De CAPTAIN MARVEL à WANDAVISION

Carol Danvers, alias Captain Marvel, a toujours considéré Monica Rambeau, la fille de sa meilleure amie, Maria, comme une nièce. Elle aimait l’appeler son « Lieutenant Rebelle ». Comme on a pu le voir dans le film CAPTAIN MARVEL, à 11 ans, la petite Monica l’a aidée à choisir les couleurs de son futur costume de justicière cosmique. Aujourd’hui, Monica a grandi et va vivre ses propres aventures, faire face à ses propres obstacles, revers de fortunes et découvertes. « Je suis une énorme fan de Marvel », avoue Teyonah Parris. « J’ai découvert cet univers avec IRON MAN. Mon film préféré, en ce moment, c’est CAPTAIN MARVEL. C’est de là que vient mon personnage ! C’est un super film, très féministe. » La jeune fille, qui incarnera Monica dans CAPTAIN MARVEL 2, ajoute que WANDAVISION lui a permis de s’initier à l’univers Marvel. « Il y a beaucoup de choses à gérer dans une série de ce genre », explique-t-elle. « On a vraiment l’impression de participer à quelque chose d’exceptionnel, et certaines séquences sont des clins d’œil aux grandes sitcoms américaines. L’équipe technique et les acteurs généraient une énergie incroyable sur le plateau ! »



L’incontournable voisine sans gêne

Personnage emblématique de toutes les sitcoms, et notamment de I LOVE LUCY et MA SORCIÈRE BIEN AIMÉE, une voisine trop curieuse ne pouvait pas être absente des nouvelles aventures de Wanda et Vision. Agnes remplit donc ce rôle typique du genre, et sait tout de ce qui se passe dans le quartier et se réjouit d’aider Wanda à trouver sa place à Westview. Elle est toujours la bienvenue chez Wanda et Vision, et ne se prive pas d’abuser quelque peu de cet honneur ! « Toutes les sitcoms ont besoin d’un voisin fouineur », estime Jac Schaeffer. « Agnes est parfaite dans son rôle de commère et absolument hilarante. Elle s’invite sans arrêt et veut tout savoir de Wanda. Évidemment, notre héroïne ne peut pas tout lui dire, mais fait diversion avec un certain charme. Tout se fait avec humour et Wanda est soulagée d’avoir à la fois une amie et une alliée dans ce nouveau quartier. » Kathryn Hahn interprète parfaitement le rôle d’Agnes, et s’est sentie à l’aise dans les sitcoms, l’univers Marvel et le reste des situations de WANDAVISION. « C’était hyper amusant », dit-elle. « J’étais ravie d’avoir l’occasion de côtoyer tous ces acteurs, sous la direction de Matt Shakman, et de donner la réplique à ces différents personnages. Entrer de cette manière dans l’univers Marvel, c’est complètement dingue. Et peut-être que mes enfants me trouveront enfin un peu plus cool. Pour l’instant, ils me prennent pour une vieille nerd ! » « Kathryn Hahn peut tout faire », estime le réalisateur. « C’est une comédienne phénoménale. Ses compétences s’accordent parfaitement avec celles de Paul, Lizzie et Teyonah Parris. »



D’autres visages connus du MCU sont de retour

Les personnages de Darcy Lewis et Jimmy Woo font partie intégrante de cette intrigue mystérieuse et semée d’embûches. Selon Matt Shakman, Darcy (Kat Dennings) a bien changé depuis sa dernière apparition, dans THOR : LE MONDE DES TÉNÈBRES. « On l’appelle à présent Dr. Darcy Lewis », rappelle-t-il. « C’est une spécialiste dans son domaine. » Jimmy Woo (Randall Park), qui accompagne Darcy dans sa dernière quête, est l’agent zélé que l’on a vu dans ANT-MAN ET LA GUÊPE. « Ils ont un mystère à résoudre », explique Jac Schaeffer. « Ils ont plein de questions et très peu de réponses. »

