et isolés, seuls au monde. C’est ce qui les aide à se rapprocher.

Vous incarnez Hank Mc Coy avec son aspect humain puis après qu’il soit devenu le Fauve, créature à la fourrure bleue. Comment cette transformation se déroule t’elle ?

Au début du film, Hank a un aspect humain, mais il est tellement complexé par sa particularité physique qu’il conçoit un sérum dans l’espoir de donner une apparence normale à ses pieds. Malheureusement, cette expérience risquée se retourne contre lui, car au lieu d’atténuer les caractéristiques physiques dues à ses gènes mutants, elle les renforce considérablement. Et il se transforme alors en une créature mi-homme, mi-animal. Et une fois que cette métamorphose a lieu, elle est définitive.

Pouvez-vous nous décrire la préparation de votre maquillage, et ses différentes étapes d’application ?

Le design du maquillage du fauve est assez différent de celui qui avait été réalisé sur Kelsey Grammer dans X-MEN, L’AFFRONTEMENT FINAL. Notre équipe a fait un superbe job, en créant des prothèses de mousse de latex très fines, sur lesquelles étaient implantés méticuleusement des poils de queues de renards teints en bleu. C’était un travail énorme, car ces prothèses n’étaient utilisées que pendant une seule journée à chaque fois, parce qu’elles sont irrémédiablement endommagées quant on les retire, pendant le démaquillage. Il fallait donc en produire des dizaines et des dizaines, un jeu complet pour chaque journée de tournage pendant laquelle je jouais le fauve. Un masque que je ne portais qu’une journée nécessitait une semaine de fabrication. Le maquillage en lui-même est composé de prothèses faciales, et d’une perruque en forme de capuche, qui prend tout le dessus et l’arrière de la tête. Les prothèses étaient pré-peintes avec des poils pré-implantés, mais après les avoir collées sur mon visage, les maquilleurs avaient encore des raccords de peinture à faire et des poils a ajouter un par un afin que les raccords soient parfaits. Ensuite, je mettais des lentilles de contact, et des fausses dents, et j’enfilais un costume de mousse de latex pour simuler une musculature imposante.

Arriviez-vous à dire votre texte avec vos fausses dents ?

Absolument pas ! (rires) Pas un mot ! Tout ce que je pouvais émettre comme son, c’était Mff Pff Ggghh ! (rires) J’ai dû doubler toutes ces séquences ultérieurement.

On vous greffe aussi des pieds en images de synthèse dans certaines scènes…

Oui, c’est exact.

Comment la scène dans laquelle vous vous agrippez avec vos pieds, tête à l’envers, devant les autres élèves de Xavier a t’elle été tournée ?

Je portais un harnais et j’étais suspendus à des câbles attachés au niveau de mes hanches. Pour tourner cette scène, je portais des chaussettes bleu incrustation, afin que les infographistes puissent effacer mes vrais pieds et rajouter les pieds de Hank en 3D. En faisant le saut et la pirouette, il fallait que j’arrive à poser mes pieds assez près d’une barre qui faisait partie du décor, afin que les animateurs prennent le relais en post-production et donnent l’impression que j’agrippais cette barre. C’est seulement en calant bien le mouvement et ma position d’arrivée avec les superviseurs des cascades qui manipulaient les câbles que nous sommes parvenus à créer l’illusion que je m’accroche ainsi avec les pieds.

Votre personnage, Hank Mc Coy, est l’un des mutants les plus attachants du groupe des X-Men. Pouvez-vous parler des recherches que vous avez faites à propos de lui, et aussi de ce que vous appréciez le plus dans ce personnage, quand vous l’incarnez ?

J’ai lu beaucoup de BDs dans lesquelles Hank est apparu, afin de m’imprégner de sa façon de se comporter et de parler. Je voulais garder une petite banque de données à son sujet en tête, afin d’y puiser des idées si jamais nous en avions besoin pendant le tournage. De cette manière, s’il me fallait improviser un petit bout de dialogue, je savais que je pouvais rester fidèle au personnage et à sa façon de s’exprimer. J’ai revu l’interprétation de Kelsey Grammer, bien sûr, tout en tenant compte que dans le troisième épisode de la trilogie, le Fauve est un politicien aguerri, un adulte déjà mûr, et non pas un jeune savant inexpérimenté et complexé comme dans X-Men, le commencement. Et j’ai regardé à nouveau la série animée de mon enfance !

