Dans les coulisses de JURASSIC WORLD, LE MONDE D’APRÈS – 1ère Partie
Article Cinéma du Mardi 07 Juin 2022

Le moment est venu de découvrir en salles la conclusion épique de la saga JURASSIC avec la rencontre inédite de deux générations de héros : Laura Dern, Jeff Goldblum et Sam Neill retrouvent leurs rôles iconiques de JURASSIC PARK et prêtent main forte à Chris Pratt et Bryce Dallas Howard dans une nouvelle aventure spectaculaire.

Dans JURASSIC WORLD: LE MONDE D’APRÈS, l’architecte de la saga, le réalisateur Colin Trevorrow, nous transporte 4 ans après la destruction d’Isla Nublar et la libération des dinosaures dans la nature. Ces animaux ressuscités par la science se sont répandus sur toute la planète et font désormais partie du quotidien de l’humanité. Un nouvel équilibre fragile se met en place, remettant en question la domination de l’espèce humaine maintenant qu’elle doit partager son espace vital avec les créatures les plus féroces que l’histoire ait jamais connues. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, la pire des menaces ne vient pas des prédateurs préhistoriques en liberté, mais d’une initiative privée motivée une fois encore par la cupidité…

Avec JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS, Universal Pictures et Amblin Entertainment explorent des territoires aussi inconnus qu’audacieux, avec des dinosaures inédits au cinéma, des scènes d’action surprenantes, des effets visuels signés par ILM Londres et des créatures animatroniques plus vraies que natures fabriquées par John Nolan.

À l’affiche du film on compte de nouveaux venus tels que DeWanda Wise (NOLA DARLING N’EN FAIT QU’A SA TETE), Mamoudou Athie (ARCHIVE 81), Dichen Lachman (LES AGENTS DU S.H.I.E.L.D.), Scott Haze (MINARI) et Campbell Scott (THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS). On y retrouve également des personnages récurrents de la saga comme BD Wong dans le rôle du Dr. Henry Wu, Justice Smith qui prête ses traits à Franklin Webb, Daniella Pineda qui interprète le rôle du Dr. Zia Rodriguez et Omar Sy celui de Barry Sembenè.

JURASSIC WORLD: LE MONDE D’APRÈS est réalisé par Colin Trevorrow. Emily Carmichael et Colin Trevorrow (BATTLE AT BIG ROCK) signent le scénario d’après un script de Derek Connolly et Colin Trevorrow (JURASSIC WORLD), basé sur les personnages créés par Michael Crichton. JURASSIC WORLD: LE MONDE D’APRÈS est produit par Frank Marshall p.g.a. et Patrick Crowley p.g.a., tandis que la production exécutive est assurée par le légendaire créateur de la série, et multi-Oscarisé Steven Spielberg, aux côtés d’Alexandra Derbyshire et Colin Trevorrow.

La direction de la photographie est assurée par JOHN SCHWARTZMAN, a.c.e. (JURASSIC WORLD), les décors sont de KEVIN JENKINS (STAR WARS: ÉPISODE IX – L’ASCENSION DES SKYWALKER) et le film est monté par MARK SANGER, ace, bfe (GRAVITY), tandis que la bande originale est signée MICHAEL GIACCHINO (THE BATMAN) reprenant le thème de JURASSIC PARK composé par JOHN WILLIAMS. La création des costumes est assurée par JOANNA JOHNSTON (Lincoln), à la direction des effets spéciaux on retrouve DAVID VICKERY (JURASSIC WORLD: FALLEN KINGDOM) avec les dinosaures plus vrais que nature, créés par JOHN NOLAN (INTO THE WOODS).

UN MONDE BOULEVERSÉ À JAMAIS

Aucune autre franchise n’a repoussé autant de limites techniques, exploré autant de nouvelles pistes, brisé autant de records ou eu un impact si profond et persistant sur la culture populaire, que la saga JURASSIC.

