Retour en Force : l’avenir de la franchise Star Wars
Article Cinéma du Mercredi 16 Decembre 2015

À l’occasion de la sortie du Réveil de la Force, nous vous proposons de faire le point sur les prochains opus produits par Lucasfilm. En effet, trois à quatre autres longs-métrages sont actuellement en gestation. La Force n’est décidément pas prête de disparaître des écrans.

Par Pierre-Eric Salard

Près de trois ans après l’annonce du rachat de Lucasfilm par les studios Disney, ainsi que la mise en production d’une nouvelle trilogie, nous entrons de plain-pied dans cette nouvelle ère Star Wars. Outre la sortie annuelle d’un long-métrage (jusqu’en 2019, au minimum), une pléthore de romans, jeux vidéo et comics, tous inscrits dans un univers cohérent supervisé par le « Story Group » interne à Lucasfilm, prolongeront l’exploration de la galaxie imaginée voici quarante ans par George Lucas. Les dirigeants et actionnaires des studios Disney espèrent ainsi obtenir sous peu un conséquent retour sur investissement. Entre les films et les produits dérivés, les quatre milliards de dollars dépensés en 2012 devraient être rapidement récupérés – et ce, malgré les coûts de production et de promotion des films. Les principaux analystes financiers scrutant l’industrie du cinéma ne doutent pas que Le Réveil de la Force sera un grand succès au box-office occidental. Certains prédisent même que le l’Épisode VII terminera sa carrière sur les écrans avec des recettes comparables à Jurassic World (soit plus d’1,5 milliard de dollars). Mais les cadres de Disney ne savent pas encore s’ils vont réussir à séduire la nouvelle clientèle du marché asiatique, pour qui la saga n’est pas (encore ?) un grand classique. Sans oublier la déception que ne manquera pas de provoquer la vision du film – même s’il répond aux promesses - suite aux espoirs insensés de certains fans. Cet été, Robert Iger a donc préféré prendre les devants pour tempérer les ardeurs des investisseurs. «Nous savons qu’il existe un intérêt incroyable pour ce film», déclare le Président de The Walt Disney Company au cours de l’été. «Nous avons sorti deux bandes-annonces, et les réactions furent ahurissantes». Plusieurs produits estampillés Star Wars – par exemple, les comics désormais édités par Marvel aux États-Unis (et Panini Comics en France) – ont également rencontré un franc succès. «Même sur des marchés comme la Chine», souligne Bob Iger. «C’est très encourageant. Cela dit, aussi enthousiastes que nous soyons, il n’y a pas eu de nouveaux films depuis 2005. Et il existe des marchés qui ne sont pas aussi familiers avec la saga que les États-Unis». Ce qui n’empêche pas certains analystes de proclamer que Star Wars permettra à Disney de faire des bénéfices jusqu’à la fin du siècle. Bob Iger, qui fut l’architecte du rachat de Lucasfilm, pense effectivement que Disney s’est procuré «la franchise la plus précieuse qui ait jamais existé». Et les aficionados risquent d’en avoir pour leur argent. «Nous savons que nous avons la capacité, en tant que société, de tirer parti de cette licence de nombreuses manières, que ce soit dans les parcs d’attractions, via le jeu vidéo Disney Infinity, à la télévision ou par l’intermédiaire des produits dérivés». Un optimisme renforcé par le processus de production mis en place ces deux dernières années : alors qu’il fallait précédemment attendre trois ans entre la sortie de chaque opus (sans compter l’important délai entre les deux trilogies supervisées par George Lucas), le tournage de Rogue One, premier film dérivé (une catégorie désormais estampillée « Anthology », ou « A Star Wars Story »), s’apprête à se terminer, de l’autre côté de la Manche…