Quelles relations Hank a t’il avec Xavier d’une part, et avec Magneto d’autre part ?

Comme Xavier, Hank est un intellectuel. Si nous avons la chance de faire plusieurs films de cette série, je pense que nous aurons l’occasion de montrer davantage leurs affinités. Xavier est par bien des aspects le leader incontesté des X-Men, mais il est également un des compagnons de Hank dans cette grande aventure. Il ne se place pas au-dessus du lot, il agit comme un des membres de l’équipe. Hank et Xavier s’entendent très bien parce qu’ils ont la même vision du monde. Ils savent aussi faire preuve d’un sens de l’humour salutaire pendant des moments difficiles. En revanche, Hank n’apprécie pas Magneto. Il y a d’emblée une tension qui s’instaure entre eux, comme s’ils s’étaient jaugés instinctivement et avaient compris que leurs points de vue étaient radicalement opposés. Hank sent que Magneto prépare un plan à l’insu de tous, et qu’il souhaite changer radicalement le monde pour le seul bien des mutants. Magneto est également agacé par l’embarras que Hank manifeste à propos de son aspect physique. Il ne comprend pas ses complexes, qu’il assimile à des signes de faiblesse, et lui dit avec un certain dédain : « Tu devrais être fier d’être un mutant, un être supérieur. »

Voit-on des scènes pendant lesquelles Hank est triste parce qu’il est rejeté par les humains ?

Non, pas particulièrement. Je crois que cela fait partie de son histoire plus ancienne, que nous gardons dans un coin de notre tête, mais il y a une scène dans laquelle on se moque de ses pieds. Ce qui l’incite à essayer de se transformer pour avoir un physique normal.

Est-ce que les pieds « humains » de Hank sont créés aussi par le biais de prothèses ?

Non, uniquement en 3D. Ils sont plus longs que des pieds normaux, avec des doigts de pieds plus longs aussi et des pouces opposables. Je ne portais des prothèses de pieds que pour tourner les scènes du fauve. C’étaient donc des pieds recouverts de fourrure bleue. J’en ai d’ailleurs gardé une paire à la maison, et je m’en sers de pantoufles ! (rires)

Hank a t’il une relation amoureuse durable avec Mystique ?

Non. Ils se rapprochent l’un de l’autre parce qu’ils se sentent seuls, mais ce ne sont que des sentiments furtifs, qui ne durent pas très longtemps, car Mystique est également attirée par quelqu’un d’autre…

Comment avez-vous développé votre personnage avec Matthew Vaughn pendant le tournage ? Que vous a t’il suggéré en vous dirigeant ?

Dès les premières auditions, Matthew m’avait expliqué quelles étaient les idées qu’il avait eues à propos de Hank. Apparemment, il avait regardé beaucoup d’épisodes de FRASIER ! (La série comique dont Kelsey Grammer, précédent interprète du fauve, tenait le rôle principal, celui d’un psychanalyste débonnaire et cultivé, mais un rien snob, NDLR.) Matthew sait parfaitement comment développer un personnage dans le cadre du script, afin de raconter l’histoire plus efficacement encore. Il vous aide à trouver et à mettre en valeur les petits moments intéressants qui vous ont échappés. Il sait très bien vous dire « Il faut que tu amplifies ceci et que tu atténue cet aspect-là. » Il aime donner un tempo plus rapide aux scènes. Je me souviens qu’il a accéléré le rythme d’une séquence entre Jennifer et moi et que ce moment en est devenu bien meilleur. Une autre fois, il a réécrit complètement les répliques entre Mystique et Hank, parce que celles du script ne fonctionnaient pas assez bien. Il a une telle compréhension de chaque personnage qu’il arrive à faire cela spontanément, dès que c’est nécessaire.

Diriez-vous qu’il a essayé d’accentuer le sens de l’humour de Hank ?

