Deux ans et demi après le rachat de Lucasfilm par Disney, l’univers Star Wars s’apprête à réaliser son grand retour sur les écrans. Après le lancement de la série Rebels, la publication des premiers romans de la nouvelle mythologie et la diffusion d’un premier teaser du Réveil de la Force, à l’automne 2014, puis la publication – aux États-Unis — des premiers comics édités par Marvel, en janvier dernier, ce printemps 2015 a été marqué par le coup d’envoi des festivités précédant la sortie du tant attendu Épisode VII (prévue pour le 18 décembre prochain). D’abord en avril, avec la convention officielle Celebration, en Californie, puis le fameux « Star Wars Day » du 4 mai (issu du jeu de mots anglophone « May the fourth be with you »). Deux événements qui nous ont permis de découvrir la première véritable bande-annonce (celle de novembre ayant été montée à la dernière minute pour satisfaire l’appétit des fans), la plupart des personnages de l’Épisode VII, ainsi que le premier film dérivé de la saga : Rogue One…

Ce dossier est déconseillé aux allergiques à toute forme de spoilers (même si nous ne mentionnons rien de plus que ce qui est dévoilé dans les bandes annonces, ou dans les synopsis des romans se déroulant peu après Le Retour du Jedi).

Note : Vous pouvez retrouver les précédentes parties de ce dossier au long cours —présentation de la distribution du Réveil de la Force, lancement du tournage à Abu Dhabi, fin du tournage au Royaume-Uni, etc. – dans notre section dédiée à la saga.

Par Pierre-Eric Salard



Si les deux premières bandes annonces nous ont offert un aperçu du Réveil de la Force, les fans auront noté qu’aucun synopsis officiel n’a été dévoilé. «Nous ne faisons pas ça par excès de pudeur», explique Kathleen Kennedy, la Présidente de Lucasfilm. «Nous essayons vraiment de protéger l’histoire pour les fans et pour les spectateurs, jusqu’à la sortie du film». Un véritable défi à l’ère d’Internet et des spoilers ! D’ailleurs, plusieurs sites ont tôt dévoilé certains aspects du récit – ainsi que de nombreuses recherches artistiques. Ce qui a forcé Lucasfilm à offrir quelques informations, au compte-gouttes. «Pour l’essentiel, nous essayons de maintenir le secret sur le plus de choses possible», ajoute Kathleen Kennedy. Nous savons cependant que les scénaristes du film, J.J. Abrams et Lawrence Kasdan, ont travaillé en étroite collaboration avec le nouveau «Story Group», une équipe interne à Lucasfilm chargée de veiller à la cohérence du nouvel univers Star Wars (l’ancien Univers étendu – livres, comics, jeux vidéo — ayant été déclassifié et rebaptisé « Légendes » l’année dernière). «Tous ceux qui inventent de nouvelles histoires sont en contact», précise le producteur Simon Kinberg (la série «Star Wars Rebels», le reboot des Quatre fantastiques). «Nous discutons ainsi avec les cinéastes qui travaillent sur les épisodes VII, VIII et IX, ainsi qu’avec ceux