Avec pour toile de fond un monde rétrofuturiste inspiré des années 60, LES 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS présente sur grand écran la première Famille Marvel : Reed Richards alias M. Fantastique ; Sue Storm alias La Femme Invisible ; Johnny Storm alias La Torche Humaine et Ben Grimm alias La Chose alors qu'ils affrontent leur plus grand défi. Contraints de concilier leur rôle de héros avec la force de leur lien familial, ils doivent défendre la Terre contre un dieu spatial vorace nommé Galactus et sa Messagère énigmatique, la Surfeuse d'Argent. Et comme si le projet de Galactus de dévorer toute la planète et ses habitants ne suffisait pas, les enjeux deviennent vite personnels…

Les 4 Fantastiques forment une famille dont les membres se chamaillent, s’aiment et affrontent ensemble les difficultés de la vie. Un peu comme tout le monde finalement, si bien que chacun de nous peut facilement se retrouver en eux. Même s’ils sont souvent acclamés en héros, ils restent des personnages d’une grande complexité émotionnelle qui n’hésitent pas à s’interroger régulièrement sur la chance - ou la malédiction – que représente leurs pouvoirs… Le réalisateur Matt Shakman indique : « Ce que je trouve vraiment très fort chez les 4 Fantastiques, c’est que ce sont avant tout des gens comme vous et moi et, dans un deuxième temps seulement, des inventeurs, des leaders, des astronautes et des explorateurs. Au fond, ils ne deviennent super-héros que lorsque c’est nécessaire. C’est une dimension chez eux que j’adore. Ils sont désorganisés. Ils nous ressemblent ! Ils affrontent les problèmes comme nous tous. Ce n’est pas un hasard s’ils forment la toute première Famille Marvel : ce sont surtout les premiers super-héros à qui chacun peut facilement s’identifier. C’est pour cela, à mon avis, qu’autant de gens les apprécient depuis leurs débuts. » Le producteur exécutif Grant Curtis a été conquis par la capacité de Matt Shakman à raconter une histoire intime et crédible dans un contexte fantastique : « Avec la série Marvel « WandaVision », Matt a prouvé qu’il savait s’emparer d’un récit ancré dans le quotidien et lui donner une dimension spectaculaire. C’est vraiment sa dextérité à parler de la famille et à mettre en scène un grand film d’aventures qui nous a convaincus de lui confier la réalisation des 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS. De plus, il était déjà dingue des comics quand il était gamin. Ce projet lui tenait donc particulièrement à cœur et il voulait qu’il soit le plus abouti possible. »

AUX ORIGINES DES 4 FANTASTIQUES

Créés par Stan Lee et Jack Kirby, Les 4 Fantastiques ont vu le jour en 1961. Cherchant à bousculer les codes narratifs du récit de super-héros, les deux auteurs ont estimé que des personnages qui étaient avant tout des gens comme les autres - et des super-héros seulement dans un deuxième temps - pouvaient donner un nouveau souffle au genre. Leur collaboration a donné naissance à l’une des bandes dessinées Marvel parmi les plus marquantes, esquissant les contours de l’Univers Marvel qu’on connaît aujourd’hui. À chaque décennie, de nouveaux numéros mettant en scène nos quatre super-héros ont été publiés, représentant un total de plus de 700 aventures depuis leur création. Reed Richards, Sue Storm, Ben Grimm et le frère de Sue, Johnny Storm, ont été métamorphosés pour toujours au cours d’un vol spatial expérimental : ils ont en effet été exposés à des rayons cosmiques qui leur ont donné d’extraordinaires pouvoirs surhumains. Après avoir vécu cette expérience commune, les quatre personnages se sont engagés à former une équipe soudée. Ils n’ont pas tardé à être largement médiatisés et, à mesure qu’ils exploraient des régions inconnues de l’univers et affrontaient toutes sortes de créatures maléfiques, sont devenus de plus en plus célèbres.

