Jouets cultes : The Lone Ranger, le justicier de l’Ouest sauvage, première partie
Article Produits Dérivés du Mercredi 15 Avril 2020

Texte et photos : Pascal Pinteau

Tous les cavaliers masqués ne signent pas leurs prouesses d’un Z tracé à la pointe de l’épée. Le mystérieux Lone Ranger, dont les pistolets sont chargés de balles d’argent, fut le héros de l’une des plus belles gammes de figurines western des années 70.



Le 30 janvier 1933, un nouveau feuilleton radiophonique intitulé THE LONE RANGER débute sur la station WXYZ de Detroit. Le producteur George W. Trendle et le scénariste Fran (Francis Hamilton) Striker se sont inspirés de Zorro et de Robin des bois pour imaginer un nouveau héros de l’ouest sauvage. Au début de ce premier épisode, six Rangers du Texas se lancent sur la piste du redoutable Butch Cavendish et de ses hommes, recherchés pour avoir participé à plusieurs attaques de banques. Mais les bandits se savent poursuivis par les Rangers. Ils soudoient un éclaireur nommé Collins et le chargent de conduire la patrouille dans un canyon où toute la bande les attendra... Les deux frères Reid, qui font partie des Rangers, se laissent berner par Collins et tombent dans le guet-apens. Criblés de balles, les malheureux s’écroulent les uns après les autres. Voyant les Rangers à terre, mortellement blessés, Butch Cavendish achève son forfait en abattant Collins d’une balle dans le dos, partant du principe qu’on ne peut pas faire confiance à un tel traître ! Cavendish et ses acolytes s’en vont, laissant les corps de leurs victimes sur place. Un peu plus tard, un indien Potawatami nommé Tonto découvre les traces laissées par les Rangers et les suit jusqu’au lieu de l’embuscade. Par miracle, le cadet des frères Reid a survécu. En l’examinant, Tonto reconnaît sa bague : quand l’indien était enfant, le jeune Reid l’avait sauvé d’une bande de maraudeurs qui menaçaient sa mère et ses frères. Tonto lui avait alors remis cette bague en gage de gratitude, et pour pouvoir le reconnaître si leurs chemins se croisaient à nouveau…Mais Tonto n’a pas le temps de se perdre dans ses souvenirs : il amène rapidement son ami en lieu sûr et réussit à soigner ses blessures. Il retourne ensuite au canyon et enterre les Rangers assassinés. Quelques jours plus tard, remis sur pied, Reid jure de capturer les tueurs et de les amener devant un tribunal. Il demande à Tonto de creuser une sixième tombe et d’y indiquer son nom. On le croira mort, et il sera plus libre d’agir. Sur le chemin du retour, les deux amis découvrent un étalon blanc blessé par un bison. Ils le recueillent et le soignent. L’étalon convalescent est baptisé Silver, et devient la monture de Reid. Ce dernier part ensuite retrouver son mentor, un vieil homme qui a découvert une mine d’argent abandonnée. Apprenant le meurtre des Rangers, le prospecteur, ému, propose à Reid et à Tonto de leur donner tout le minerai dont ils auront besoin pour mener leur combat contre les bandits. Reid utilise alors un morceau de la veste de son frère et se confectionne un masque. Désormais, il se fera appeler le « ranger solitaire »(the Lone Ranger) en hommage à ses camarades disparus. Il utilisera uniquement des balles d’argent pour se souvenir de la valeur d’une vie humaine chaque fois qu’il sera contraint de se servir de ses armes. Jurant d’œuvrer pour la justice, et de ne jamais tirer pour tuer, le Lone Ranger et Tonto vont parcourir l’ouest à la recherche des bandits en fuite et du pire d’entre tous, Butch Cavendish.

