SUPERNEWS #1 : Le cinéma des superhéros
Article Cinéma du Vendredi 13 Decembre 2013

ESI vous propose une nouvelle rubrique pour faire chaque mois le point sur l’univers passé, présent et futur des superhéros.

Par Pascal Pinteau

Le cinéma des super-héros est devenu un genre majeur. Depuis l’an 2000 et le X-MEN de Bryan Singer, les justiciers des comics Marvel et DC sont les nouvelles stars d’Hollywood, et trônent au sommet du box-office. Au-delà de cet immense succès commercial, la gamme des histoires que nous découvrons s’enrichit constamment. Aux côtés des adaptations «classiques» comme les SPIDER-MAN, on a pu voir un film de guerre (CAPTAIN AMERICA), une saga d’héroic-fantasy (THOR 1 & 2), une aventure «james-bondienne» (IRON-MAN 3), tandis que Christopher Nolan jetait un regard sombre sur la société moderne en réinventant Batman dans ses blockbusters d’auteur. Même Superman, autrefois symbole de l’American Way of Life, a été réactualisé en extraterrestre traqué par l’armée US, entreprenant un véritable chemin de croix pour cacher ses pouvoirs et ne pas mettre ses proches en danger. Le trajet parcouru entre l’optimiste SUPERMAN LE FILM de 1978 et la grande fresque mélancolique MAN OF STEEL de cette année prouve que ce genre a atteint sa maturité. Le foisonnement de projets qu’il engendre est tel que nous avons choisi de vous proposer ce rendez-vous régulier sur ESI afin de faire le point des films et séries en projet.

LE GRAND SHOW MARVEL
Retour en détail sur l’édition 2013 de la convention D23, qui a réservé de belles surprises aux passionnés de superhéros. Voici le récit de l’événement tel que nous l’avons vécu sur place cet été.


