Chronique Blu-ray : CAPTAIN AMERICA CIVIL WAR - Une bataille titanesque et un film époustouflant
Article Cinéma du Lundi 21 Novembre 2016

A l’occasion de la sortie en Blu Ray de l’une des productions les plus spectaculaires que les Studios Marvel aient jamais produit, ESI vous propose ce dossier complet consacré à la production de CAPTAIN AMERICA CIVIL WAR.

L’histoire : Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l’humanité. À la suite d’une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme d’encadrement et de contrôle. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l’équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté d’agir en complète indépendance, tandis que d’autres se rangent derrière Tony Stark qui, contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement…

Une équipe solide en coulisses

Troisième volet particulièrement audacieux de la franchise CAPTAIN AMERICA,CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR marque le début de la Phase 3 de l’Univers cinématographique Marvel. Adapté de la populaire série de comics Marvel publiée dès 1941, CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR est interprété par Chris Evans (CAPTAIN AMERICA: LE SOLDAT DE L’HIVER, AVENGERS) dans le rôle de Steve Rogers, alias l’emblématique Captain America; Robert Downey Jr. (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, IRON MAN 3) dans celui de Tony Stark/Iron Man; Scarlett Johansson (AVENGERS: L’ÈRE D’ULTRON, CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER) dans le rôle de Natasha Romanoff, alias Black Widow ; Sebastian Stan (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, BLACK SWAN) dans celui de Bucky Barnes, alias le Soldat de l’hiver ; Anthony Mackie (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, DÉMINEURS) sous les traits de Sam Wilson/le Faucon; Don Cheadle (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, « House of Lies ») dans le rôle du colonel James Rhodes/War Machine; Jeremy Renner (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, MISSION: IMPOSSIBLE - ROGUE NATION) dans celui de Clint Barton/Hawkeye; Chadwick Boseman (42, GET ON UP) dans le rôle de T’Challa/la Panthère noire; Paul Bettany (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, IRON MAN 3) dans celui de la Vision, et Elizabeth Olsen (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, GODZILLA) dans le rôle de Wanda Maximoff, la Sorcière rouge. Le film est également interprété par Paul Rudd (ANT-MAN, LÉGENDES VIVANTES) dans le rôle de Scott Lang, alias Ant-Man ; Emily VanCamp (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, « Revenge ») sous les traits de Sharon Carter ; Marisa Tomei (MON COUSIN VINNY, LOVE THE COOPERS) dans le rôle de May Parker, Tom Holland (AU COEUR DE L’OCÉAN, THE IMPOSSIBLE) dans le rôle de Spider-Man, Frank Grillo (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER) dans celui de Brock Rumlow/ Crossbones ; et Martin Freeman (LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU, LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES) dans le rôle d’Everett Ross. William Hurt (A HISTORY OF VIOLENCE, L’INCROYABLE HULK) campe le secrétaire d’État Thaddeus Ross et Daniel Bru?hl (INGLOURIOUS BASTERDS, LA VENGEANCE DANS LA PEAU) incarne Zemo. CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR est mis en scène par les réalisateurs primés aux Emmy Awards Anthony et Joe Russo d’après un scénario de Christopher Markus & Stephen McFeely. Kevin Feige produit le film, dont la production exécutive est assurée par Louis D’Esposito, Victoria Alonso, Patricia Whitcher, Nate Moore et Stan Lee. L’équipe créative rassemblée par les frères Russo se compose du directeur de la photographie Trent Opaloch (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, ELYSIUM) ; du chef décorateur Owen Paterson (GODZILLA, MATRIX) ; des monteurs Jeffrey Ford, A.C.E. (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER) et Matthew Schmidt (AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, IRON MAN 3) ; de la chef costumière nommée à trois reprises aux Oscars Judianna Makovsky (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS) ; de la superviseuse des effets visuels Jen Underdahl (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, AVENGERS) ; et du superviseur des effets spéciaux cité six fois aux Oscars Dan Sudick (CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, AVENGERS).