Fidèle à l’esprit des comics, LES 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS privilégie les effets concrets et s’attache à évoquer les pouvoirs des personnages de la manière la plus tangible possible. La plasticité de Reed, le don d’invisibilité de Sue, la capacité de Johnny à manipuler le feu à volonté et la force de Ben font partie intégrante de l’intrigue du film. Ces pouvoirs, qui captivent les fans depuis des décennies, sont représentés de sorte à rendre hommage à leurs origines tout en les introduisant dans l’Univers Cinématographique Marvel (MCU). LES 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS reste une histoire de famille. Dans le film, les personnages cherchent à trouver l’équilibre entre leurs relations familiales et leur statut de super-héros sur fond de conquête spatiale. Si les bandes dessinées sont portées par l’esprit des années 60, le film retrouve l’émerveillement, l’ambition et l’espoir d’un avenir meilleur propres à cette époque.

LUMIÈRE, CAMÉRA, ACTION !

Le tournage s’est essentiellement déroulé dans les studios Pinewood (dans la périphérie de Londres). Il a débuté le 30 juillet 2024 et s’est achevé 85 jours plus tard. Une trentaine de décors spectaculaires ont été construits sur huit plateaux intérieurs et deux gigantesques plateaux extérieurs. L’équipe a également tourné dans une mine désaffectée du Derbyshire et au Palais des Expositions et des Congrès d’Oviedo, en Asturies (nord de l’Espagne). La production a par ailleurs investi quelques lieux typiquement londoniens : la synagogue Sandys Row devenue celle de Yancy Street pour les besoins du film et Catherine Wheel Alley pour la séquence où la Chose découvre H.E.R.B.I.E. La mise en œuvre d’un projet de cette envergure est un véritable travail d’équipe. Les auteurs tenaient à rendre hommage à plus de soixante ans d’histoire des 4 Fantastiques tout en insufflant une énergie nouvelle à leur univers. L’équilibre entre tradition et renouveau était crucial dans la démarche des scénaristes et du réalisateur. Matt Shakman indique : « Les 4 Fantastiques sont nés dans les années 60 et on avait le sentiment qu’ils appartenaient à cette époque. Pour qu’ils puissent être intégrés au MCU, il fallait situer nous aussi notre film dans cette période. La grandeur des années 60 est marquée par l’optimisme de Kennedy, la conquête spatiale, l’idée que la science est capable de régler tous les problèmes et la foi en l’avenir. C’est l’ADN même des 4 FANTASTIQUES. »

D’après le producteur exécutif Grant Curtis, le fait que les 4 Fantastiques forment une famille les distingue de façon très nette des autres super-héros : « L’Univers Cinématographique Marvel a déjà exploré les enjeux familiaux avec les Avengers et les Gardiens de la Galaxie. Cependant, il s’agissait là de familles qu’on se choisit et donc qu’on peut quitter. Ici, la situation est tout autre car il s’agit avant tout d’une famille de sang autour d’un frère, d’une sœur, d’un mari et de sa femme, et de leur meilleur ami de fac. On s’est dit qu’on disposait d’un nouveau point de départ à partir duquel on pouvait imaginer plusieurs histoires. »

Inventeur, astronaute et brillant explorateur, Reed Richards est souvent considéré comme un « imaginaute » en raison de sa capacité à rêver et à faire progresser l’humanité. Mais entretemps, il est devenu « Monsieur Fantastique. » Et même si ses inventions sont bénéfiques pour l’humanité, Reed n’est pas très à l’aise dans ses rapports aux autres. Il est souvent plus doué pour s’attaquer à des problématiques cosmiques que pour régler les tracas du quotidien. Il est avant tout animé par des idées visionnaires et par le sentiment qu’il est de son devoir et de sa responsabilité de protéger le monde. Pedro Pascal prête ses traits à ce super-héros, à la fois époux et inventeur. Matt Shakman s’enthousiasme : « Pedro possède une vraie intensité. Il est parfaitement crédible en chef d’équipe, en leader sur qui compte l’humanité lorsque le chaos menace. Il nous fallait un comédien qui ait l’intelligence d’un Docteur Strange ou d’un Tony Stark, mais qui soit également profondément humain. Il n’est ni arrogant, ni flamboyant, mais c’est une vraie figure familiale en qui chacun de nous peut se reconnaître. » D’après Pedro Pascal, les pouvoirs du personnage sont tout à fait cohérents au regard de sa personnalité : « Reed Richards a le don d’être élastique et de pouvoir contorsionner tous les membres de son corps. J’adore sa capacité à s’étirer au-delà du raisonnable. J’ai le sentiment que, par moments, son cerveau est vraiment en ébullition. » L’acteur ajoute que ses facultés l’aident également dans son quotidien. « Il peut attraper un paquet de céréales même lorsqu’il est à l’autre bout de la pièce », reprend-il en souriant.