Une nouvelle icône de l’Ouest

Dès la diffusion de ce premier épisode, les aventures du Lone Ranger suscitent un engouement qui surprend la direction de la station. Le générique du feuilleton utilise le thème de la charge de la cavalerie tirée de l’ouverture de GUILLAUME TELL de Gioacchino Rossini. Le narrateur annonce : « A fiery horse with the speed of light, a cloud of dust, and a hearty “Hi-ho Silver, away! ”' The Lone Ranger!” (Un cheval ardent aussi rapide que l’éclair, un nuage de poussière et un cri puissant “Hi-ho Silver, en avant !” Voici le Ranger Solitaire !”). Les épisodes sont bientôt repris par d’autres stations puis diffusés sur l’ensemble du territoire américain. Deux expressions des personnages entrent dans la culture populaire : le cri du Lone Ranger, lorsqu’il s’élance sur son destrier, « Hi-yo Silver, away ! », et le nom que Tonto donne à son compagnon, « Kemo sabe », qui signifie « ami fidèle » dans le langage de sa tribu. Au cours des épisodes suivants, le Lone Ranger développe ses talents de détective. A l’instar de Sherlock Holmes, il devient un maître du déguisement, et se grime souvent en vieux prospecteur barbu pour recueillir des informations sur les criminels en fuite. Il se rend dans les bars mal famés et ouvre grandes ses oreilles, sans jamais éveiller les soupçons. Au fil des ans, plusieurs acteurs prêtent leur voix au héros masqué. Les plus marquants sont Georges Seaton, Earle Graser et Brace Beemer, qui tient le rôle jusqu’au 3 septembre 1954, date de la diffusion du dernier épisode du feuilleton radiophonique. Depuis quelques temps déjà, le Lone Ranger est devenu la star d’un nouveau média : la télévision.

Une série culte

Le 12 septembre 1949, la série télévisée THE LONE RANGER fait des débuts fracassants sur le réseau ABC. Elle est diffusée tous les jeudis à 19h30. Ces épisodes d’une demi-heure, tournés en noir et blanc, captivent les jeunes téléspectateurs. THE LONE RANGER se classe parmi les 15 shows les plus regardés aux USA, selon les sondages de l’institut Nielsen. (En 1950, la série atteint la 7ème place, et totalise 42% des parts de marché). N’ayant que l’expérience de la radio, le producteur George W. Trendle a fait appel à l’ancien producteur de la MGM Jack Chertok pour l’aider à créer la série. Clayton Moore incarne le Lone Ranger tandis que Jay Silverheels, un authentique indien Mohawk du Canada, tient le rôle de Tonto. Conçue pour les enfants et les adolescents, mais appréciée par un public bien plus large, la série respecte des valeurs morales très précises. George W. Trendle et Fran Striker ont créé à cet effet un texte qui est la charte de comportement de leur héros. Sous leur plume, le Lone Ranger déclare avec emphase : « Je crois…

…que pour avoir un ami, un homme doit d’abord se comporter en ami.

…que tous les hommes sont crées égaux et que chacun possède en lui le pouvoir d’améliorer le monde.

…que Dieu a dispersé le bois, mais que chaque homme doit le ramasser pour pouvoir allumer lui-même le feu qui le réchauffera.

…qu’il faut être prêt physiquement, mentalement et moralement à se battre pour ce qui est juste.

…qu’un homme doit savoir utiliser au mieux ce dont il dispose.

…que ce gouvernement issu du peuple, crée par le peuple pour le peuple doit vivre éternellement.

…que les hommes doivent mener leur vie en fonction de l’intérêt du plus grand nombre.

…que tôt ou tard…quelque part…d’une manière ou d’une autre…nous devons rendre des comptes et payer pour ce que nous avons pris.

…que toutes les choses changent, excepté la vérité, qui vit éternellement.

…en mon créateur, en mon pays, en mon prochain. »

Trendle et Striker ont établi des règles très strictes pour préserver l’aura mystique de leur héros. La bible de la série décrit en détail cette vision du personnage, pour aider les scénaristes à écrire les futurs scripts :

« - Le Lone Ranger n’est jamais vu sans son masque, ou sans être déguisé. Les scripts doivent être conçus pour que le héros ne soit jamais capturé ou retenu par les bandits, même très brièvement, afin qu’ils n’aient aucune occasion de lui retirer son masque. - Le Lone Ranger s’exprime toujours dans un anglais parfait, sans fautes de grammaire ni expressions familières. Il n’utilise jamais de mots d’argot. - Quand il est contraint d’utiliser ses armes, le Lone Ranger ne vise jamais pour tuer, mais pour désarmer ses adversaires, en évitant de les faire souffrir. - Les batailles doivent être présentées de manière crédible : par exemple, on ne doit pas voir le Lone Ranger éviter une pluie de balle simplement en s’éloignant sur son cheval. - Quand notre héros propose son aide à un individu ou à un petit groupe de gens, son but ne doit pas se borner à protéger les intérêts de ces seules personnes. Son action doit déborder de ce cadre et bénéficier ainsi à toute la communauté. Par ses interventions, le Lone Ranger contribue à la conquête de l’Ouest ou à la sécurité du pays tout entier. De même, les agissements de ses adversaires doivent menacer toute une région, voire la nation, et pas simplement quelques citoyens. - Tous les ennemis du Lone Ranger doivent être américains, pour éviter de heurter les minorités. Les noms des ennemis ou des personnages faisant de mauvaises actions doivent être choisis soigneusement, pour ne pas être mal interprétés. Dans la plupart des cas, mieux vaut donner simplement un surnom aux méchants. - Le Lone Ranger ne consomme pas d’alcool et ne fume jamais. Les scènes qui se déroulent dans un saloon doivent mettre en scène des serveuses apportant des repas et des cafés plutôt qu’un barman servant des boissons alcoolisées. »