La Phase 3 de l’univers cinématographique Marvel

En 2015, les studios Marvel ont poursuivi leur succès sans précédent avec la sortie des deux derniers films de la Phase 2 de l’Univers cinématographique Marvel : AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON et ANT-MAN. AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON a enregistré le deuxième meilleur weekend de démarrage de tous les temps avec 191,3 millions de dollars au box-office, et le film a été n°1 dans la totalité des pays où il a été distribué. En juillet, la Phase 2 a également introduit ANT-MAN, avec Paul Rudd et Evangeline Lilly. Le film s’est lui aussi classé en tête du box-office et a fait plus de 518 millions de dollars de recettes mondiales. Avec ANT-MAN, le nombre de films Marvel classés en tête du boxoffice américain à leur sortie a été porté au chiffre record de 12 premières places consécutives ! Kevin Feige, président des studios Marvel et producteur de CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR détaille les raisons pour lesquelles Marvel accumule des succès inégalés au box-office grâce à un univers aux personnages toujours plus nombreux. « À notre époque où la compétition fait rage et où le public se voit proposer toujours plus de contenus variés, il n’est pas facile de garder le cap, de savoir ce qui plaira aux gens et ce qu’ils auront envie de voir. Je le dis depuis des années et cela reste toujours aussi vrai : la force de l’Univers Marvel repose sur la profondeur et la complexité de ses personnages, des êtres imparfaits qui ont tous leurs failles. Voilà ce qui rend nos personnages si intéressants, voilà pourquoi ils résistent à l’épreuve du temps. Nous avons également eu la chance d’attirer au fil des ans des acteurs suprêmement doués qui ont chacun apposé leur marque personnelle aux personnages qu’ils interprètent, élevant ainsi le niveau de tous nos films. Depuis IRON MAN, ce sont les personnages et l’histoire qui priment sur tout le reste, et la possibilité que nous offrons aux spectateurs de s’identifier aux personnages et de se sentir proches de ces êtres exceptionnels mais faillibles. » Le producteur exécutif Louis D’Esposito note: «Nous avons à présent achevé la Phase 2 de l’Univers cinématographique Marvel et sommes bien avancés dans certaines des franchises phares, il est donc essentiel de trouver comment les faire évoluer et en garder la fraîcheur et la nouveauté, sans pour autant omettre de tirer parti des éléments installés par les films précédents, afin que chaque moment dans chaque histoire ait des conséquences futures. Nous avons aussi réussi à introduire avec succès de nouveaux personnages et de nouvelles franchises en plus des films déjà existants, ce qui est très gratifiant et témoigne de la richesse des personnages de l’Univers Marvel. Pour ce troisième volet de la franchise CAPTAIN AMERICA, le public aura le plaisir de voir les nouveaux arrivants trouver leur place parmi les personnages établis de longue date.»

Les frères Russo et la conception de l’histoire du film

Suite au succès critique et commercial de CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, le producteur Kevin Feige et son équipe étaient enthousiastes à l’idée de confier la réalisation du troisième épisode de la franchise aux frères Russo, réalisateurs du deuxième opus. Chacun des deux premiers films possédait un style et un ton qui leur étaient propres, et les frères Russo soulignent que CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR a lui aussi sa propre identité. Joe Russo développe : « Le concept à l’origine du film est très important. Quitte à réaliser un autre volet de la franchise, autant changer radicalement de direction. Nous avons longuement discuté des arcs dramatiques de chaque personnage, ce qui nous a aidés à définir l’intrigue du film. » Anthony Russo déclare : « Lors de ces discussions préliminaires, nous avons pris la décision de ne pas nous retrouver avec une structure narrative où les Avengers s’opposeraient les uns aux autres avant de se réconcilier puis de partir bras dessus bras dessous combattre d’autres méchants tous ensemble. Il était essentiel que la construction du troisième film voie le climax du troisième acte se dérouler au sein même des Avengers. Nous voulions que chaque personnage soit à la fois un protagoniste et un antagoniste. Il a été très difficile de mettre au point une histoire rendant plausible un affrontement face à face pour le climax du film, tout en trouvant en même temps le moyen de présenter chaque personnage comme ayant en partie raison et en partie tort. »