Un premier espoir

Cette véritable machine de guerre est supervisée, à partir de l’empire bâti par George Lucas au nord de la Californie (autour de San Rafael et San Francisco), par Kathleen Kennedy, qui fut durant trois décennies la fidèle productrice de Steven Spielberg. Avant même la revente de Lucasfilm, en octobre 2012, elle fut invitée par George Lucas à prendre les commandes de la société. Et si elle doit désormais rendre des comptes auprès de Disney, Kathleen Kennedy a cherché à conserver les spécificités du studio. Même si le fondateur a désormais pris sa retraite. «Le plus important est de respecter un principe immuable : chaque film doit être créé comme une affaire personnelle. George a réalisé des films qui signifiaient quelque chose, pour lui. Pour les cinéastes, c’est probablement le plus grand défi à relever. Pour faire un bon film, quelque chose doit se passer entre le créateur et l’histoire qui est racontée. Le film ne peut toucher son public que s’il a été créé avec passion». Kathleen Kennedy fait donc le pari que Star Wars ne peut survivre sans rester fidèle à ses origines de «quasi-film d’auteur» - tel que George Lucas procédait, sans l’intervention de son distributeur 20th Century Fox (à partir de L’Empire contre-attaque, Un Nouvel Espoir ayant failli lui échapper des mains). La dirigeante de Lucasfilm a encouragé ses réalisateurs – J.J. Abrams, Gareth Edwards, Rian Johson – à ne pas rendre une copie conforme aux précédents opus. «Beaucoup de gens qui nous ont rejoints en savent dix fois plus que moi sur cette saga», s’amuse-t-elle. «Star Wars signifie beaucoup de choses pour les fans, à un niveau très profond. Ces films ont influencé la carrière de nombreux cinéastes. Donc je les pousse à trouver leur place, à marquer la saga de leurs empreintes». Or contrairement à l’époque où George Lucas dirigeait plus ou moins son empire, cette renaissance de la franchise est supervisée par un certain nombre de collaborateurs : les réalisateurs, mais aussi les scénaristes (Lawrence Kasdan, Simon Kinberg). «À l’instar de la salle des scénaristes – writer’s room - d’une série TV, nous avons passé une semaine face à un tableau blanc, à discuter des Épisodes VII, VIII et IX», explique Simon Kinberg (Les Quatre Fantastiques, Jumper, «Star Wars Rebels») à propos du Story Group de Lucasfilm. Rappelons qu’à l’origine, Michael Arndt, chargé d’écrire le scénario du Réveil de la Force (il sera finalement remercié quelques mois avant le tournage), fut rejoint par deux consultants de choc : Lawrence Kasdan (Les Aventuriers de l’Arche perdue) et Simon Kinberg. Les deux hommes devaient ensuite écrire les deux premiers films dérivés. «Notre tableau blanc était recouvert par nos notes. Nous savions ce que chacun voulait écrire. Ce fut une période incroyable, car nous imaginions des Star Wars ! Chaque soir, au Skywalker Ranch, nous prenions un verre, et Larry nous racontait des anecdotes sur L’Empire contre-attaque. Ce fut une période magique. J’avais vraiment un rôle de consultant. J’ai d’ailleurs travaillé sur l’Episode VII : j’aidais à concevoir les temps forts de l’histoire, je lisais les différentes versions du script et donnais mon avis». Ultérieurement, Garry Whitta (After Earth, Le Livre d’Eli) rejoignit le Story Group afin d’élaborer une ébauche du premier film dérivé de la saga, Rogue One, à partir d’une idée d’un illustre superviseur des effets visuels d’Industrial Light & Magic, John Knoll. Lorsqu’il apprit le rachat de Lucasfilm, Garry Whitta insista auprès de son agent pour que ses services soient proposés. La Force lui a souri : Lucasfilm avait déjà établi une liste de scénaristes, dont il faisait partie ! «Je ne savais absolument pas que j’allais travailler sur un film», avoue Gary Whitta. «Je pensais que ce serait pour un jeu vidéo ou une novélisation. Je n’y crois toujours pas. Ce fut une expérience incroyable. Lucasfilm savait exactement quel genre d’histoire ils voulaient raconter». Comme une confirmation aux propos de Kathleen Kennedy, le scénariste explique que les auteurs disposaient d’une grande liberté, «pour raconter la meilleure histoire possible». Mais il était également nécessaire de prendre en compte les éléments interconnectés du nouvel univers Star Wars ; les intrigues des récents romans, comics et jeux vidéo doivent désormais être respectés, dans les films. «Personne ne travaille sur les films, les comics ou les séries TV en vase clos», précise Gary Whitta. «Tout cela fait partie d’un vaste univers cohérent. Lucasfilm dispose d’experts qui connaissent tous les détails de ce monde. Ils savent très bien ce qui se déroule dans les autres films, et ce qui est prévu dans l’avenir». Chris Weitz (A la croisée des mondes : la boussole d’or) prendra le relais quelques mois avant le tournage, sous l’égide du réalisateur Gareth Edwards (Monsters, Godzilla). Afin d’éviter de s’attirer les foudres des fans tatillons, Chris Weitz n’a pas hésité à poser des questions à l’astrophysicien américain Neil deGrasse Tyson sur Twitter ! L’objectif commun de Chris Weitz, Gary Whitta et Gareth Edwards : revenir aux sources du mythe. Depuis le début du mois d’août, le premier Star Wars « hors Épisodes » est ainsi tourné près de Londres. L’intrigue de Rogue One s’attache à développer la première moitié du générique d’Un Nouvel espoir (1977) : «Nous sommes en pleine guerre civile. En frappant depuis une base inconnue, les vaisseaux spatiaux Rebelles ont remporté leur première victoire contre l’Empire Galactique. Au cours de la bataille, les espions Rebelles ont réussi à voler les plans secrets de l’ultime arme de l’Empire, l’Etoile Noire, une station spatiale blindée capable de détruire une planète». Une courte vidéo diffusée lors de la convention Celebration, en avril dernier, montrait l’Etoile Noire en construction. Dans ce film de guerre décrit comme «La chute du Faucon noir dans l’espace», des agents de l’Alliance Rebelle tenteront de s’emparer des plans du gigantesque engin de mort, sans pouvoir compter sur l’aide des Jedi (disparus une quinzaine d’années plus tôt, dans La Revanche des Sith).