Les 78 premiers épisodes diffusés sont appréciés autant par les enfants que par leurs parents. Le Lone Ranger et Tonto apparaissent d’ailleurs dans des publicités destinées aux jeunes ainsi que dans des encarts publicitaires conçus pour les adultes. Grâce à sa programmation hebdomadaire, la diffusion de la première série s’étale sur un an et demi. Elle est immédiatement suivie d’une rediffusion avant que de nouveaux épisodes ne soient produits.

Un nouvel acteur derrière le masque

ABC commande une seconde saison de 52 épisodes, mais Clayton Moore exige une augmentation de son cachet qui lui semble normale, compte tenu de l’impact de sa prestation. Les producteurs refusent et décident d’engager un autre acteur, pensant que le masque du Lone Ranger permettra de dissimuler cette substitution. Ils se trompent lourdement : quand les fans du cavalier masqué découvrent John Hart dans le rôle de leur héros, ils sont outrés, scandalisés, écoeurés ! Ils se désintéressent totalement de la série, en dépit du fait que Tonto soit toujours incarné par Jay Silverheels. Après leur rediffusion, ces 52 épisodes maudits, stigmatisés par des taux d’écoute calamiteux, sont mis à l’écart une bonne fois pour toutes (on ne les reverra plus avant 1980 !). Ebranlé par ce fiasco, George Trendle décide de passer la main. Il vend les droits du Lone Ranger à Jack Wrather en 1954. Wrather est un homme pragmatique, qui a fait fortune dans l’industrie du pétrole. Il a investi une partie de ses gains dans la production de cinéma, l’achat de stations de télévision et la construction de complexes hôteliers, comme l’hôtel Disneyland, érigé à la demande de Walt Disney juste à côté du célèbre parc. En commerçant avisé, Wrather sait qu’il a besoin de Clayton Moore pour relancer le personnage. Il le contacte, accepte ses conditions financières, lui fait signer un nouveau contrat et initie aussitôt la production de 52 épisodes supplémentaires. Le retour de Moore dans le rôle de sa vie est alors salué comme un événement national. Après la rediffusion de cette troisième saison, Wrather décide de produire une quatrième et dernière saison de 39 épisodes (c’est alors la nouvelle norme de production annuelle), mais cette fois-ci, il insiste pour la filmer en couleurs. Il paie lui-même les frais supplémentaires occasionnés par cette décision, et demande aussi à Sherman A. Harris, le nouveau producteur, de filmer le plus souvent possible les scènes de poursuite et de voyages en extérieurs, dans des paysages naturels au lieu des décors de plateaux utilisés auparavant. A la fin du tournage de cette ultime saison, Wrather produit deux films à petits budgets avec les mêmes acteurs : THE LONE RANGER (Stuart Heisler - 1956) et THE LONE RANGER AND THE CITY OF GOLD (Lesley Selander -1958). Ces deux films remportent un succès honorable, mais pas le triomphe escompté. Les fans du Lone Ranger peuvent voir les rediffusions des épisodes tous les samedis matins sur CBS depuis 1953, et à partir de 1958, d’autres rediffusions sont programmées à la fin de l’après-midi sur ABC. Trop présent sur le petit écran pour attirer les foules dans les salles de cinéma, le Lone Ranger incarné par Clayton Moore range définitivement ses pistolets aux balles d’argent. En 1965, Wrather lance la production d’une série animée pour exploiter le personnage d’une autre manière. La diffusion commence en 1966 sur le réseau CBS. Chaque épisode de 26 minutes est constitué de trois segments indépendants, dont celui du milieu est une aventure en solo de Tonto. Fortement influencée par LES MYSTERES DE L’OUEST (THE WILD WILD WEST), la série animée LONE RANGER baigne dans une ambiance de science-fiction rétro que l’on qualifierait aujourd’hui de « Steampunk », où les engins étranges, les lieux insolites et les gadgets anachroniques abondent. Nos héros affrontent par exemple une « veuve noire » qui dévalise les banques en immobilisant les employés au moyen de toiles d’araignées. Poursuivie jusque dans son repaire, elle utilise une tarentule mécanique géante pour se débarrasser – en vain – des deux justiciers. La diffusion du trentième et ultime épisode – et de la 90ème mini-histoire - a lieu le 9 mars 1968.