Le réalisateur poursuit : « Notre objectif a été de raconter l’histoire de telle sorte que les deux camps aient des arguments convaincants. Tony Stark comme Steve Rogers ont des points de vue incompatibles mais chacun est fondé et se défend. Nous voulions des personnages en conflit, déchirés, ce qui engendre une tension palpable quant à ce qui va se passer après ce film. » Les frères Russo tenaient à conserver le caractère viscéral de CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, et souhaitaient que cette qualité s’étende à tous les personnages, comme l’explique Anthony Russo : « Chaque personnage du film possède une personnalité distincte. Depuis notre collaboration sur CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, les acteurs savent que nous aimons donner un ton réaliste à ces films. Les histoires que nous racontons ont également un caractère politique qui reflète les problèmes du monde réel, ce qui trouve immédiatement un écho chez le public. » Pour Kevin Feige, une autre difficulté majeure était que, en tant que film appartenant à la saga, CAPTAIN AMERICA, CIVIL WAR a un impact sur les futures histoires des prochains films Marvel. Il commente : « Il y a encore quelques années, nous n’aurions pas pu créer l’histoire de CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR telle qu’elle est parce qu’elle met en scène tous les héros dont le public est déjà familier à ce stade de l’évolution de l’Univers cinématographique Marvel. C’est le troisième film de la trilogie CAPTAIN AMERICA, mais parce que nous avons su attendre le bon moment pour raconter cette histoire, c’est aussi un film qui tient une place importante parmi tous ceux que nous avons faits par le passé et qui aura un fort impact à l’avenir, en particulier sur les futurs films AVENGERS. Là où CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER était un thriller politique, celui-ci est un thriller psychologique. C’est donc un genre différent, mais je voulais quand même y retrouver cette énergie frénétique perceptible dans LE SOLDAT DE L’HIVER. »

Les scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely ont été chargés d’écrire un scénario qui englobe tous les points narratifs et respecte la structure voulue par les cinéastes. Tous deux se sentaient parfaitement à l’aise dans cet univers puisqu’ils ont écrit les deux premiers films CAPTAIN AMERICA ainsi que THOR : LE MONDE DES TÉNÈBRES. Christopher Markus note : « Je pense que l’une des raisons du succès de CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER s’explique par le fait que les gens sont sortis des salles en se disant : « Mon Dieu, ils ont dissous le S.H.I.E.L.D. ! ». Il y avait de vraies répercussions car je suis convaincu que pour éviter toute lassitude par rapport à un film de super-héros, il faut raconter quelque chose de signifiant et faire avancer les choses. CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR, plus que n’importe lequel des films Marvel qui l’ont précédé, fait un pas de géant en avant. » Stephen McFeely précise : « Pour nous, l’une des principales difficultés était le nombre important de personnages, tous très aimés du public. Dans notre bureau, nous avions un grand tableau de liège sur lequel étaient punaisés tous les personnages encore techniquement en vie dans l’Univers cinématographique Marvel : il y en avait pas moins de 65 ! On ne les voit pas tous dans le film, mais sachant que cette histoire est un pont vers celles des prochains AVENGERS : INFINITY WAR, il a fallu faire en sorte dans l’écriture de veiller à ce que le moindre détail ait sa raison d’être et fonctionne aussi bien dans le récit du film que dans le cadre global des histoires. » Malgré toutes les options et tous les personnages possibles, les cinéastes et les scénaristes ont choisi de se concentrer sur les failles de chaque personnage et la manière dont celles-ci influent sur leurs relations au sein des Avengers. Kevin Feige commente : « C’est amusant, CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR est un film de Captain America comme l’indique son titre, mais en même temps Tony Stark y joue un rôle essentiel. Ce que je trouve formidable aussi, c’est que l’on découvre les deux facettes de la personnalité de chacun des protagonistes, la bonne et la mauvaise, ainsi que leur vision du monde et leur opinion sur la façon dont les Avengers devraient fonctionner. » Le producteur poursuit : « Ce film est en quelque sorte l’apogée de tous ceux qui l’ont précédé, tout en étant une suite directe de CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER. Il fallait donc suivre le fil conducteur de l’histoire de Bucky Barnes, cet homme auquel Captain est si attaché, car il est toujours convaincu que son meilleur ami existe encore quelque part à l’intérieur du Soldat. De toutes les personnes qu’il connaissait dans les années 40, Bucky est le seul à être encore en vie, et Captain veut absolument le ramener et le délivrer de ces atroces lavages de cerveau qu’il a subis depuis qu’il est devenu le Soldat de l’hiver. C’est donc une histoire profondément humaine, même si le nombre d’intervenants la rend forcément spectaculaire. Je pense que les gens seront surpris de voir à quel point les rapports entre les personnages sonnent vrai. »