Stephen Brusatte, consultant scientifique sur le film et professeur de paléontologie et d’évolution des espèces à l’Université d’Edinburgh, nous raconte comment, sur un plan scientifique, la sortie de JURASSIC PARK (Steven Spielberg, 1993) a totalement révolutionné les pratiques de la paléontologie: « JURASSIC PARK a été la chose la plus importante qui soit arrivée à la paléontologie depuis le début du 20ème siècle, car non seulement ce film a ressuscité les dinosaures dans le cœur d’une génération entière, mais il les a montrés comme jamais auparavant. Il a ramené les dinosaures dans la sphère médiatique avec une dimension de grand divertissement populaire qui a créé bien des vocations chez de jeunes paléontologues en herbe. Il a créé un effet boule de neige et les budgets pour la recherche se sont étoffés, ainsi que le nombre de cours à l’université, d’expositions dans les musées, et bien d’autres effets positifs dont nous continuons à bénéficier jour après jour. Nous vivons l’âge d’or de la paléontologie où, depuis plus de 10 ans, chaque semaine en moyenne, quelqu’un dans le monde, quelque part, découvre une nouvelle espèce de dinosaure et ce, grâce à la nouvelle génération de paléontologues qu’a créée la saga JURASSIC PARK. On peut littéralement parler de "Génération JURASSIC PARK" dans le milieu scientifique ! ».

Ce terme englobe bien plus que les paléontologues en herbe et s’étend sur plusieurs générations. Depuis plus de 30 ans, les films des sagas JURASSIC PARK et JURASSIC WORLD, basés sur les personnages créés par Michael Crichton ont inspiré l’admiration, la sidération, la terreur, l’émerveillement ainsi qu’une joie sans cesse renouvelée dans le cœur de quiconque passait le seuil d’une salle de cinéma. Sous la houlette de Colin Trevorow qui a ressuscité la saga en 2015 et des créateurs qui sont, depuis le début les bâtisseurs de la franchise, Frank Marshall et Patrick Crowley, les films se sont inscrits dans l’ADN d’à peu près tous les pays du monde.

COLIN TREVORROW, le réalisateur du film, confie : « Ces films sont l’occasion de partager les derniers chapitres d’une histoire qui ressemble à celles qu’on se racontait jadis à la chaleur d’un feu de bois. Et cela dure depuis plus de trente ans. C’est un monde que Steven Spielberg et Michael Crichton ont créé ensemble et j’ai eu la chance d’en avoir la garde pendant trois films – en collaboration avec le réalisateur de JURASSIC WORLD : FALLEN KINGDOM, J.A. Bayona, les auteurs et tous les artisans de la saga qui ont travaillé dur pour en faire ce qu’elle est. Je suis extrêmement reconnaissant à Steven Spielberg et Michael Crichton d’avoir confié à une nouvelle génération le soin d’imaginer la suite de cette histoire matérialisée il y a 30 ans avec leurs collaborateurs d’alors. JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS est le chapitre final de cette saga jamais égalée puisqu’elle s’étend sur trente ans. Il ne ressemble à aucun des films précédents, et ce, à dessein. Une catastrophe sans précédent a eu lieu en plein milieu de la trilogie, et elle est venue changer complètement la donne : les dinosaures se sont exfiltrés de l’île et ont pu se répandre dans le monde moderne. C’était l'occasion unique d’explorer les conséquences d’une telle catastrophe. JURASSIC WORLD: LE MONDE D’APRÈS parle de la nécessité de respecter les forces de la nature – et comment, si jamais nous devions échouer, nous disparaîtrions comme l’ont fait les dinosaures avant nous. Nous ne nous contentons pas de clôturer une trilogie qui a commencé en 2015, nous achevons la narration d’un récit qui a commencé en 1993 avec JURASSIC PARK. Cette aventure nécessitait la présence de tous les protagonistes de la saga pour se clore en beauté ».

Pour la première fois, le film ne se déroule pas à Isla Nublar, mais dans notre monde, et met en scène les stars des deux chapitres de la franchise - Laura Dern dans le rôle du Dr. Ellie Sattler, Jeff Goldblum et Sam Neill dans ceux des docteurs Ian Malcolm et Alan Grant, pour le chapitre JURASSIC PARK, alors que Chris Pratt reprend le rôle d’Owen Grady avec Bryce Dallas Howard dans celui de Claire Dearing, pour le chapitre JURASSIC WORLD – sont réunis à l’écran aux côtés de BD Wong dans le rôle du Dr. Henry Wu qui était déjà présent dans JURASSIC PARK (Steven Spielberg, 1993) et qui a fait son retour depuis les 2 précédents JURASSIC WORLD (Colin Trevorrow en 2015, Juan Antonio Bayona en 2018). Selon le réalisateur, ces personnages sont les piliers de la franchise et c’est à eux que celle ci doit son succès depuis toutes ces années. Il développe : « Ces personnages sont denses et plongés dans un drame aux dimensions aussi humaines que tangibles. Ils permettraient au film de fonctionner même sans les dinosaures. La fusion des deux distributions était planifiée de longue date: cette trilogie a été créée afin de ramener les personnages de JURASSIC PARK. La présence de BD Wong dans JURASSIC WORLD assurait la continuité temporelle, puis nous avons ramené Ian Malcolm dans FALLEN KINGDOM afin faire comprendre au public l’influence des anciens personnages. Dans LE MONDE D’APRÈS, la distribution originale est autant impliquée que Claire et Owen. Ils ne font ni de la figuration, ni ne tiennent des rôles paternalistes ou de donneurs de leçons ».