Pas vraiment, car dès le début du film, la tension internationale est critique et l’on sent pointer la menace de Sebastian Shaw et des autres mutants qui verraient d’un bon œil que les humains se lancent dans une guerre atomique. L’atmosphère n’est pas propice aux plaisanteries.

Quel genre de réalisateur est Matthew Vaughn ? Comment travaille t’il avec ses acteurs ?

Il laisse beaucoup de liberté à ses acteurs, tout en les forçant à rester attentifs et concentrés. Il vous fait travailler dur pour suivre son tempo, mais il a une vision tellement claire que ce qu’il veut faire qu’il vous l’explique très bien. Tout est expliqué clairement, de manière directe. Matthew vous dit immédiatement si vous avez fait quelque chose qui ne va pas, et il n’hésite pas non plus à vous féliciter s’il trouve que vous vous êtes bien débrouillé.

Qu’avez-vous ressenti en vous retrouvant sous le masque du fauve ? Est-ce que le masque est libérateur, et permet de s’exprimer encore plus librement ?

Globalement, oui. Cependant, ce n’est pas évident de jouer avec ce maquillage et cet épais costume de mousse de latex qui simule ma musculature, car toute ma peau est couverte et ne respire pratiquement plus. Du tout, j’ai extrêmement chaud dès que je bouge un peu, et c’est pire quand je bondis ou participe à des combats. En revanche, la métamorphose est fascinante. Quand je m’observe dans le miroir, la moindre mimique devient intéressante. Et pendant les pauses, quand je dois me rendre aux toilettes, ou quand je bois une tasse de thé, je me retrouve dans une situation décalée assez comique. Je finis par oublier le costume et le maquillage au bout de quelques heures, et quand je me vois dans un reflet de paroi métallique ou dans une glace, je sursaute presque en découvrant une grosse créature au pelage bleu qui me fixe droit dans les yeux ! (rires) Le maquillage m’aide beaucoup à jouer le personnage, tout comme le costume. Le design du fauve est très réussi. C’est très intéressant de voir comment il fonctionne et ce qu’il rend à l’écran.

Avez-vous appris à vous servir du maquillage en vous regardant dans un miroir ? Ce n’est pas évident au début de savoir quelles expressions « passent » au travers des prothèses…

Oui, j’ai dû faire un apprentissage pour comprendre ce qui se voyait bien, et quelles étaient les mimiques à accentuer un peu pour rendre le personnage plus expressif. Ensuite, j’ai mémorisé tout cela pour être sûr du rendu de mon jeu, quand je portais ce nouveau visage.

Avez-vous développé un certain langage corporel pour le fauve, en vous inspirant de ses postures dans les comics ?

Eh bien le fauve se retrouve accroché à l’envers quelques fois, comme dans les BDs, mais étant donné que sa métamorphose complète n’intervient que vers la fin du film, au moment où il y a beaucoup d’autres choses qui se passent, et beaucoup d’action, j’espère que nous parviendrons à injecter les petits moments que les fans du personnage attendent. En tous cas, on le voit courir à quatre pattes. Une partie des scènes où l’on voit le Fauve courir ainsi a été tournée par ma doublure cascade et par la seconde équipe, parce que le tournage du film se fait dans des délais assez serrés, mais j’ai fait moi-même certaines cascades pendant les séquences de combats : des sauts, des pirouettes alors que j’étais suspendu à des câbles, de la lutte, etc.

A quel entraînement vous êtes-vous astreint pour vous préparer à ce rôle ?

Au début, Matthew voulait que j’aie une carrure plus volumineuse, je me suis donc entraîné en soulevant des haltères et en boxant, et j’ai pris six kilos de muscles. Ensuite, on m’a dit d’arrêter l’entraînement car comme mon corps avait été moulé pour pouvoir fabriquer le costume en mousse de latex avec la fausse musculature, si mes vrais muscles prenaient davantage de volume, le costume ne m’irait plus du tout ! (rires) Mais l’entraînement m’a permis aussi d’améliorer mon endurance physique. C’était indispensable, car porter un costume en mousse de latex qui restreint l’amplitude de vos gestes tout en faisant des cascades est extrêmement fatigant. Vous devez lutter contre l’élasticité de la matière pendant que vous bougez, et si vous n’êtes pas en bonne forme, vous vous épuisez au bout de deux ou trois prises, ou vous avez des crampes terribles.

