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Photos make-up tournage

MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 - 3:54
par fxghost
bonjour à tous,

je vous présente quelques photos de l'un des maquillages que l'ont à réaliser avec notre confrère David Sherer et moi-même en une heure grâce à la technique des prothèses transfère que nous avons mis en oeuvre sur le personnage principal pour le court-métrage "MISERIA" nous avons tourné de nuit ce weekend dans des conditions pas forcement agréable tourner a ST-DENIS BASILIQUE je disais "condition pas très agréable" dans le sens ou l'ont évité les oeufs et les yaourts que l'ont nous balançais du haut des immeubles... :evil:

(je tiens a tiré aussi mon chapeau bas à l'actrice qui devait tourner a moitié nue de nuits dans l'un des plus grands quartiers de France...)

mais se fut toute de même un excellent tournage dans la bonne humeur qui nous a jamais quitté
:wink:

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Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 - 11:17
par metalsteph
Hello M'sieur
argh .... c'est tout bon tout ca !!!
Quoi qu'il lui ait arrivée exactement a cette dame ???
j'veux dire, donne-nous le synopsis ...

Et sinon, ca sera visible quand et ou tout ca ????
steph ;)

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 - 12:40
par mister migul
ça m'a l'air d'être très bon!
Juste la disposition des coupures sur le front que je ne trouve pas naturelle, ça fait grosse concentration et rien à coté.
Enfin, peut être qu'il y une justification ;)

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 - 14:56
par fxghost
SYNOPSIS :
Un soir dans un quartier mal famé de la banlieue parisienne. BOUSTIF, un clochard de la quarantaine, range maladroitement des bouteilles d’alcool vides le long d’un mur près d’un immeuble insalubre. Il se sert de paquets de chips et autres qu’il étale par terre en guise de couchette. Au moment de s’allonger, BOUSTIF entend un râle suivi de bruits de pas et de papiers froissés près des bennes à ordures dans l’angle quelques mètres plus loin. Curieux, il se lève, suit le bruit et va guetter le plus discrètement possible. Une mystérieuse inconnue, tête fortement rejetée sur le côté comme si elle a le coup brisé, des cheveux longs noirs lui tombant sur le visage, une robe courte blanche pleine de tâches sombres, tient une énorme pile de grands papiers journaux dans chaque main : MISERIA. BOUSTIF ne distingue tout d’abord pas son visage, car elle est dos à lui. De grosses gouttes de sang coulent entre ses jambes jusqu’à ses pieds nus écorchés. Elle marche avec la lenteur d’un zombie. Arrivée près des bennes à ordures, elle y jette les journaux, marquent un temps et s’effondre soudainement sur le sol. BOUSTIF accourt sans hésiter. Il n’a qu’un but, secourir cette mystérieuse femme un peu étrange. Mais au moment même où il se penche sur elle, la main pâle et sans vie de MISERIA lui agrippe le poignet dans un mouvement machinal. Ca en est alors finit pour lui. MISERIA rapproche ses lèvres effroyables des siennes et aspire son âme dans un horrible bruit de succion.
Plus tard dans la même soirée, la porte principale d’un immeuble insalubre s’ouvre. Un homme de la vingtaine en sort, la mine fatiguée, un sandwich à la main qu’il mange sans grande envie : ALAN MORSE. Arrivée au niveau d’un tas de journaux recouvrant une silhouette semblable à celle de BOUSTIF, il affiche un léger sourire douloureux, salut familièrement le clochard, mord dans son sandwich et va déposer ce qu’il en reste dans son panier. Au moment de se relever, son regard s’arrête au niveau de la forme de la tête de BOUSTIF sur laquelle on aperçoit une photo portrait d’ALAN, avec en gros titre « UNE MORT ATROCE A SEULEMENT 26 ANS ». ALAN s’en empare brutalement et découvre le visage sans vie de BOUSTIF. Paniqué il tombe sur les fesses et recule vivement sans quitter le clochard des yeux. Sa fuite aveugle est subitement interrompue par un obstacle dans son dos. ALAN n’a pas le temps de lever les yeux vers l’obstacle qu’une goutte de sang lui tombe entre les yeux. Il ne veut plus voir, se relève tant bien que mal et prend la fuite en quête d’une rue moins déserte. Derrière lui, MISERIA le suit de son pas traînant de zombie. ALAN parvient dans une rue pleine de monde, crie à l’aide mais personne ne semble l’entendre. Il tient toujours fermement le journal annonçant sa mort prochaine dans la main. La foule se resserre sur ALAN, comme pour l’étouffer. Il accélère, essaie de se frayer un passage au milieu de personnes qui ne semblent pas le voir. ALAN se souvient comme sortit d’un rêve qu’il tient toujours la feuille de journal dans sa main. Il se calme un peu et lit : "Alan Morse, 26 ans, a trouvé la mort cette nuit à 23h10 renversé par une voiture sur la route qui mène à l’immeuble dans lequel il vivait". ALAN s’arrête. Plusieurs passants le bousculent. Il sort son téléphone portable et lit « 23 :08 : 01 ». ALAN perd l’équilibre. Il est ensuite violemment heurté par plusieurs passants. Il perd l’équilibre. La feuille de journal lui échappe des mains et tombe plus loin devant lui. ALAN tend le bras au maximum dans un effort surhumain de s’en saisir. Des pieds heurtent son bras. Il crie sans cesser de forcer son bras d’atteindre la feuille de journal. Derrière lui, les pas de MISERIA se font entendre, traînant, suivi de son éternel râle. Bientôt, les pieds de MISERIA apparaissent parmi les passants les plus proches d’ALAN. ALAN a presque atteint la feuille de journal lorsqu’une main très pâle d’homme la saisit avant lui : celle de BOUSTIF.
Le destin d’ALAN semble tracer, entouré de part et d’autre par la mort. Elle l’encercle et l’étouffe. Aucune issue ne s’offre à notre homme, qui n’a plus que très peu de temps pour se sortir de cette embuscade des plus étranges. Cette nuit ne ressemble à présent à aucune autre pour lui. Cette nuit est celle de la survie, d’une course contre la mort qui semble perdue d’avance. Que lui arrivera-t-il lorsque le cadran de sa montre affichera « 23 :10 :00 » ? MISERIA est tout prêt. Ses mains ne se sont pas encore posées sur la peau lisse d’ALAN MORSE qu’il a déjà l’impression de sentir ses doigts glacials lui effleurer la nuque. Va-t-il échapper au récit de sa propre mort ? Echappera-t-il à l’étreinte impitoyable de MISERIA ? Soyons attentif et observons…