Le Lone Ranger affronte G.I. Joe

Au début des années 70, la popularité du ranger solitaire ne se dément pas. La société américaine Gabriel toys, qui produit des jeux de sociétés, des personnages pour les bambins et des maquettes de voitures (provenant du stock de la société Hubley ) décide de se positionner sur le marché de la figurine articulée pour les garçons. Mais il faut trouver la bonne approche et le bon personnage… Créer un nouvel aventurier n’aurait guère de sens : G.I. Joe, Big Jim et Action Jackson (produit par Mego) occupent déjà ce créneau. La direction de Gabriel mise sur le thème du western et acquiert la licence d’exploitation du Lone Ranger. Elle conçoit une gamme composée de dix figurines : six personnages humains et quatre chevaux. Parmi les héros, il y a naturellement le Lone Ranger et Tonto, mais aussi Dan Reid, le jeune neveu du justicier masqué, et son frère de sang, Little Bear. Du côté des méchants, on trouve Butch Cavendish, l’ennemi juré, et l’indien Red Sleeves. Les figurines ont des mains souples qui leur permettent de tenir deux pistolets ou d’autres accessoires. Elles sont vêtues de tenues bien détaillées, et dotées de hanches assez larges pour pouvoir chevaucher sans problème les montures qui leur correspondent : Silver pour le Lone Ranger, Scout pour Tonto, Banjo pour Dan Reid, et Smoke pour Butch Cavendish. Personnages à part entière, les chevaux de la gamme Lone Ranger sont mieux articulés que ceux créés par Hasbro et Mattel pour G.I. Joe et Big Jim. Les enfants peuvent leur donner des postures plus réalistes. Les selles et les rênes des montures sont également reproduites avec un soin particulier. Gabriel Toys ne s’arrête pas en si bon chemin : les panoplies conçues pour les personnages sont présentées comme des aventures. Une illustration originale décore chaque boîte de carton, dont la section est triangulaire. Grâce à cette forme astucieuse, les coffrets peuvent être empilés plus facilement les uns sur les autres (en sens alterné, pour que deux boîtes forment un parallélépipède rectangle), ce qui facilite leur transport et leur stockage dans les magasins de jouets. En raison de cette forme originale, les accessoires les plus épais sont présentés à la droite de l’emballage, dans la partie la plus profonde, et les plus fins à gauche. Un petit livret de bande dessinée, imprimé en couleurs, est inclus dans la boîte. Gabriel Toys a voulu réaliser des BD de qualité et a engagé l’excellent dessinateur Tom Gill, qui a signé de nombreuses aventures du Lone Ranger parues chez Dell Comics à partir de 1950 , puis chez Gold Key comics. Les premières cases du récit de Gill sont reproduites au dos de la boîte. Quand la gamme apparaît dans les magasins en 1973, les enfants qui découvrent les personnages et leurs panoplies peuvent ainsi lire le début de plusieurs aventures en observant ce packaging particulièrement attractif. En l’ouvrant, ils découvrent la suite des exploits des deux héros. Il ne leur reste plus qu’à reconstituer ces péripéties en se servant des figurines et des accessoires.