Dans le film, Reed Richards est extrêmement attaché à sa femme, Sue Storm. Ils se complètent à la perfection : si Reed prend des décisions mûrement réfléchies, Sue écoute avant tout son instinct. Elle est l’un des personnages les plus puissants et multidimensionnels de l’univers Marvel. Au fil des années, la Femme Invisible a gagné en force et en complexité. Dans LES 4 FANTASTIQUES : PREMIERS PAS, elle se montre en femme courageuse et ingénieuse. Sa grande richesse émotionnelle inspire le respect et l’admiration. Matt Shakman note : « Vanessa Kirby exprime brillamment la puissance et l’humanité de Sue. Elle est forte, profondément bienveillante et sait gérer toutes sortes de situations. Elle est un peu accro à l’adrénaline et a tendance à agir à l’instinct. » Sue est aussi à la tête de la Fondation du Futur. Vanessa Kirby indique : « On voulait mettre l’accent sur sa volonté de faire progresser l’humanité et d’apporter des changements positifs sans que ce soit nécessairement en faisant avancer la cause des femmes. J’ai beaucoup apprécié cette approche car je ne voulais pas que les questions de genre occupent une dimension centrale. » Vanessa Kirby a travaillé avec la coach Jennifer White : il s’agissait d’élaborer un langage corporel pour matérialiser la création de champs de force et illustrer le don d’invisibilité du personnage. L’actrice était sensible à l’idée que l’énergie émane d’un point central avant de se diffuser avec ampleur dans ses bras et ses jambes. Ensemble, les deux femmes ont mis au point des gestes – tantôt gracieux, tantôt directs et agressifs – qui pouvaient varier en fonction de l’urgence de la situation.

Ben Grimm était un sportif et un pilote de chasse très doué avant de devenir la Chose. Lorsqu’il a été métamorphosé en créature de pierre quasi invincible, il a choisi de protéger l’humanité. Mais si ses pouvoirs lui donnent robustesse, endurance et force surhumaines, sa transformation l’a également isolé et complexé. Il a désormais le sentiment de ne plus avoir droit à une vie normale. Matt Shakman affirme : « La Chose est certainement le personnage le plus imposant, le plus fort et le plus coriace des comics mais c’est aussi l’être le plus doux et le plus gentil qui soit. Il est d’une extrême sensibilité. Ebon Moss-Bachrach a parfaitement su exprimer ce mélange de force et de vulnérabilité. » Ebon Moss-Bachrach confie : « Sous sa cuirasse de pierre se cache un homme profondément déchiré. Pour un acteur, c’est merveilleux de pouvoir explorer les deux facettes d’un tel personnage et de tenter de les concilier. » En effet, Ben Grimm est constamment tiraillé entre sa proximité avec la communauté des hommes et sa « différence » qui l’en éloigne. Dans le film, il revient dans la maison de son enfance, trouvant là le moyen de renouer avec son passé et d’aiguiser plus encore sa sensibilité. D’après le réalisateur, c’est le jeu d’Ebon Moss-Bachrach qui nourrit la force du personnage : « Je me suis totalement laissé guider par la gestuelle et l’élocution si particulières d’Ebon. Les moindres nuances de son jeu se retrouvent dans la version numérique du personnage, ce qui lui donne à la fois profondeur et crédibilité. »

Johnny Storm est un accro à l’adrénaline qui se réjouit d’être un super-héros et de posséder des pouvoirs. En devenant la Torche Humaine, il peut laisser libre cours à sa nature explosive car il a toujours vécu à cent à l’heure et recherché des sensations fortes. Ce qui ne l’empêche pas d’aspirer à rencontrer quelqu’un… D’ailleurs, dès qu’il trouve son âme sœur, il ne peut s’empêcher de penser à elle… Joseph Quinn a été engagé pour camper ce héros fougueux. L’acteur dit de son personnage : « C’est une âme en peine constamment en quête d’affection, comme la plupart d’entre nous d’ailleurs. Sauf qu’il ne sait pas toujours bien s’y prendre. Même s’il cherche à mieux appréhender la situation extraordinaire dans laquelle il se trouve, il s’enflamme encore très souvent ! »

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