Visions du futur

La jeune actrice Felicity Jones (The Amazing Spider-Man 2, Une merveilleuse histoire du temps) a rejoint la distribution, ainsi que Diego Luna (Harvey Milk, Elysium), Riz Ahmed (We Are Four Lions, Centurion), Ben Mendelsohn (The Dark Knight Rises, Exodus), Donnie Yen, Alan Tudyk (Serenity) Jonathan Aris («Sherlock») et Forest Whitaker (Platoon, Ghost Dog, Phone Call, Le Dernier roi d’Ecosse) complètent la distribution. De nombreuses rumeurs évoquent l’identité des adversaires des rebelles. Outre Dark Vador et le Grand Moff Tarkin, qui veillent sur la construction de l’Etoile Noire, certains chasseurs de primes bien connus des fans pourraient faire des apparitions. Pour l’heure, Lucasfilm, suite à un accord avec Paramount visant à ne pas interférer avec la promotion du dernier Mission : Impossible, Rogue Nation, n’a pas communiqué sur ce sujet. Le compositeur français Alexandre Desplat (Le Discours d’un roi), quant à lui, prendra le relais de John Williams. «J’ai passé quasiment un an à travailler sur le script, en compagnie de Gareth Edwards», se souvient Gary Whitta. «Il est l’un des cinéastes les plus malins que j’ai rencontrés, et aussi l’une des rares personnes à être encore plus fans de Star Wars que moi. Je pense qu’il préférerait mourir plutôt que rater son film». Gareth Edwards a pu tirer bénéfice des efforts précédemment réalisés pour Le Réveil de la Force. Ainsi a-t-il pu compter sur le retour d’une partie de l’équipe de production de l’Épisode VII, mais aussi sur le recyclage de plusieurs décors, costumes et accessoires. Il n’existe pas de petites économies ! Les premières images volées sur le tournage (au sein des studios Elstree, où fut filmée la trilogie originale) exposent d’ailleurs la récupération du décor du vaisseau de transport des stormtroopers, aperçu dans les bandes-annonces de l’Épisode VII. En attendant de retourner occuper les plateaux des studios Pinewood (qui fait office de «quartier général» de Lucasfilm en Angleterre), les équipes des décorateurs se sont échinées, au début de l’été, à reconstituer un décor emblématique d’Un Nouvel espoir (que nous ne dévoilerons pas) au sein d’un ancien hangar à dirigeable de Cardington, dans le Bedfordshire. Reconverti en gigantesque plateau de cinéma, ce bâtiment a abrité le tournage de plusieurs Batman et Harry Potter, ainsi qu’Inception et… une scène d’Un Nouvel espoir (celle où les héros découvrent l’extérieur de la base secrète des Rebelles sur la luxuriante planète Yavin IV). Ce premier long-métrage labellisé « Anthologie », tourné à l’aide de caméras numériques (au contraire de l’Episode VII), sortira en salles le 16 décembre 2016. Or, d’ici là, le tournage de l’Épisode VIII sera déjà terminé ! Annoncé pour le 26 mai 2017, soit exactement quarante ans après la sortie d’Un Nouvel Espoir (et seulement un an et demi après Le Réveil de la Force), l’Épisode VIII a d’ores et déjà bénéficié d’une phase de préproduction particulièrement avancée. Rian Johnson (Looper), réalisateur et scénariste de cet opus, œuvre sur ce projet depuis déjà deux ans. Afin de tenir les délais, le tournage débutera en janvier 2016, au Mexique puis au sein des studios Pinewood. Des rumeurs évoquent également un retour, à l’automne dernier, sur l’île irlandaise de Skellig Michael, où J.J. Abrams organisa un tournage en petit comité à l’automne 2014. Notons que siRogue One est filmé en numérique, Rian Johnson est toujours attaché à la pellicule 35mm. Une décision prise en accord avec le nouveau directeur de la photographie, Steve Yedlin (Looper, Carrie, San Andreas). Les deux premiers opus de la nouvelle trilogie auront donc en commun ce grain, à l’image, si particulier. En ce qui concerne le scénario, Lucasfilm s’est montré avare en informations ; Lawrence Kasdan a cependant laissé entendre que Lando Calrissian serait de retour. Ce que son interprète, Billy