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Je viens de lire un excellente article à propos d'Hollywood, que je vous conseille :
http://www.gq.com/entertainment/movies-and-tv/201102/the-day-the-movies-died-mark-harris

Un constat inquiétant - même si l'article ne nous apprend vraiment rien de nouveau - qui rejoint le problème de la baisse générale de la qualité des programmes à la télévision : le public "vote" en allant voir les films au cinéma ou en regardant les programmes à la télé. Si on veut voir moins de médiocrité au cinéma et à la télévision, il faut boycotter ce qui est minable et soutenir ce qui est bon/ambitieux/original. Idem pour les achats de DVDs & de Blu-Ray. Nous sommes tous des consommateurs et le seul message que l'industrie du divertissement comprend, tous pays confondus, est celui que nous envoyons avec notre porte-monnaie Les dirigeants des studios qui sortent des écoles de marketing ne comprennent que cela.

Sauf que les amateurs que nous sommes ne sont que quantité marginale, tout au plus une niche spécifique. La majeure partie des spectateurs sont les même que ceux qui font grossir l'audimat sur tf1 "secret story" et "qui veux épouser mon fils".
Je ne suis pas d'accord concernant les séries, au contraire il y a une augmentation significative de la qualité des séries anglo-saxonnes depuis 10 ans. Surtout sur des chaines câblées comme hbo.Malheureusement a part betv, les productions européennes francophones sont la plupart du temps médiocres.

D'ailleurs l'analyste met à part la production TV. C'est vrai que HBO, AMC ou encore Showtime osent produire des oeuvres qu'on ne voir quasiment plus sur grand écran... Et en plus, ça marche !

Tilleul, nous sommes d'accord : quand je parlais des programmes TV de pire en pire, je parlais de la TV réalité, des émission de "news" racoleuses, des variétés basiques, des jeux qui n'offrent que le spectacle de la bétise satisfaite et de la vulgarité assumée. Mais je ne parlais pas des séries, car il est clair que l'on vit depuis une bonne quinzaine d'années un nouvel âge d'or des séries américaines et anglaises. En France, ça s'améliore, parce que l'on a enfin compris qu'il fallait appliquer les méthodes d'écritures américaines, et que de nouvelles générations d'auteurs ont de bonnes références à l'esprit.