chargés des films dérivés. Nous collaborons tous ensemble afin de raconter une énorme histoire dont chacun expose, en quelque sorte, un chapitre. Je n’ai jamais rien vu de tel pour les autres franchises sur lesquelles j’ai travaillé. D’habitude, chaque branche est dans son coin ; ceux qui travaillent sur un film ne savent pas ce que font ceux qui sont chargés des comics». Malgré tout, l’équipe principale du «Story Group» de Lucasfilm ne rassemble qu’une demi-douzaine de personnes. «Ils peuvent se concentrer sur le développement des plus gros films du monde tout en prenant en compte les comics dérivés de la série animée. Nous parlons constamment. Il arrive que nous participions à des réunions concernant les prochains films. Tout le monde discute de tel film, dans une même salle». Autant dire que la mythologie de la saga Star Wars promet d’être particulièrement cohérente durant les années à venir, peu importe le support (roman, film, série, comics, jeu vidéo…). Une leçon tirée du succès de l’univers cinématographique Marvel, qui appartient également à Disney. Le «Story Group» a évidemment supervisé l’éclairage d’une certaine zone d’ombre issue du Réveil de la Force. Maintenant que l’Univers étendu a été effacé – avec sa Nouvelle République et son Nouvel Ordre Jedi —, que s’est-il passé durant les trois décennies séparant Le Retour du Jedi de l’Épisode VII ? Nous le saurons bientôt. En effet, tous les partenaires de Disney et Lucasfilm poseront une pierre dans un ambitieux édifice intitulé Journey to Star Wars : The Force Awakens. «L’histoire du film est gardée secrète», explique Andrew Sugerman, vice-président de Disney Publishing Worldwide. «Plusieurs réunions secrètes ont été organisées à San Francisco afin de monter ce projet. Le partenariat entre le story group de Lucasfilm et l’équipe éditoriale veille à ce que rien ne soit dévoilé concernant le film, tout en cherchant des opportunités pour introduire des indices. Ces derniers permettront aux lecteurs de spéculer sur l’histoire du film. Que signifie cet endroit ? Ce personnage ? » En septembre, l’éditeur Del Rey publiera ainsi le roman «Aftermath» (que l’on pourrait traduire par «répercussions»), pseudo-épilogue à la trilogie originale. Comme son titre l’indique, ce roman, écrit par Chuck Wendig, se concentrera sur les conséquences de la bataille d’Endor du Retour du Jedi – et donc de la disparition de l’Empereur Palpatine et de Dark Vador. Il semblerait qu’un nouveau gouvernement galactique s’est érigé sur les ruines de l’Empire... «La galaxie est un vaste», précise le synopsis. «Les conséquences de ce cataclysme vont affecter plusieurs planètes de différentes manières. Est-ce que tout le monde acceptera la chute de l’Empire ? Est-ce que tout le monde en aura entendu parler ? Qui tentera de combler ce vide ? » La maison d’édition Pocket proposera ce roman en France, quelques mois après sa publication américaine.