FRANCK MARSHALL, le producteur du film, ajoute : «Nous les projetons dans une aventure extrême où ils vont être confrontés à des péripéties terrifiantes. Colin connaît parfaitement tous les personnages ainsi que leur univers. Cela se sentait à la lecture de chaque page du scénario et on le voit dans chaque plan du film. Nous avons hâte que le public du monde entier découvre ces nouvelles aventures. Colin, Derek et Emily Carmichael ont réussi quelque chose d’inédit. Jusqu’à présent, les humains et les dinosaures vivaient séparément. Ils font désormais partie intégrante de notre monde. Notre trio de scénaristes a réussi à traiter la rencontre des deux générations de personnages de manière totalement fluide, naturelle et évidente. C’est la vraie réussite du film ».

Emily Carmichael, la co-scénariste de JURASSIC WORLD: LE MONDE D’APRÈS, rejoint l’équipe après une première collaboration en 2019 avec Colin Trevorrow sur le court métrage BATTLE AT BIG ROCK. Le réalisateur qui a coécrit JURASSIC WORLD et JURASSIC WORLD: FALLEN KINGDOM avec Derek Connolly a rencontré la jeune scénariste à New York sur le tournage du film THE BOOK OF HENRY (Colin Trevorrow, 2017). Il l’avait appelée après avoir vu son court métrage sélectionné à Sundance dans lequel il avait immédiatement trouvé des affinités avec son style narratif et ses idées. Colin Trevorrow et Derek Connolly ont senti que c’était l’opportunité de revivifier leur écriture en intégrant un nouveau ton et de nouvelles perspectives. Steven Spielberg et toute l’équipe ont immédiatement validé la proposition. La jeune femme pour qui l’expérience a été enthousiasmante à tous les niveaux, nous raconte: « Je crois que la phase la plus passionnante pour moi aura été celle de la familiarisation avec la façon de parler de chaque personnage. Entre les onomatopées de Ian Malcolm et le registre plus formel du docteur Henry Wu, la sincérité de Claire, la légèreté et l’ébullition permanente d’Ellie en dépit de sa détermination, sans oublier Maisie Lockwood, notre adolescente, dont le caractère commence à s’étoffer. J’ai écrit en respectant la manière dont ils choisissent leurs mots et en tant qu’écrivain c’est un travail délectable ! »

La structure du scénario met en place deux arches narratives différentes, une où l’on peut suivre Owen Grady et Claire Dearing avec Maisie Lockwood (Isabella Sermon), et l’autre qui se concentre autour du Dr. Ellie Sattler et du Dr. Alan Grant, qui vont croiser la route du Dr. Ian Malcolm, du Dr. Henry Wu ainsi que celle de nouveaux personnages comme Kayla Watts (DeWanda Wise) et Ramsey Cole (Mamoudou Athie), pour finir par se rejoindre.

Colin Trevorrow explique : « Universal et Steven Spielberg ont totalement adhéré à la manière dont nous avons structuré la narration: les deux arches se resserrent jusqu’à ne plus en former qu’une seule pendant le troisième acte du film. C’est une véritable épopée qui rend justice à nos personnages de manière gratifiante. Quand ils finissent par se retrouver, cela fait des étincelles ! ». Ces trouvailles (et retrouvailles) scénaristiques culminent dans le complexe top secret du mystérieux et puissant laboratoire connu sous le nom de Biosyn dans les dolomites. Biosyn est censé lutter contre la famine dans le monde, en créant des récoltes résistantes aux nuisibles et aux maladies grâce à la modification génétique. Mais en dépit de leur contrat officiel qui vise à rassembler les dinosaures en liberté dans une vallée qui leur sera dédiée afin de pouvoir les étudier, leurs véritables motivations ne sont pas reluisantes.

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