Anaheim, Californie, le samedi 10 août. C’est dans l’immense centre de convention de la ville que se tient le festival D23 qui rassemble les fans Disney, non loin du 1er Disneyland, qui fut inauguré en 1955. Depuis, le groupe Disney a toujours pu s’appuyer sur le succès de ses parcs pour traverser les périodes creuses et financer ses grands projets, mais son développement n’a jamais été aussi fulgurant que depuis 2006, avec les acquisitions successives de Pixar, Marvel et Lucasfilm. Cet univers en expansion est au cœur de cette journée, car en plus de la découverte des superbes stands qui présentent toutes les activités du studio et de ses filiales, ainsi que les documents issus de ses archives, les visiteurs viennent assister à la présentation des films des prochains mois. En entrant dans l’immense arène du centre, nous découvrons la scène aménagée au pied d’un écran géant. A 10h30, le show débute. Alan Horn, qui a dirigé auparavant les studios Warner et veillé au succès des franchises BATMAN et HARRY POTTER, explique avec humour que la transition entre un lapin (Bugs Bunny) et une souris n’était pas si difficile à faire que cela pour devenir président des Studios Disney. Il remarque ensuite que Pixar, Marvel et Lucasfilm « fonctionnent chacun à leur propre manière » soulignant ainsi que Disney les laissait travailler comme avant leur acquisition. Après avoir évoqué la « priorité absolue » qu’est la production du nouvel épisode de STAR WARS pour Lucasfilm – sans dire un seul mot, soulignons-le, de la licence INDIANA JONES et des projets qui pourraient la revisiter ! - Horn rend hommage à la « success story » des Studios Marvel dirigés par Kevin Feige, et à la création d’un univers cinématographique cohérent que personne n’avait anticipé. « Il y a plus de 7000 personnages dans l’univers Marvel », rappelle-t-il « Ce qui signifie que nous pouvons attendre 6994 films de plus ! » Sur cette boutade réactualisée (Marvel faisait état de 5000 personnages au moment du lancement du premier IRON MAN !), Kevin Feige s’empare du micro pour annoncer que les Studios Marvel entrent dans leur 2ème phase de production avec THOR, LE MONDE DES TENEBRES, et présente en quelques mots CAPTAIN AMERICA : THE WINTER SOLDIER. Comme les afficionados de Marvel le savent, ce Soldat de l’Hiver, redoutable assassin au service des services secrets russes, n’est autre que James « Bucky » Barnes, le meilleur ami de Steve Rogers/Captain America, que nous avons vu tomber dans un précipice dans l’épisode précédent, au cours de l’attaque d’un train blindé de l’Hydra en 1944. A l’insu de Steve, Bucky a survécu à sa chute. Grièvement blessé et amnésique, il a été récupéré par des agents russes, soigné puis placé en cryogénisation. Tiré de son long sommeil pour être équipé d’un bras cybernétique, le « Soldat de l’hiver » est alors employé comme tueur par le KGB, et replacé en hibernation après chacune de ses missions, d’où l’origine de son surnom. Le rideau s’ouvre alors. Sebastian Stan (Bucky) et Chris Evans (Captain America) arrivent sur scène, suivis par Anthony Mackie, qui incarne le nouveau justicier de ce film, le Faucon, qui comme son nom l’indique, est équipé d’ailes, mais aussi d’armes puissantes. Interrogé par Kevin Feige, Chris Evans explique que ce 2ème épisode est un thriller d’espionnage qui explore les vestiges de la guerre froide qui opposa les USA et la Russie. Dans le 1er extrait que nous découvrons, Captain America entre dans un grand ascenseur situé sur le flanc d’un immeuble des services secrets (la cabine vitrée glisse sur des rails verticaux, à l’extérieur du bâtiment.) L’ascenseur s’arrête à plusieurs étages, et Captain America remarque des détails étranges en observant les hommes qui arrivent les uns après les autres. Au bout de 3 arrêts, la cabine est presque pleine. Certain que quelque chose va se produire, Captain America dit « Avant que nous ne commencions, est-ce que quelqu’un voudrait descendre ? » Le combat qui débute alors est violent et rapide. Notre héros se bat simultanément contre plusieurs attaquants, en utilisant les techniques de combat des commandos anti-terroristes modernes, ce qui donne de la crédibilité à la scène. Au bout de 90 secondes, « Cap » est le seul homme encore debout dans la cabine ! La scène suivante nous permet de retrouver Robert Redford en directeur des services secrets. Il décrit à Cap la manière dont la gestion de la politique internationale et de la sécurité a évolué, devenant peu à peu une sorte de « zone grise » ou la moralité et les notions de bien ou de mal sont passées au second plan. Captain America lui réplique que visiblement, il n’est plus question de combattre pour la liberté, mais de tenter de contrôler l’emprise de la peur. On voit ensuite Nick Fury conseiller à notre héros de « garder les yeux bien ouverts » et de se méfier de tout le monde…Dans les plans suivants, le Faucon entre en action, déployant ses ailes et s’envolant de manière spectaculaire, la Veuve Noire élimine des ennemis avec ses pistolets, et la fameuse base volante géante du SHIELD est touchée par plusieurs impacts de missiles et bascule vers le sol. Le plan final de ce montage débute par un cadre serré sur une main métallique qui ramasse le bouclier de Captain America, abandonné sur le sol. Quand la caméra remonte le long du bras pour dévoiler le personnage, les fans poussent des cris de joie en constatant que le Soldat de l’hiver a exactement le même aspect que dans les comics ! Alors que la lumière revient dans la salle, Kevin Feige précise que le film suit assez fidèlement la manière dont le personnage avait été présenté dans la bande dessinée d’Ed Brubaker. A en juger par ces images, CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER semble n’avoir rien à envier à l’ampleur d’AVENGERS. C’est un changement de registre surprenant pour Anthony et Joe Russo, créateurs de sitcoms comme COMMUNITY, et que l’on connaissait au cinéma grâce au remake américain du PIGEON de Mario Monicelli, WELCOME TO COLINWOOD, et au « buddy movie » TOI, MOI ET DUPREE. En réalisant ce film de superhéros, les deux frères ont su utiliser l’un des éléments clés de la comédie : le sens du timing. Chaque scène dévoilée bénéficie d’un rythme soutenu et d’images bien lisibles qui soutiennent efficacement la narration visuelle du récit. Autre point positif : la manière de montrer Captain America en action, différente de celle du 1er épisode, et de celle d’AVENGERS : il agit de manière plus brutale, avec une économie de gestes qui évoque celle de Jason Bourne dans LA MEMOIRE DANS LA PEAU. Mais il a aussi la capacité de lancer son bouclier et de le faire rebondir avec une précision hallucinante pour assommer ses adversaires, talent qu’il utilise bien plus souvent dans ce film ! Le 2ème extrait projeté est une scène aux effets visuels inachevés, représentés par des animatiques. La Veuve Noire et Cap se trouvent dans un jet en vol vers le lieu de leur prochaine mission, et parlent de leurs vies privées tout en revêtant leurs uniformes. Natasha demande à Captain America s’il s’est bien amusé le week-end précédent. Il sourit et répond que tous les membres de sa chorale sont morts depuis longtemps. La trappe de la soute du jet s’ouvre pendant que la Veuve Noire reproche à notre héros de ne pas avoir de vie privée. Il saute dans le vide en criant « Je suis trop occupé pour cela ! » L’un des agents du SHIELD présents dans la soute l’observe en train de tomber et demande « Il avait un parachute ?! » Bien sûr que non, est-on tenté de lui répondre en voyant Cap traverser les nuages et plonger dans l’océan les pieds en premier. Un cargo se trouve non loin de là. Captain America escalade la chaîne du navire, et arrive silencieusement sur le pont, sans alerter les gardes qui patrouillent. Nous le suivons alors qu’il se débarrasse d’eux en utilisant ses poings et en lançant son bouclier, qui assomme une première sentinelle, ricoche sur une balustrade et vient en frapper une seconde à la tête avant de revenir se caler dans la main de Cap. Le plan suivant devient progressivement plus large et l’on voit notre héros continuer à avancer le long du bastingage, se débarrasser de ses ennemis avec une habileté époustouflante, et les jeter par dessus bord. Après avoir combattu un groupe de mercenaires, Cap sent le canon d’un fusil pointé sur sa tête. Une détonation retentit : la Veuve Noire vient de tirer, tout en atterrissant sur le pont avec un parachute, tandis que plusieurs agents du SHIELD arrivent de la même manière. Elle reprend la conversation là où elle l’avait laissée : « Et cette infirmière qui vit dans l’appartement en face du tien, sur le même palier ? Elle a l’air d’être gentille. » La scène est très applaudie par le public, ravi d’avoir vu les effets visuels et les trucages en direct qui expriment bien la force surhumaine de Captain America, notamment quand ses coups de poings projettent ses adversaires en leur faisant faire une cabriole arrière, ou les expédient en vol plané par-dessus une barrière ! Kevin Feige a gardé pour la fin un montage exclusif de GUARDIANS OF THE GALAXY, le premier Space Opera de Marvel. Dès que les images défilent, on comprend que la saga STAR WARS aura un sérieux concurrent en mai 2015 – même si les 2 licences appartiennent à Disney ! - car les ingrédients des GARDIENS DE LA GALAXIE sont très proches de ceux de l’univers de George Lucas. Le héros, Peter Quill, alias Star Lord, est un prince rebelle qui a rompu les liens avec son royal géniteur, dont il hait les manigances. Interprété par Chris Pratt, dont on a découvert la drôlerie dans l’excellente sitcom PARKS AND RECREATION, ce personnage décontracté, courageux, charmeur, et à la langue bien pendue, semble réunir à lui seul les caractéristiques de Luke Skywalker et Han Solo. A ses côtés se trouve une équipe de personnages hauts en couleur dont les plus incroyables sont Groot, un colosse végétal de plus de 2 mètres, et Rocket Raccoon, un guerrier extraterrestre vif et intelligent qui ressemble étonnamment à un raton laveur terrien ! C’est Bradley Cooper qui lui prêtera sa voix. L’un des plans du montage dans lequel Rocket Raccoon, installé sur l’épaule de Groot, tire à la mitraillette tout en hurlant est accueilli par les cris de joie du public, ravi de voir le délire visuel de la BD si bien transposé sur le grand écran ! L’atout charme de l’équipe est Gamora, incarnée par Zoe Saldana. Véritable « arme de guerre vivante », Gamora a été entraînée au combat depuis sa plus tendre enfance par Thanos (le « méchant » que l’on découvrait dans le générique de fin d’AVENGERS), après que son peuple ait été décimé. Après ces images époustouflantes et fort prometteuses, Kevin Feige présente en conclusion le « teaser trailer » de AVENGERS, AGE OF ULTRON : un lent travelling en gros plan un objet métallique dont on s’éloigne peu à peu pour découvrir qu’il s’agit du casque du méchant du film, Ultron, auquel James Spader (Stargate) prêtera sa voix. Ultron est une machine consciente construite par le Docteur Hank Pym (alias Ant-Man) et qui s’est mise à haïr toute l’humanité. Après avoir acquis des pouvoirs phénoménaux, elle attaque les hommes partout sur terre, et aussi à différentes époques, comme le titre du film le suggère…Galvanisés par ces ultimes images, les spectateurs ont tous convenu que cette présentation de Marvel était LE temps fort de D23 !