Le producteur exécutif Nate Moore intervient : « À mon sens, cette histoire puise sa force dans l’amitié entre Steve Rogers et Bucky Barnes. Même si la dynamique de la scission apparaît comme la plus évidente dans le film, l’élément essentiel est que l’on voit pour la première fois Steve prendre une décision dictée par des motivations personnelles plutôt que par son sens du devoir et la défense d’une cause juste à l’échelle mondiale. Une fois que l’on accepte l’idée que Steve Rogers accomplit enfin quelque chose pour luimême, on se sent davantage impliqué émotionnellement parce que la question devient de savoir jusqu’où nous serions nous-mêmes capables d’aller pour sauver notre meilleur ami. » Nate Moore poursuit : « Bucky Barnes a été le Soldat de l’hiver pendant 80 ans ; d’une certaine manière, il était aussi un prisonnier de guerre. On lui a ôté toute possibilité de faire ses propres choix, de prendre ses propres décisions. Pourtant, Steve voit toujours en lui l’étincelle qui faisait de Bucky Barnes l’homme qu’il était autrefois. Je pense que c’est quelque chose qui parlera aux gens, cette idée de franchir les limites au nom de ce en quoi l’on croit, de se faire le porte-étendard de l’espoir et de la morale - et c’est pour cela que d’autres personnages se rallient à lui. »

Dans cette nouvelle histoire, une fracture scinde les Avengers à la suite d’une réunion tendue avec le secrétaire d’État Thaddeus Ross qui veut les obliger soit à signer les Accords de Sokovie, soit à quitter l’équipe. Une des étapes essentielles du projet pour les cinéastes comme pour les scénaristes a été de décider quels personnages allaient suivre Captain America et lesquels allaient se ranger derrière Tony Stark. Le producteur exécutif Louis D’Esposito observe : « Nous entrecroisons les histoires et rebattons les cartes : dans les comics, pas moins de 200 personnages prennent part à la guerre civile, mais heureusement nous n’avions à travailler qu’avec ceux appartenant à l’Univers cinématographique Marvel. » Pour les scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely, construire minutieusement l’histoire a demandé un mélange d’imagination et d’esprit pratique quant au développement des personnages. McFeely explique : « Il a été très facile de décider dans quel camp allaient se ranger certains personnages, mais pour d’autre cela a été bien plus délicat. Par exemple, il aurait été vraiment difficile de voir Rhodey ne pas se rallier à Tony, et tout aussi difficile d’accepter que Sam Wilson ne prenne pas le parti de Steve Rogers. Mais pour d’autres, la question se posait vraiment. À qui irait la loyauté de Hawkeye et de Natasha ? Nous avons réfléchi et avons avant tout cherché à tirer le meilleur parti de chaque personnage. » Christopher Markus précise : « La clé pour l’écriture était que nous avions vraiment de nombreux personnages principaux et que nous ne voulions jamais donner l’impression d’un simple caméo. Tous devaient avoir un arc dramatique, plus ou moins développé mais réel. Pour chaque Avenger, nous avons réfléchi à quel parti prendre, quelle décision entraînerait l’évolution dramatique la plus intéressante dans le temps d’écran imparti à ce personnage. Nous avons bougé nos pièces comme sur un échiquier jusqu’à obtenir la bonne combinaison pour chacune des parties. » Joe Russo commente : « Markus et McFeely sont des scénaristes très talentueux. Nous adorons travailler avec eux et l’ampleur de leur contribution à l’Univers cinématographique Marvel est stupéfiante. Personne ne sait mieux qu’eux où en est cet univers et ce qui est possible, car ils y évoluent depuis des lustres. C’est très excitant pour nous parce que tout au long du processus de développement du scénario, ils nous ont constamment surpris par de nouveaux détails et références et des lieux inédits. » Anthony Russo observe : « Nous aimons les histoires complexes et imbriquées. Ils ont une connaissance si complète de tous les personnages qu’il devenait très facile pour nous d’appréhender le récit dans sa globalité. Il est extrêmement difficile d’équilibrer la présence d’autant de personnages dans une même histoire. Certains scénaristes excellent dans la structure narrative, d’autres dans les dialogues, mais Christopher et Stephen sont extraordinaires dans les deux. »

Notre dossier CAPTAIN AMERICA CIVIL WAR reviendra bientôt sur ESI ! Bookmark and Share


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