EXCLUSIF ESI : Nous avons assisté à l’inauguration de PANDORA, THE WORLD OF AVATAR ! 2ème partie
Article Attractions du Dimanche 24 Septembre 2017

L’aire de PANDORA, THE WORLD OF AVATAR a été inaugurée cet été dans le parc DISNEY’S ANIMAL KINGDOM de Floride. ESI était le seul site web français présent lors de cette cérémonie. Suivez-nous et découvrez cette époustouflante réussite signée par James Cameron et Walt Disney Imagineering.

Par Pascal Pinteau



Voler sur un Banshee

NA’VI FLIGHT OF PASSAGE est présentée à juste titre comme l’attraction majeure de l’aire de Pandora. Tout commence par ce qui est la plus longue et la plus belle file d’attente jamais construite par Disney, qui est presque une attraction à elle seule ! Au début, le chemin serpente dans les formations rocheuses qui se trouvent derrière les montagnes flottantes. Il permet ainsi de les découvrir sous d’autres angles, tout en observant la flore présente le long du sentier, ainsi qu’une chute d’eau.

Une file d’attente qui est déjà une aventure

On accède ensuite à un deuxième environnement, celui de grottes décorées de peintures rupestres Na’vi, qui évoquent leurs croyances et le fameux rituel de passage à l’âge adulte qui consiste à escalader les lianes géantes jusqu’au sommet des montagnes flottantes les plus hautes, puis à apprivoiser un Banshee et à se connecter avec lui. Au-delà du dédale de grottes, on découvre les installations aménagées là par les terriens : des couloirs creusés dans le roc, d’épaisses portes coulissantes, des passerelles métalliques, et partout, jusque dans les moindres recoins, les fameuses plantes bioluminescentes de Pandora, qui ont trouvé le moyen de pousser dans ces architectures humaines. Ici aussi, les décors sont aussi impressionnants et détaillés que ceux que l’on a pu voir dans le film, et on est subjugué par le sentiment d’immersion dans un univers fantastique qui semble pourtant réel. L’expérience est déjà jouissive alors que l’on se contente d’avancer dans une « simple » file d’attente ! C’est déjà étonnant en soi, mais ce n’est pas fini : on accède maintenant à une quatrième ambiance, celle du laboratoire des savants qui étudient la faune et la flore de Pandora. Et là encore, les imaginieurs se sont surpassés.

Les créatures du Labo

De nombreuses expériences sont en cours dans cette grande salle, et au fur et à mesure que l’on avance, on peut les observer au travers de vitres qui abritent les différentes sections du laboratoire. Une étrange bestiole noire s’agite dans un aquarium : lorsqu’elle bouge et remonte le long de ses parois, elle prend la forme d’une étoile aux pointes coniques, puis elle cesse de bouger, s’arrondit et retombe en flaque au fond de l’aquarium. Un peu plus loin, c’est une sorte de mini-hérisson argenté qui se déplace dans un cylindre de verre. Le système automatique le nourrit en laissant tomber des gouttes de liquide, et hop, il se précipite dessus, rougit en se goinfrant, puis part ailleurs pour voir si une autre récompense l’attend. Les trucages qui animent les deux créatures reposent sur le même principe : ce sont des aimants placés derrière des parois (derrière le fond miroité de l’aquarium et sous le sol du cylindre) qui animent dans le premier cas un liquide ferromagnétique dans l’eau – faisant surgir les cônes sur sa surface – et dans le second un simple amas de limaille de fer, qui glisse facilement sur un sol en nylon blanc, sur lequel on projette en vidéo des effets comme ceux des gouttes de liquide nourricier ou le rougeoiement du « hérisson argenté ». Bref des effets simples mais si bien mis en scène et animés que peu de visiteurs devinent comment ces petits animaux bizarres prennent vie ! D’autres expériences aussi astucieuses jalonnent cette avant-dernière étape de notre périple et permettent elles aussi d’oublier le temps qui passe pendant que l’on patiente. D’autant que l’on y découvre aussi un avatar Na’vi flottant dans son réservoir cylindrique (exactement comme celui de Jake dans le film). Là encore, l’imagineering n’a reculé devant aucune difficulté : plutôt que de suggérer la présence de l’avatar par le biais d’une projection vidéo, c’est un Na’vi animatronique « grandeur nature », vraiment plongé dans un réservoir d’eau, qui semble dormir devant nous en faisant de petits mouvements pendant qu’il rêve. Impressionnant !