Les vestiges de l’Empire

Marvel éditera les comics Journey to the Force Awakens : Shattered Empire (l’Empire brisé), ainsi qu’un arc dédié à C-3PO. Le synopsis des comics — écrit par Greg Rucka et dessiné par Marco Checchetto (Le Punisher) — indique sommairement que «l’Empire est tombé. C’est un temps pour la renaissance et les nouveaux commencements». Les plus curieux devront se satisfaire de ses œuvres complémentaires, car le film ne devrait pas contenir plus d’allusions que nécessaire à de précédents événements. «Nous avons eu le temps de discuter de ce qui se déroule en dehors des limites du scénario», précise J.J. Abrams. «Dans le film, il y aura des références à certains incidents, parfois de manière très subtile, afin que les spectateurs puissent faire eux-mêmes certaines déductions». L’équilibre fut d’ailleurs difficile à trouver. «Nous avons retiré un certain nombre d’allusions», poursuit le réalisateur. «La clé est de conserver uniquement les références essentielles. Il ne faut pas donner l’impression que nous guidons le public vers une série animée ou un autre film». La dernière bande-annonce et d’autres projets connexes, dévoilés lors de la convention Celebration, nous permettent cependant de nous faire une idée de ce que nous réserve Le Réveil de la Force. Rassurez-vous : nous allons respecter la volonté des équipes de Lucasfilm et évoquer uniquement le contexte du premier acte du film. Ainsi nous savons que, trois décennies après la disparition de Palpatine, l’Empire n’est plus. Ou presque, puisqu’un inquiétant Premier Ordre a finalement pris le relais. Cette organisation gouvernementale dispose d’ailleurs de nouveaux types de stormtroopers, Destroyers stellaires et autres chasseurs TIE, si chers à l’Empire. Les forces du Premier Ordre sont menées par Kylo Ren (interprété par Adam Driver de la série «Girls»), un jeune homme masqué qui s’est laissé séduire par le côté obscur. Et qui semble avoir un intérêt marqué pour l’héritage de Dark Vador. Cependant, à l’instar de ce dernier, Kylo Ren n’est qu’un pion dans un vaste jeu d’échecs à l’échelle galactique. L’identité du personnage qui tire les ficelles, dans l’ombre du Premier Ordre, est pour l’instant inconnue. Face aux armées du Premier Ordre se dresse non plus l’Alliance Rebelle, mais la Résistance (dotée de nouvelles versions de X-wings). Qui semble s’être construite sur les ruines d’une Nouvelle République (comme dans l’ancien Univers étendu), dont l’existence fut pour le moins courte. À moins que plusieurs factions ne se disputent le contrôle de la galaxie, bien entendu. Difficile d’en dire davantage sur le contexte géopolitique galactique avant la sortie de certains romans et comics, prévus pour l’automne. L’intrigue du Réveil de la Force débute sur la planète Jakku. Cet astre désertique abrite de nombreuses épaves de vaisseaux spatiaux. Et pour cause : peu après la destruction de l’Étoile de la mort, une gigantesque bataille – durant laquelle se sont affrontées la Nouvelle République et une faction issue de l’Empire — s’est déroulée sur son sol et son orbite. Trois décennies plus tard, Jakku revient sur le devant de la scène suite à la découverte d’un artefact, convoité tant par le Premier Ordre que par la Résistance. Si un pilote émérite de la Résistance, Poe Dameron (Oscar Isaac), est le premier sur les lieux (en compagnie d’un droide nommé BB-8), Kylo Ren ne tardera pas à débarquer avec ses stormtroopers. Dont un certain Finn (John Boyega), qui s’apprête à retourner sa veste et à faire alliance avec une autochtone, Rey (Daisy Ridley). Ensemble, ils entameront une quête qui aura d’importantes répercussions sur l’avenir de la galaxie. Entre-temps, ils rencontreront un vaurien de contrebandier et son associé wookie, la Princesse Leia et, bien sûr, Luke Skywalker… Des retrouvailles avec de vieilles connaissances du grand public qui étaient déjà prévues dans le traitement d’origine de cette nouvelle trilogie, écrit par George Lucas avant la vente de Lucasfilm. Pourtant, comme nous le verrons dans la prochaine partie de cet article, le cinéaste a indiqué en début d’année que le scénario du Réveil de la Force n’était pas tiré de son ébauche…

Coup d’envoi des festivités

À l’approche de la sortie du Réveil de la Force, Disney et Lucasfilm ont prévu d’organiser un certain nombre d’événements. Outre la commercialisation des produits dérivés du film, en septembre, les fans peuvent prendre l’Eurostar, direction Londres (non loin des studios Pinewood, où sont tournés les nouveaux films), pour découvrir une exposition Star Wars montée au Musée de Madame Tussaud. Depuis le 16 mai, le célèbre musée de cire y présente les plus célèbres scènes des deux précédentes trilogies ; les protagonistes de la saga y ont été talentueusement reproduits par les artistes du musée. Du marécage abritant Yoda sur Dagobah au duel entre Dark Vador et Luke Skywalker au sein de la Cité des nuages de Bespin, cette exposition temporaire vous emmènera loin, très loin dans la galaxie lointaine…



Plus proche de nous, Disneyland Paris inaugure le 11 juillet la Jedi Training Academy. Au cours de ce spectacle interactif, les jeunes Padawans — de 7 à 12 ans — seront formés par un maître Jedi, avant d’affronter Dark Vador et ses stormtroopers. Cette animation, qui rencontre un certain succès dans les parcs Disney américains, permettra de faire patienter vos enfants ou votre fratrie en attendant l’inauguration de Star Tours : The Adventures continue. Même si Disneyland Paris n’a pas encore officialisé cette information, cette nouvelle version du simulateur de vol spatial devrait remplacer l’ancienne attraction en 2017, pour les 25 ans du parc français et les 40 ans de la saga.