NOTE D’INTENTION

Le titre du film « MISERIA » vient du latin miserĭa, ae, f.: - 1 - malheur, adversité, disgrâce, détresse. - 2 - peine, ennui, fatigue, difficulté. - 3 - douleur, chagrin, affliction, souci, inquiétude, tourment. - 4 - la Misère. Tant de sentiments suffisants à la destruction d’un homme. L’univers de mon court-métrage est celui de l’enfermement, un sentiment contradictoire avec le choix de scènes uniquement en extérieures. Réussir à générer un huis-clos angoissant en plein air avec des chorégraphies et une esthétique qui rappellent les films d’angoisses asiatiques.
Les lumières et l’ambiance de « MISERIA » seront à tendance surréalistes avec un choix de couleurs froides, glaciales avec une esthétique travaillée qui fera penser à un univers spectral de villes fantômes. Des plans larges, des plans serrés et des mouvements de grue maîtrisés, le tout rythmé en caméra porté, des travellings et des mouvements fluides mèneront l’intrigue de ce film. Les scènes de fuites, d’affrontements et de collisions seront filmées avec une caméra au plus près des comédiens pour ressentir leurs souffrances et vivre leurs actions au même degré qu’eux.
Les plans mettant en scène le personnage de MISERIA seront ponctués de légers pano fluides rappelant cette lenteur particulière et délicieusement angoissante dont le zombi a le secret. Des plans fixes simples, généralement serrés et parfois légèrement stylisés seront tout à fait appropriés au personnage de BOUSTIF afin de découvrir la profondeur du personnage. Quant à ALAN, des plans plus saccadés, davantage stylisés afin de donner l’impression d’écrasement et d’enferment du personnage, seront nécessaires pour montrer la dureté de la situation dans laquelle il se trouve.
Les SFX de « MISERIA » sont un mélange frappant d’esthétisme extrême et d’horreur profonde. La rendre horriblement belle. Un être à la fois irrésistible et répulsif. La contradiction même de la beauté effrayante, celle qui pousse BOUSTIF à courir à son secours tête baissée. MISERIA a la peau d’un blanc laiteux, mais uniforme et étrangement lisse. Ses pieds écorchés sont nus, mais les ongles de ces orteils sont longs, bien limés et recouvert d’une épaisse couche de vernis noire. Le sang qui lui coule par moment d’entre les jambes semble parfois former un collier autour de ces chevilles.
En ce qui concerne la bande sonore, il y aura un ensemble spécifique au bruit produit par la présence de MISERIA. Sentir sans présence constante sans la voir. Son léger râle inquiétant, ces pas traînants, le léger bruit du vent dans ses cheveux. Le bruit émit par les gouttes de son sang atteignant le sol. Pareillement, le froissement des papiers journaux apportés par MISERIA auront cet aspect surnaturel, aussi bien que le grincement des « filles » de BOUSTIF sur le sol. La scène se déroulant en hiver, le crépitement d’un feu allumé par BOUSTIF en guise de chauffage ajoutera à ce tout, l’ambiance angoissante nécessaire au film.

