SUPERNEWS : Mission réussie pour AGENT CARTER
Article Cinéma du Lundi 02 Mars 2015

Les brèves du Daily Planet

Par Pascal Pinteau

L’AGENT CARTER a rempli sa mission

C’est ce mardi 24 février que la chaîne américaine ABC a dévoilé le 8ème et dernier épisode de la série de Marvel AGENT CARTER. Diffusée depuis le 6 janvier, la série a été d’emblée accueillie favorablement par la critique, le grand public et les fans, et a atteint son objectif : maintenir globalement le niveau d’audience de la case de 21h à 22h le mardi soir sur ABC, en attendant le retour de la série Agents of S.H.I.E.L.D. le 3 mars prochain. Rappelons que AGENT CARTER raconte les aventures de la fiancée de Captain America Peggy Carter dans l’immédiat après-guerre, en 1946, après que Peggy ait intégré la branche des services secrets qui deviendra plus tard le S.H.I.E.L.D.. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marvel Télévision avait investi tous les moyens nécessaires pour que les objectifs du projet soient atteints. Aux côtés de la talentueuse et ravissante Hayley Atwell, le casting est excellent, et la reconstitution des années 40 bénéficie de décors, d’accessoires et de costumes superbes dignes d’une production de cinéma. Dès le premier épisode, réalisé de manière très dynamique par Louis D’Esposito – pilier du Studio Marvel et créateur du court-métrage Agent Carter qui servit de pilote officieux à la série – le ton de la série a été défini : un délicieux mélange d’aventures rétro aux personnages attachants et bien campés, des scripts denses et bien rythmés, aux dialogues abondants et percutants, comme dans les polars d’action des années 40. A l’instar des films Marvel, cette série peut être appréciée même si l’on n’a pas vu CAPTAIN AMERICA, LE PREMIER AVENGER : les informations essentielles sur la romance entre Steve Rogers et Peggy et sur le courage et la combativité de la jeune femme sont incluses dans le prologue du premier épisode, sous la forme d’un montage qui comprend quelques longs extraits du film, puis ensuite, de manière résumée, dans le générique début. Au cours des premiers volets, on constate qu’en dépit de ses états de services brillants pendant la guerre, Peggy n’est jamais traitée à l’égal de ses collègues masculins des services secrets : on lui confie systématiquement de banales tâches de secrétariat tandis que les vraies enquêtes sont réservées aux hommes. Et les plaisanteries misogynes fusent autour d’elle, sans qu’elle puisse se permettre de répliquer. Ce machisme ambiant est cautionné par le chef du service Roger Dooley, joué par Shea Wingham, qui incarna magnifiquement Eli, le frère de Nucky Thompson / Steve Buscemi, dans la formidable série BOARDWALK EMPIRE. Dooley agit en fonctionnaire honnête mais son manque d’imagination l’empêche de traiter au mieux les enquêtes que son service doit mener. Dans un tel contexte, Peggy n’a aucun espoir de pouvoir évoluer dans sa profession. Mais un complot visant à salir et à déstabiliser Howard Stark (Dominic Cooper, qui retrouve le rôle qu’il jouait dans CAPTAIN AMERICA) va lui donner l’opportunité de briser le « plafond de verre » de la société américaine des années 40 et d’acquérir de l’indépendance. Le milliardaire traqué la contacte pour lui confier une mission importante : l’aider à réfuter les fausses accusations dont il est l’objet, et qui le contraignent à quitter le pays pour mieux organiser sa défense. Pour ce faire, Stark donne à Peggy l’accès à l’arsenal de gadgets et d’armes prototypes issus de ses recherches, lui offre le soutien logistique de son majordome Jarvis, et lui demande d’agir en toute confidentialité, à l’insu des services secrets. La jeune femme devient ainsi une sorte « d’agent double », oeuvrant pour les USA et pour Stark en toute liberté. C’est ainsi que naît un nouveau tandem, celui de Peggy et du stoïque Edwin Jarvis (incarné par l’impeccable James D’Arcy), prêt à agir en toutes situations, sauf passé 21h, car c’est le moment où son service prend fin et où il va rejoindre son épouse ! Progressant sur des bases solides et bien conçues, et misant sur la découverte d’un complot diabolique dont les coupables sont dévoilés au fil des épisodes, AGENT CARTER a su utiliser tous ses atouts pour séduire et tenir en haleine les téléspectateurs jusqu’à sa conclusion en apothéose. A l’image de son interprète principale, la pétulante Hayley Atwell, AGENT CARTER a du charme, de l’originalité et une belle énergie, autant de qualités qui pourraient donner à ABC l’envie de faire revenir Peggy Carter dans d’autres aventures : elle le mériterait amplement !