Vidéo tirée de l’avant-première de la Jedi Training Academy :



Star Tours 2 débarque en France

Depuis son inauguration en 1987 en Californie, l’attraction Star Tours – un simulateur de vol spatial – fait le bonheur des fans dans quatre parcs à thèmes Disneyland. Réalisé par le studio Industrial Light & Magic et Disney Imagineering dans les années 1980 (et donc à l’aide de maquettes), un film de 4 minutes et 30 secondes permet d’explorer une comète, de participer à l’attaque contre l’Étoile noire, avant de se poser près de la lune d’Endor. Lors de la sortie de La Menace fantôme, en 1999, des rumeurs évoquaient l’ajout de nouveaux trajets, en rapport avec le nouveau film. Peine perdue : aux États-Unis, il aura fallu attendre 2011 (puis 2012 à Tokyo Disneyland) pour que l’attraction soit rénovée et modernisée. Notons d’ailleurs qu’à l’occasion de l’inauguration de cette mise à jour, le PDG de Disney, Bob Iger, a pu mentionner son intérêt, auprès de George Lucas, pour le rachat de Lucasfilm. Rachat qui sera signé en octobre 2012. Star Tours – The Adventures Continue propose donc désormais une succession de segments, diffusés en 3-D relief et réalisés en images de synthèse. En combinant arbitrairement ces segments, l’attraction permet de découvrir pas moins de 54 aventures différentes ! Au programme : des visites de Hoth, Tatooine, Kashyyyk, Naboo, Coruscant, Geonosis… La plupart des planètes introduites dans la saga sont ainsi au programme. Cerise sur le gâteau : la technologie utilisée permet d’ajouter - relativement aisément - de nouveaux segments. Des rumeurs tenaces indiquent qu’ILM et Disney Imagineering préparent activement de nouvelles aventures sur les planètes du Réveil de la Force… Or Disneyland Paris est l’unique parc qui diffuse encore l’ancienne version de l’attraction (et ce, depuis son ouverture, en 1992). Ce n’est plus qu’une question de temps. Le directeur financier du parc français a annoncé, en novembre 2014, que Star Tours 2 fera (enfin !) son apparition, à l’occasion du 25e anniversaire du parc français, en 2017. «Star Tours est une attraction populaire auprès de nos visiteurs», précise-t-il. «Il y a des technologies qui existent aux États-Unis qui font en sorte qu’à chaque fois que le visiteur fait cette attraction, il a une expérience différente. Nous, on utilise la technologie d’il y a 22 ans. Nous voulons changer ça, surtout pour notre 25e anniversaire». Le dernier vol de Star Tours se déroulera donc en 2016. Il faudra ensuite attendre l’année de la sortie de Star Wars : Épisode VIII pour partir à l’exploration de la galaxie lointaine !

Disneyland embrasse la Force

Outre une hypothétique mise à jour de Star Tours 2, Disney compte récolter les fruits du rachat (pour quatre milliards de dollars) de la licence Star Wars. Bob Iger, le PDG du studio, a annoncé que de nouvelles attractions seront intégrées au sein des parcs Disneyland. «Il y aura une présence bien plus importante de Star Wars dans nos parcs», affirme Bob Iger. «Pour l’instant, nous savons juste que ces attractions s’inspireront des nouveaux films, et non des six précédents». Les premiers développements de ces projets tournaient pourtant autour des films originaux. «Je ne veux pas que quelqu’un puisse dire «je viens de voir le film et il n’y aucun rapport avec ce film dans cette attraction», explique Bob Iger, qui ajoute avoir attendu d’en savoir plus sur Le Réveil de la Force avant d’initier le développement des attractions. «Nous ne pouvions pas dire à nos équipes ce qu’il y avait de nouveau dans ce film. Nous allons donc pouvoir proposer un mélange du passé, du présent et, peut-être, de l’avenir. Maintenant, nous avons une certaine idée de ce que raconteront l’Episode VIII et certains films dérivés…», précise le PDG, avant de tempérer les ardeurs : «Ces projets sont ambitieux ; cela va donc prendre un certain temps pour les construire et les ouvrir».