Je souhaite ouvrir ce film à toutes les personnes fascinées par cette frontière si mince existante entre la vie et la mort. Les figurants et silhouettes sont très importants dans ce court-métrage, car ce sont eux qui permettront de créer ce huis-clos en plein air. Des personnes amoureuses du cinéma, curieuses du déroulement d’un plateau de tournage et en quête de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres. Le tout dans un but bien précis : susciter la curiosité du spectateur et l’inciter à vouloir poursuivre l’expérience, mais dans une salle de projection cette fois.

«MISERIA » traite d’un sujet qui me fascine, d’une approche quasi fataliste de cet état de complète passivité que certains d’entre nous craignent par-dessus tout : la mort. Il n’y a pas de vie sans mort aussi bien qu’il ne peut y avoir de Dieu sans Satan. Si nombreux sont ceux qui ont choisi de dépeindre les aléas de la vie et tout ce qui en découle, je propose en ce qui me concerne de s’attarder sur l’autre côté. Mon film met tout le monde sur un pied d’égalité en ce qui concerne la mort : que l’on soit un sans abri habitué du froid, un homme avec certes un toit au-dessus de la tête et un lit chaud dans lequel se blottir, lorsque l’heure a sonné, c’est qu’il n’est plus temps de penser à s’enfuir. Riche, pauvre, connu, anonyme, s’ils sont deux choses dont nous avons tous en commun, c’est la naissance et la fin de vie. Notre richesse ne l’empêchera pas, au même titre que notre pauvreté, notre célébrité ou notre anonymat. Le rythme est certes différent pour les uns et pour les autres, mais finalement, tous les chemins ne mènent-ils pas à Rome ?


F. Ellong








mister migul a écrit:ça m'a l'air d'être très bon!
Juste la disposition des coupures sur le front que je ne trouve pas naturelle, ça fait grosse concentration et rien à coté.
Enfin, peut être qu'il y une justification ;)


C'est une très bonne remarque alors pour répondre à ta question MISERIA est une incarnation de la mort, d'une martyre, je pense que la réalisatrice cherchais à rappeler la couronne d'épine que porte jésus..

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 - 17:43
par Oren
:shock:

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 - 21:59
par gouach
impressionnant.... ( je sais ca sert a rien ce genre de post mais si on vous dit pas qu'on apprecie, vous risqueriez d'arreter de vous donner la peine de poster)

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Jeu 14 Mai 2009 - 20:23
par POP
pas mal les gars !!

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 - 1:57
par fxghost
merci à vous !!
pour reprendre ce que tu disais gouach je continuerais à poster quelques travaux même si je n'ai pas forcement de commentaire (pour ma part bien sûr :) :wink:

mais il est vrai que c'est toujours plaisant de savoir ce que pense les personnes, que ce soit du bon comme du mauvais :wink:

Re: Photos make-up tournage

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 - 7:39
par metalsteph
C'est vrai que la minette en a pris plein la trogne ....
c'est bien glauque et bien gore !!!!
Question :
pour le front, y'avait une seule et grande prothese, ou plusieurs ???
T'as des photos, du make-up on set ?