Appelez-moi Luke

C’est finalement l’acteur Mike Colter, vu à la télé dans THE GOOD WIFE et dans la websérie produite par Ridley Scott HALO : NIGHTFALL qui a été choisi par Marvel Télévision et Netflix pour jouer Luke Cage dans la série éponyme et dans A.K.A. JESSICA JONES (A.K.A. signifiant Also Know As / Connu aussi sous le nom de…) puisque Luke Cage et Jessica Jones entament une liaison peu après leur rencontre. Comme nous l’avions décrit ici, LUKE CAGE et A.K.A. JESSICA JONES vont être avec DAREDEVIL (actuellement en cours de postproduction, le tournage étant entièrement achevé) et IRON FIST les quatre piliers du mini univers Marvel mis en place par Netflix pour culminer dans la minisérie THE DEFENDERS qui réunira tous ces justiciers New Yorkais du quartier de Hell’s Kitchen. Dans un communiqué officiel, Jeph Loeb, le PDG de Marvel Télévision, a déclaré « Les fans attendaient depuis longtemps de découvrir Luke Cage, et nous avons trouvé en Mike Colter l’acteur parfait pour l’incarner. Les téléspectateurs découvriront d’abord Luke Cage dans A.K.A. JESSICA JONES et verront ainsi pourquoi il est un super-héros important de la mythologie Marvel ». Précisons à ce sujet que ce justicier afro-américain a permis à Marvel de donner une voix aux aspirations et aux revendications de la population noire dès 1972, et de décrire par le biais de la fiction les problèmes des populations vivant dans les quartiers difficiles des grandes métropoles. Contrairement aux aventures cosmiques ou à grande échelle des stars de Marvel comme Les Quatre Fantastiques, les X-Men et Iron Man, les combats de Luke Cage étaient toujours inscrits dans un contexte social et politique proche des évènements réels de l’époque. C’est donc vers la fin de 2015 que l’on verra Mike Colter / Luke Cage faire ses débuts à la télévision aux côtés de Jessica Jones. La série entièrement dédiée à Luke Cage sera quand à elle lancée en 2016.



DAREDEVIL : plusieurs tenues en stock

Toujours du côté de Netflix, et alors que la postproduction des treize épisodes de DAREDEVIL est en cours, le producteur principal Steven S. DeKnight a confirmé que les premières images montrant le justicier aveugle ( incarné par Charlie Cox) agir dans une tenue différente de celle de la BD ne reflétaient que ce qui se passe au début de ses aventures. Avant la conclusion des 13 épisodes, Daredevil portera bel et bien sa fameuse tenue rouge à la cagoule ornée de deux cornes. Cornes qui symbolisent le fait que Daredevil « tente le diable » (d’où son nom en anglais) en réalisant des exploits physiques au péril de sa vie. Steven S. DeKnight a ajouté « Dans DAREDEVIL, on ne verra pas de personnes volant dans les airs ni de marteaux enchantés. Notre approche de cette série a consisté à la traiter d’abord comme une série policière dramatique, et ensuite comme les aventures d’un superhéros. » Fidèle à son habitude, Netflix rendra tous les épisodes de la série accessible d’un seul coup. C’est le 10 avril prochain - aux USA – que les abonnés de la chaîne pourront entamer cet incroyable marathon de 13 épisodes ! On ignore encore quand DAREDEVIL sera visible sur Netflix France…

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