De l’autre côté de l’océan, les enfants qui embarqueront dans les navires des croisières Disney Dream pourront explorer un espace thématisé Star Wars, où le cockpit de Faucon Millenium sera notamment reproduit. Les padawans pourront ainsi piloter le tas de ferraille de Han Solo, avant de regarder des épisodes de la série animée Rebels sur un grand écran ou de rejoindre les rangs d’une autre version de la Jedi Training Academy. Enfin, les plus passionnés d’entre vous peuvent désormais acheter leurs billets pour la prochaine convention officielle Celebration, qui sera organisée à Londres du 15 au 17 juillet 2016. L’occasion de croiser les vedettes des films et de découvrir les surprises que nous réservent Lucasfilm et Disney pour la fin de la décennie…



Battlefront s’attaque aux jeux vidéo

Prévu pour le 17 novembre prochain sur Xbox One, PlayStation 4 et PC, Battlefront reprend le principe des deux précédents opus (sortis en 2004 et 2005) : des batailles homériques, en multijoueur, sur les planètes de la saga. Cette fois-ci, Electronic Arts (qui a récupéré les droits d’adaptation vidéoludique de la saga suite au démantèlement de LucasArts, le studio de développement de George Lucas) a confié au studio suédois DICE (Battlefield, Mirror’s Edge) le soin de créer un jeu doté de graphismes somptueux. Après s’être rendus au sein des archives de Lucasfilm et Industrial Light & Magic, les développeurs ont également utilisé une technique nommée photogrammétrie pour reproduire à l’identique les accessoires et autres maquettes des films. Ils ont également visité les lieux de tournage des films (forêt californienne, Norvège, etc.) pour prendre de nombreuses photos de référence. Battlefront permettra de faire affronter 8 à 40 joueurs (selon les modes de jeux) sur douze cartes, dont la lune d’Endor et les planètes Tatooine, Hoth et Sullust. Cette dernière n’est jamais apparue dans les films. Or elle est bien connue par les fans de la saga : la flotte rebelle se rassemble à proximité de cette planète de la bordure extérieure de la galaxie avant l’attaque contre l’Étoile de la mort du Retour du Jedi. Sullust étant un astre inhospitalier, constellé de coulées de lave, l’Islande a servi de référence pour l’équipe de DICE. «Il y a un côté stérile qui est néanmoins splendide», explique Andrew Hamilton, responsable de la conception des environnements. «Cela correspond en tout point aux idées que nous avions et au contenu qu’il nous fallait rassembler : tous les matériaux, les formes de roche et même la lave. Tout doit sembler plausible et ressembler à quelque chose de potentiellement réel. C’est ce que nous avons voulu pour Sullust : qu’elle semble venue d’un autre monde, mais d’un monde qui pourrait réellement exister». En outre, les joueurs auront l’occasion d’avoir un avant-goût du Réveil de la Force grâce à un contenu téléchargeable gratuit, disponible le 8 décembre (ou le 1er pour ceux qui précommandent le jeu) dédié à la bataille de Jakku. Cette planète désertique, où se déroule le premier acte du film, est visible dans la bande-annonce du film. Rey (Daisy Ridley) semble habitué de ces paysages ravagés, abritant de nombreuses épaves de (Super) Destroyers stellaires et autres vaisseaux spatiaux. Battlefront nous offrira l’occasion de participer à cette bataille, qui s’est déroulée peu après les événements du Retour du Jedi (soit près de trois décennies avant Le Réveil de la Force). Certains conflits du jeu rejoindront également la nouvelle mythologie Star Wars, puisque le roman «Battlefront — Twilight Company», prévu pour l’automne aux États-Unis, racontera plusieurs batailles menées par les forces rebelles et un bataillon de stormtroopers… Notamment sur Sullust !



La deuxième partie de ce dossier sera publiée dans quelques jours !

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Le Réveil des fans

À l’occasion de la sortie du Réveil de la Force, la communauté Star Wars francophone a uni ses forces (StarWars-Universe.com, la 501st French Garrison, Mint in Box, Rebel Legion France, Star Wars Holonet, Galaxie Star Wars, Sithclan, les Héritiers de la Force, etc.) afin d’organiser une série d’événements – ledit Réveil des fans — visant à réunir les fans, costumés ou non, dans différentes salles de cinéma (dont le Grand Rex). Que vous habitiez en France, en Belgique, en Suisse ou au Québec, vous êtes invités à rejoindre ou organiser un événement sur le site de ce regroupement qui s’affranchit des frontières : http://www.lereveildesfans.com.