Qui mourra dans AVENGERS 2 ?

Dans les comics, plusieurs membres des Avengers trouvent la mort au cours du combat contre Ultron. Mais qu’en sera-t-il au cinéma ? «Nous pourrions tuer des personnages», a a déclaré Joss Whedon, «Mais il faudrait que ce soit justifié par une séquence si formidable que tous les dirigeants de Marvel l’approuveraient. Cette option n’est pas taboue, mais notre objectif n’est pas non plus «Qui allons-nous tuer cette fois-ci ?». Nous essayons de construire l’histoire naturellement pour confronter nos personnages à des épreuves ardues ». Alors qui pourrait passer l’arme à gauche dans cet épisode ? L’un des candidats tout désignés est Hawkeye, que l’on a peu vu dans AVENGERS – où il était manipulé par Loki - et auquel Whedon prévoit de consacrer plus de temps dans ce nouvel opus. Est-ce l’annonce d’un sacrifice qui n’en aurait que plus d’impact ? Drew Pearce, le scénariste d’IRON MAN 3, a quant à lui indiqué que les «bleus» de l’équipe – Quicksilver et La Sorcière Rouge - vont être soumis à de rudes épreuves par les vétérans. Il laisse aussi entendre que le redoutable Ultron pourrait apparaître dans LES GARDIENS DE LA GALAXIE avant AVENGERS 2.

Ben Affleck, nouveau justicier de Gotham City

Après avoir regagné le respect des cinéphiles en jouant des rôles plus complexes, et en réalisant trois excellents thrillers (GONE BABY GONE, THE TOWN et ARGO), Ben Aflleck a été sacré nouveau chevalier de la nuit. Une décision qui a suscité beaucoup de polémiques parmi les fans grincheux. Zack Snyder lui a proposé le rôle de Batman au début de l’année, dès le montage de MAN OF STEEL achevé. L’acteur a réfléchi plusieurs semaines avant d’accepter, à la grande satisfaction de la Warner. Josh Brolin et Ryan Gosling, également approchés, ont décliné l’offre, ne voulant pas s’engager à jouer dans plusieurs suites. "Ben est un contrepoids intéressant face au Superman interprété par Henry Cavill", a déclaré Snyder. "Il est plus âgé et plus sage que Clark Kent, et porte les stigmates d'un combattant du crime chevronné, tout en ayant le charme du milliardaire Bruce Wayne. Je suis ravi de travailler avec lui." Des propos fort aimables auxquels Affleck a répondu en indiquant qu’il aimait beaucoup Snyder, et qu’il se sentait en confiance en sachant qu’il allait être dirigé par lui : « Dans une adaptation de BD comme BATMAN vs SUPERMAN, tout repose sur la vision du réalisateur. S’il fait les bons choix choix et ne se laisse pas dévier de sa route, le film sera bon. Mais s’il se perd en chemin, les acteurs auront l’air d’idiots en costumes. En tant qu’acteur, j’ai déjà eu le privilège de découvrir l’univers du film et son histoire, et j’ai été très impressionné par ce que Zack et les scénaristes ont préparé. » En acceptant d’être Batman, Affleck a dû renoncer à réaliser l’adaptation du roman de Stephen King THE STAND, qu’il préparait depuis plusieurs mois. Tout en suivant un entraînement physique intensif pour se muscler, le comédien a pu songer aux implications les plus intéressantes de son contrat : s’il est contraint de participer au film qui sera consacré à la Ligue de Justice regroupant Superman, Batman, Flash, Wonder Woman, Green Lantern et Martian Manhunter, il se retrouve aussi en très bonne position pour le réaliser… Il lui reste cependant à convaincre la petite partie de fans de comics qui ont protesté en apprenant qu’il allait être le nouveau Batman. Cette réticence est injuste : dans HOLLYWOODLAND (2006), JEUX DE POUVOIR (2009), THE COMPANY MEN (2010) ainsi que dans ses propres films THE TOWN et ARGO, Affleck a interprété avec talent des rôles complexes. Il devrait être aussi crédible en Bruce Wayne playboy millionnaire qu’en Batman sombre et hanté par la mort de ses parents. D’autre part, à côté d'un Henry Cavill qui s’est construit un corps de statue grecque, il fallait absolument trouver un acteur solide ET au physique avantageux pour incarner Batman ! Certains s’appuient sur la prestation d’Affleck en 2003 dans DAREDEVIL pour le critiquer. Mais si l’on revoit le film, on se rend compte que ses défauts sont dus aux naïvetés du script et de la réalisation peu subtile de Mark Steven Johnson, alors que Ben Affleck - qui aimait sincèrement les comics de Daredevil quand il était enfant – tirait habilement son épingle du jeu, même dans certaines scènes bancales. Les premières images de ce BATMAN VS SUPERMAN dont le tournage aura lieu de février à août 2014, et qui sortira le 17 juillet 2015, rassureront probablement les amateurs de comics, toujours prompts à critiquer les décisions de casting, puisqu’ils avaient déjà hurlé en apprenant le choix de Michael Keaton en 1989, puis de Val Kilmer, de George Clooney, et même de Christian Bale. Et n’oublions pas non plus le scepticisme avec lequel l’annonce de l’attribution du rôle du Joker au regretté Heath Ledger avait été accueilli…