La reconstitution minutieuse de différentes époques

WANDAVISION évoque non seulement les grandes sitcoms mais aspire à saisir l’ambiance des différentes époques de la série, offrant ainsi une perception différente pour chaque épisode en termes de mise en scène, de décors, de costumes et d’effets visuels. Dans le domaine du style des images, il a fallu coller aussi aux techniques des différentes décennies évoquées au fil des épisodes. « La démarche consistait en substance à rechercher et assimiler les références de chaque époque, à en distiller les choix techniques et esthétiques, puis à les appliquer de façon sélective en les passant au filtre de notre propre sensibilité stylistique », explique Jess Hall, le directeur de la photo. « Le but était de créer des images réellement postmodernes, comme l’exige le récit complexe de WANDAVISION, plutôt que de rendre un simple hommage au passé. » Jess Hall a utilisé 47 objectifs pour créer les sept périodes, dont plusieurs ont été modifiés. « Pour les années 1950, après avoir testé des objectifs de l’époque, j’ai modifié ceux d’aujourd’hui pour rendre les caractéristiques qui me plaisaient. Il n’était pas question de copier ce qui s’est déjà fait. »Le style d’éclairage a été minutieusement élaboré, avec du matériel adapté à la période concernée. « Il a fallu fouiller les archives de plusieurs fournisseurs afin de récupérer des équipements devenus pratiquement obsolètes », déclare-t-il. « Les épisodes des années 1950 à 1970 sont presque entièrement éclairés au tungstène. Les LEDs n’apparaissent pas avant les épisodes se déroulant dans les années 2000, ce qui correspond au moment où ce matériel a fait son entrée dans le monde du cinéma. » Jess Hall a également recherché et intégré des mouvements de caméra évoquant les différentes époques pour que soit restitué, selon les épisodes, ce que les sitcoms d’alors avaient tendance à utiliser. « Je pense cependant que WANDAVISION possède une qualité unique, un look bien à elle, une synthèse visuelle qui transcende le montage et le mixage », précise-t-il.

Retrouver l’esthétique des prises de vues de jadis

« Nous ne nous sommes pas contentés de refléter les différentes époques », souligne Mark Worthington, le chef décorateur. « Comme il s’agit d’une sitcom, le langage visuel et le vocabulaire changent radicalement d’une décennie à l’autre. Dans I LOVE LUCY on voyait de petits appartements tout simples, comme au théâtre. Ensuite THE DICK VAN DYKE SHOW a utilisé des références à l’époque vraiment intéressantes, dans un décor moderne. Avec THE BRADY BUNCH , on retrouve les couleurs éclatantes des années 1970. »Selon Worthington, l’idée de situer l’histoire dans des sitcoms, connues pour leur légèreté, ajoute au mystère. « Ce qui m’a intéressé, c’est cette dichotomie, parce que les sitcoms ne sont pas toujours futiles. Elles recèlent un côté bien plus sombre. » Il a évidemment pris en compte le passage du noir et blanc à la couleur. « L’histoire du cinéma s’est écrite pour moitié en noir et blanc. C’était intéressant de s’y replonger car nous avons fait des découvertes sur la façon dont la couleur fonctionne dans un espace en noir et blanc », conclut-il.

Des tenues ensorcelantes pour la Sorcière Rouge

Mayes C. Rubeo, la créatrice de costumes, a veillé à ce que la garde-robe des acteurs renforce l’authenticité de chaque épisode. « On voit rarement une intrigue qui traverse tant de décennies sans que les personnages vieillissent », note-t-elle. « Le scénario de Jac Schaeffer et la superbe réalisation de Matt ont rendu mon travail passionnant. » Elle a eu des coups de cœur pour chaque épisode : « J’ai adoré le costume de Vision et la robe de mariée de Wanda dans le générique. Paul aimait tellement son costume et sa cravate qu’il était triste de ne pas les garder jusqu’à la fin ! La robe de Wanda est évidemment un hommage à Audrey Hepburn. » Lors du passage à la couleur, Mayes Rubeo a peaufiné le style visuel avec le directeur de la photo et le chef décorateur. Elle qualifie les trois premiers épisodes de « particulièrement saisissants », avec une mention spéciale pour la robe années 1970 à imprimés psychédéliques de Wanda dans le troisième épisode. « Ce qui fait le charme de cette série, c’est notamment le changement radical et rapide d’époque et de style », estime-t-elle. « Les décors, les coiffures, le maquillage, les costumes et l’image… Tout cela crée une merveilleuse ambiance ! »

Même Hydra n’arriverait pas à nous empêcher de révéler de nouvelles informations sur WANDAVISION dans les prochains jours, sur ESI !

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