Dee Williams, n’a pas infirmé. Bien au contraire ! Un vaurien en valant bien un autre, le long-métrage suivant, prévu pour le 25 mai 2018, nous proposera de découvrir les premiers exploits d’un jeune Han Solo. Mais il s’en est fallu de peu. À l’origine, il semble que le chasseur de primes Boba Fett devait tenir le haut de l’affiche. Mais la Force en a voulu autrement. En effet, ce second opus labellisé « Anthologie » devait originellement être réalisé par Josh Trank (Chronicle). Suite aux ennuis de production de la nouvelle version des Quatre Fantastiques (dont Simon Kinberg fut producteur), et l’intervention de certains responsables des studios Fox, le cinéaste a préféré ne pas se lancer dans un nouveau film à gros budget – à moins qu’il ait été poussé la sortie, suite à des comportements déplacés. Dans les coulisses, les versions se contredisent. Évidemment. «Ce fut la décision la plus difficile de ma vie», affirme le trentenaire, qui souhaite se consacrer à un projet original (dont il aurait le contrôle). «Mais l’univers Star Wars est l’une de mes plus grosses influences». Josh Trank aura toutefois collaboré durant un an avec Lucasfilm. «Nous le remercions pour l’énergie et la passion qu’il a apportées», déclare Kiri Hart, responsable du Story Group. Dans les coulisses de l’industrie, on raconte parfois que la production mouvementée des Quatre Fantastiques aurait incité les dirigeants de Lucasfilm à prendre du recul… et à passer leur tour. Avec le temps, nous devrions obtenir le fin mot de l’histoire. Le film consacré à Boba Fett, dont le script aurait été par Simon Kinberg, attendra donc des jours meilleurs. Contre toute attente, le 8 juillet dernier, Lucasfilm annonce que le second film dérivé, centré sur la jeunesse de Han Solo, sera écrit par Lawrence Kasdan et son fils, Jon (The First Time, «Dawson»). Les noms des réalisateurs sont dévoilés : le duo Christopher Miller et Phil Lord, dont la filmographie démontre une grande créativité (21 Jump Street, Tempête de boulettes géantes, La Grande aventure LEGO), rejoint la galaxie lointaine… non sans enthousiasme : «C’est la première fois que l’on travaille sur un film en ayant une si bonne idée de départ. Nous promettons que nous allons prendre des risques et offrir au public une nouvelle expérience. Pour nous, c’est un rêve qui devient réalité !» Lawrence Kasdan semble également ravi de retourner dans le passé de la saga : «Chris et Phil sont deux des cinéastes les plus intelligents, drôles et originaux en activité. C’était le choix idéal pour mettre en image l’histoire de Solo, l’un des personnages les plus cool de la galaxie». Le défi est de taille : Han Solo est un héros emblématique, chéri par plusieurs générations de fans. Sans même parler de la pression que portera son futur interprète sur ses épaules… «Nous n’avons pas le droit à l’erreur», affirme Chris Miller. «Mais nous sommes motivés. Nous voulons offrir au public une aventure rafraîchissante, tout en honorant ce qui fait la force de ce personnage. Quand j’étais enfant, nous nous battions pour savoir qui allait jouer Solo. Je pourrais vous parler toute une journée de ce qui fait de lui l’alliance parfaite entre un voyou et un cowboy ! Moralement ambigu, drôle…» Gageons que cette équipe de choc – et talentueuse – est taillée pour relever un défi qui paraît, sur le papier, quasiment insurmontable. Notons enfin que le mystère reste entier concernant l’Épisode IX (2019). Tout juste savons-nous que Rian Johnson devrait être à l’origine de l’histoire. Et si Boba Fett pourrait toujours prendre d’assaut les écrans en 2020, Ewan McGregor n’a pas dissimulé son envie de renouer avec Obi-Wan Kenobi le temps d’une « anthologie ». Mais comme dirait le vénérable Maître Yoda (qui, selon les rumeurs, pourrait également bénéficier d’un film dérivé) : Difficile à voir. Toujours en mouvement est l’avenir.