Revenons à votre travail avec des câbles pour réaliser les cascades…Avez-vous trouvé cela difficile ?

Non, pas particulièrement. C’est surtout une affaire d’entraînement et de patience. Les superviseurs des cascades ont été formidables avec moi. Ils m’ont laissé le temps de me familiariser avec le système, de prendre mes marques. Le plus difficile est d’apprendre à conserver son équilibre, puis de réussir à retrouver le plus naturellement possible cette position de base après avoir effectué une pirouette. Il ne faut pas que l’on sente l’effort, sinon les spectateurs se rendent compte que vous êtes suspendu par des câbles et l’effet ne marche pas. Mais j’ai trouvé cela vraiment amusant à faire.

Qu’avez-vous ressenti pendant le premier jour de tournage ?

Oh, j’étais extrêmement nerveux, très tendu en arrivant sur le plateau. Dans ces cas-là, on cherche à trouver ses marques dans le rôle, on espère ne décevoir personne, être à la hauteur, être en phase avec ses partenaires. C’est toujours stressant. Mais tout s’est bien passé et dès le lendemain, j’étais rassuré. Par la suite, ce qui m’a inquiété un peu, c’était l’apprentissage de l’utilisation du visage du Fauve, quand j’étais maquillé. Je ne voulais ni en faire trop, ni trop peu.

Quelles sont les scènes que vous avez préféré jouer dans le film ?

Il y en a beaucoup, mais je pense spontanément à une séquence où l’on accueille tous les jeunes mutants. Nous avons filmé pendant plusieurs jours les scènes où on les voit faire des démonstrations de leurs pouvoirs, et c’était très amusant à tourner. C’est toujours agréable quand le casting est composé de gens drôles et qui ont un bon esprit. En ce qui concerne les scènes d’action, j’ai bien aimé tourner la scène de combat avec Azazel, qui est joué par Jason Flemyng. Azazel est un mutant qui se téléporte et se rematérialise à volonté. Il utilise aussi une épée et je pense que cette séquence va être spectaculaire. Quand le Fauve se bat contre lui, il doit utiliser toute son agilité et sa rapidité pour arriver à le saisir.

Avec le recul, quelle a été la principale difficulté à surmonter pour jouer ce rôle ?

Sans hésiter, je dirais conserver mon énergie pour jouer en portant le costume du Fauve, et bien incarner le personnage en dépit de l’inconfort et de la chaleur étouffante. C’est la principale difficulté de ce tournage, mais en même temps, ce n’est pas un prix énorme à payer en comparaison avec l’effet produit par le maquillage et le costume du Fauve dans ces scènes. Cela en valait largement la peine.

En dépit du fait que ce film est un nouveau départ pour les X-Men, y a t’il quand mêmes des liens qui sont établis avec la trilogie précédente ?

Pas vraiment, car ce film part sur de nouvelles bases et se déroule comme vous le savez dans les années soixante. Il va montrer de manière différente comment le groupe des X-Men a été fondé. De ce fait, je ne crois pas qu’il y ait des liens majeurs avec les autres films, mais il n’y a pas non plus de volonté de couper tout effet de continuité. On s’en rend compte avec l’aspect de Mystique, notamment, qui est fidèle à celui de Rebecca Romijn dans les films précédents.

Pouvez-vous nous dire quelques mots des deux prochains films fantastiques dans lesquels vous allez jouer : MAD MAX : FURY ROAD et JACK, LE TUEUR DE GEANTS ?

Volontiers. D’après les dernières nouvelles, le tournage de MAD MAX : FURY ROAD devrait commencer en février 2012, et celui de JACK LE TUEUR DE GEANTS en avril de cette année. J’ai beaucoup aimé le script et Bryan Singer est un réalisateur très doué. J’ai donc hâte de commencer ! Bryan m’a dit que le film était différent de l’original, que je n’ai pas encore eu le temps de le voir, aussi bien dans le ton que dans le style des effets visuels. Je vais essayer de le visionner ces jours-ci !

[En discuter sur le forum]
Bookmark and Share


.