Des panoplies conçues comme des épisodes

Grâce à cette conception astucieuse, chaque panoplie ressemble à un épisode inédit de la série télévisée. Ainsi, dans THE TRIBAL POWWOW, Tonto apprend au Lone Ranger qu’il a été convié à un grand rassemblement des tribus indiennes du sud des Etats-Unis, qui ont décidé de vivre en paix les unes avec les autres, et de ne plus attaquer les caravanes de pionniers blancs. Alors que la cérémonie bat son plein, et que les chefs Cheyennes, Apaches, Sioux et Shoshone devisent calmement, un guerrier accourt et prévient que des indiens renégats sont en train d’attaquer un convoi. Le Lone Ranger et Tonto interviennent aussitôt, pour éviter que les tribus réunies ne se suspectent mutuellement d’avoir brisé le pacte de paix. THE HIDDEN SILVER MINE se déroule dans le décor de la mine d’argent secrète où le Lone Ranger trouve le minerai qui lui permet de façonner ses balles. Au début de l’histoire, Jim le prospecteur reçoit le Lone Ranger dans sa petite cabane. Des enfants qui ont capturé un chien de prairie viennent leur rendre visite, et laissent échapper l’animal, qui se faufile dans le passage qui mène à l’entrée de la mine. Une fois les enfants partis, les deux amis entreprennent de récolter un peu d’argent pour façonner de nouvelles balles, mais en pénétrant dans une nouvelle galerie, ils sont surpris par un éboulement. Heureusement, le chien de prairie égaré les aidera à se sortir de là…Dans le coffret, particulièrement bien conçu, on trouve un petit chariot de mine (nettement aplati, pour pouvoir tenir dans le packaging !), un sachet de minerai, un détonateur relié à une cartouche de dynamite, un casque de mineur, une pelle, une pioche, un marteau, une lampe à huile, une balance, un outil pour verser le métal fondu, le moule des balles du Lone Ranger, et le chien de prairie qui sauve la vie du héros et de son ami. Dans THE CARSON CITY BANK ROBBERY, deux bandits mexicains utilisent de la dynamite pour ouvrir le coffre de la banque de Carson City. Arrivé sur place, le Lone Ranger remarque un petit sac de tabac qui lui semble familier. Butch Cavendish est certainement l’auteur du méfait, réalisé avec l’aide de Dynamite Man, son complice spécialiste des explosifs. Tonto suit la piste des bandits, dont les chevaux portent des fers mexicains à la forme particulière, et les deux justiciers débusquent sans peine Cavendish et ses complices, qui ne vont pas se laisser arrêter facilement…Dans cette panoplie, on trouve une affiche « Butch Cavendish, recherché mort ou vif », le coffre de la banque, des billets, des pièces, un sac de transport des dollars, le sac de tabac du bandit, ainsi que le sombrero, la carabine et la ceinture de munitions dont il se sert pendant l’attaque. Dans THE RED RIVER FLOODWATER, Le Lone Ranger et Tonto sont chargés d’acheminer les doses de vaccin qui permettront de guérir les habitants des villes d’Easton et de Riverside touchés par l’épidémie de fièvre typhoïde. Des pluies diluviennes les retardent, et quand Silver se blesse en évitant un arbre abattu par la tempête, le Lone Ranger est privé de monture. Tonto lui conseille de se rendre à Easton par la rivière, et l’aide à construire un radeau en utilisant les troncs d’arbres qui dérivent. Le Lone Ranger prend place sur le radeau, une caisse de sérum à ses côtés, et navigue en s’aidant d’une longue branche. Mais les remous de la rivière agitent tant le radeau que la caisse de vaccin est précipitée dans l’eau. Le Lone Ranger plonge aussitôt pour la récupérer, mais un alligator l’aperçoit et se précipite vers lui…Les accessoires présentés dans la boîte sont nombreux (caisse de vaccin, feu de camp, marmite, louche, gourde d’eau, etc) mais Gabriel a triché sur l’échelle du radeau et de l’alligator, qui semblent avoir rétrécis dans l’eau, si on les compare à la taille de la figurine du Lone Ranger ! Dans THE APACHE BUFFALO HUNT, Tonto mène une enquête, déguisé en Apache. Il découvre que le chef renégat White Fox achète à des bandits les carabines dont il se sert pour attaquer les pionniers. Il les échange contre des peaux de bisons. Un peu plus tard, Tonto retrouve le Lone Ranger pour lui raconter ce qu’il a appris. Mais un des hommes de White Fox l’a suivi, et part le dénoncer. Quand Tonto revient, il est capturé, ligoté, puis attaché à un buisson, dans une plaine parcourue par les troupeaux de bisons. White Fox a l’intention d’effrayer les animaux pour que Tonto soit piétiné…La panoplie est composée d’une peau de bison (avec une tête et des sabots), d’un arc, de flèches, d’un carquois , et des supports de cuir en forme de brancards dont les indiens se servaient pour transporter les peaux. En plus de ces panoplies très détaillées, parmi lesquelles figurent aussi THE LOST CAVALRY PATROL (qui présente un bel uniforme de la 7ème cavalerie), THE MISSING MOUNTAIN CLIMBER et THE HOPI MEDICINE MAN, d’autres coffrets plus petits sont également disponibles. Les histoires, plus courtes, sont racontées en quelques cases et imprimées uniquement à l’arrière de la boîte. Parmi elles, on trouve THE LANDSLIDE ADVENTURE, où nos héros échappent à un glissement de terrain, THE BLIZZARD ADVENTURE qui les plonge en pleine tempête de neige et THE HIDDEN RATTLER, dont le héros est Silver. Le cheval du Lone Ranger voit un serpent à sonnette se rapprocher de son maître, endormi près du feu de camp, et saute par-dessus les flammes pour l’alerter. Tonto élimine aussitôt le reptile d’un tir bien ajusté.

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