A l’assaut de la petite lucarne

Un rendez-vous annuel au cinéma n’est pas suffisant. Les studios Disney comptent également transposer Star Wars sur le petit écran – et pas seulement sous la forme de séries d’animation, comme «Star War Rebels» (France 4). Ainsi le PDG de Disney, Bob Iger, a-t-il indiqué auprès des actionnaires de la société qu’une chaîne TV (potentiellement sur Internet) dédiée à la saga est à l’étude. Disney contrôlerait ainsi toute la chaîne de production et de diffusion, de la création d’une œuvre à sa retransmission dans les foyers. Un écrin parfait pour les précédentes productions signées Lucasfilm («Rebels», «The Clone Wars», «Clone Wars», «Droids», «Ewoks»…), qui pourraient être complétées par des œuvres inédites. Or des rumeurs tenaces font état de la préproduction de plusieurs concepts de séries Star Wars, pour le compte de Netflix (qui a précédemment accueilli les ultimes épisodes de «The Clone Wars», ainsi que la série «Daredevil» de Marvel/Disney). Parmi les projets évoqués, les fans seront ravis d’apprendre qu’une première série dérivée en prises de vues réelles est à l’étude (nous oublierons sciemment les deux téléfilms des années 1980 consacrés aux Ewoks, qui bénéficièrent d’une sortie au cinéma en France). La série avortée «Underworld», dont cinquante épisodes ont été écrits sous la supervision de George Lucas avant que des coûts exponentiels ne mettent un terme au projet, il y a quelques années, verra-t-elle enfin le jour ? Rappelons qu’Underworld devait être consacrée à la pègre des bas-fonds de Coruscant. Quoi qu’il en soit, la mystérieuse série TV pourrait être tournée à l’aide des décors des longs-métrages, reconvertis pour l’occasion, entre les phases de tournage.

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