Les X-Men et les 4 Fantastiques font écran commun

Faute d’avoir produit à temps un reboot de DAREDEVIL, la Fox a laissé cette licence revenir dans le giron des studios Marvel, comme le prévoyait leurs accords (Et Marvel a décidé d’adapter les aventures du justicier aveugle à la télévision, dans le cadre d’un énorme projet sur lequel nous reviendrons bientôt en détail). Bien décidée à ce que cette négligence ne se reproduise plus, la Fox s’inspire désormais de la stratégie de Marvel : elle veut créer un univers dynamique commun aux deux licences qui lui restent. Le scénariste Mark Millar, conseiller Marvel du studio, a confirmé que les interactions à venir entre les films de la saga X-MEN et la nouvelle version des 4 FANTASTIQUES n’étaient pas seulement un projet, mais un objectif bien déterminé. Les perspectives d’une dispute musclée entre la Chose et Wolverine ou d’une confrontation entre le docteur Fatalis et l’équipe du professeur Xavier sont désormais ouvertes !



Mattel lance son super-héros Max Steel au cinéma

Le fabricant de jouets Mattel va transposer au cinéma son personnage de Maxwell McGrath, un ado qui peut fusionner avec son compagnon extraterrestre Steel pour devenir le justicier Max Steel, doté de différentes armures et d’une force surhumaine. Cette version en prises de vues réelles sera distribuée en salles à la fin 2014, parallèlement à la diffusion télé de la série MAX STEEL en animation 3D. Cette coproduction entre Mattel et Dolphin Entertainment, dont le scénario est signé Christopher Yost (THOR et THOR, LE MONDE DES TENEBRES) sera réalisée par Stewart Hendler, dont le travail sur les séries H+ et HALO : FORWARD UNTO DAWN avait été salué par de nombreuses récompenses.

La Fox mise sur X-Force

Tout comme la licence des 4 Fantastiques donne à la Fox l’accès aux personnages du Surfer d’argent et de Galactus, celle des X-MEN lui permet de s’atteler à l’adaptation de X-FORCE, issue du même univers. Le réalisateur et scénariste Jeff Wadlow (KICK-ASS 2) a présenté un synopsis qui convaincu le studio, et travaille à l’écriture du film, dont la sortie est envisagée pour 2016. «Tous les mutants du monde de X-Men n’ont pas eu la chance d’être acceptés dans l’école du professeur Xavier», a déclaré Wadlow. «Ce qui m’intéresse, c’est de raconter l’histoire de ces mutants-là». Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura que des nouveaux visages dans le film, car de nombreux héros des X-Men sont venus à un moment ou à un autre diriger les missions plus radicales menées par la X-Force pour protéger les mutants. Wolverine et Colossus pourraient intégrer le groupe, aux côtés de Psylocke, télépathe également douée de pouvoirs de télékinésie, et affronter le tueur Deadpool (pourtant décapité par Wolverine dans X-MEN ORIGINES : WOLVERINE !).

La première attraction Marvel made by Disney

La toute première attraction Marvel ouverte au public sera une animation destinée aux enfants installée sur les paquebots Disney. Intitulée Avengers Academy, elle leur permettra de côtoyer Captain America dans le décor d’une base secrète du SHIELD. Des jeux, des simulations d’entraînement et des animations multimedia contrôlées par les acteurs en costumes permettront de divertir les enfants « tout en les incitant à développer en eux les qualités de vrais héros ».

SUPERNEWS sera bientôt de retour sur ESI !

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