Connexion avec l’avatar

Le dernier briefing avant l’expérience elle-même se déroule dans une petite salle aux plots numérotés, où l’un des savants de l’équipe s’adresse à nous dans un message vidéo. Le moment est venu de choisir un avatar qui corresponde à chaque visiteur. Les silhouettes du petit groupe dans lequel nous nous trouvons sont scannées et apparaissent en temps réel sur l’écran (grâce à un capteur de type Xbox Kinect), suivies par les portraits de nos Na’vi respectifs. Il faut bien mémoriser son numéro de plot avant d’entrer dans la salle suivante, car le grand moment est arrivé ! Le poste de connexion sur lequel on s’installe, lunettes 3D sur le nez, ressemble à un siège de moto. On s’y assied les genoux fléchis, le buste penché en avant, et les bras posés sur des appuis, mains autour de poignées. Des systèmes de sécurité viennent se placer derrière le dos et dans le pli des genoux pour s’assurer que vous ne pourrez plus quitter votre siège, même si vous le vouliez.

Pandora vue du ciel

Le « transfert de conscience » débute quelques secondes plus tard, après un passage dans l’obscurité totale qui permet d’escamoter ni vu ni connu la paroi qui se trouvait devant nous, (Elle se relève comme une sorte de paupière géante et passe derrière nous) et là le choc visuel est ahurissant ! Tout le champ de vision est rempli – l’écran face à nous est hémisphérique – et la projection en 12K et à 60 images/secondes du survol de Pandora est d’une netteté et d’une fluidité formidables. On bouge non seulement de haut en bas mais aussi de tous les côtés : on ressent donc physiquement la sensation de plongée quand l’animal s’élance dans le vide, et l’on « vit » ses évolutions aériennes. Comble de réalisme, quand notre banshee quitte la forêt pour frôler les plus hautes vagues de l’océan, on sent l’odeur de l’iode et on reçoit quelques gouttelettes! On renifle ensuite les arômes des sous-bois et de leurs champignons géants avant d’accéder à des canyons où un immense Leonopteryx – le prédateur des banshees - nous menace, nous forçant à prendre la fuite dans une caverne. Là, des colonnes végétales géantes libèrent des millions de spores lumineuses, nous donnant l’impression d’évoluer au milieu d’un feu d’artifice silencieux. Ce voyage est étonnant, lyrique et très émouvant. On est tellement subjugué par l’impression de liberté totale que l’on a la gorge qui se noue pendant les moments les plus beaux de ce vol. En quittant l’attraction, si les visiteurs sont tous ravis, on remarque qu’ils se divisent en deux groupes : ceux qui crient « Génial !! » poussent des cris de joie et lèvent les bras, surexcités, et ceux…qui ont encore les yeux humides ! La seconde promesse de James Cameron et de l’imagineering est donc tenue, largement au-delà de nos espérances… Les images hémisphériques géantes en relief et en ultra haute définition de cette ballade en Banshee sont un fabuleux exploit qui vient s’ajouter à tous ceux réalisés par Weta Digital. En sortant de cette expérience, on a à la fois envie de se poser un peu pour se remettre de ses émotions, et déjà envie d’y retourner. Pour avoir eu la chance de la voir deux fois, nous pouvons vous assurer qu’il y a tellement d’évènements différents, de mini-scènes indépendantes de l’action principale qui se déroulent en même temps dans ce panorama à 180°, et tant de détails des paysages à observer de tous les côtés pendant ces quatre minutes de vol, que l’on peut y trouver de nouvelles surprises à chaque visite.

Tout un monde à redécouvrir à la nuit tombée

Cette journée inoubliable de l’inauguration de PANDORA : THE WORLD OF AVATAR s’est conclue par la toute première présentation à la presse de la version bioluminescente des décors extérieurs. Et là encore, c’est une réalisation superbe. Grâce à des capsules phosphorescentes intégrées dans les reliefs du sol, aux plantes pandoriennes éclairées de l’intérieur et de l’extérieur par une multitude de techniques (Leds, fibres optiques, micro projecteurs fluorescents savamment dissimulés) l’ensemble des décors extérieurs de ce monde d’AVATAR est à redécouvrir le soir, avec le plaisir de s’y promener comme si l’on faisait un rêve éveillé. Grâce à l’exigence de James Cameron, à la supervision permanente du projet, trois ans durant, par son producteur Jon Landau, et au perfectionnisme de Joe Rohde, directeur du projet PANDORA pour Walt Disney Imagineering, cette aire s’impose comme un incontestable chef d’œuvre dans le domaine des parcs à thème. Bookmark and Share

Rendez-vous sur le site Arthur Futuroscope pour découvrir la nouvelle attraction du parc du Futuroscope : Arthur, l'aventure 4D. Retrouvez également des informations sur l'univers d'Arthur et les Minimoys.




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