C'est bientôt Noël ! Comme l’année dernière, vous vous proposons nos suggestions de cadeaux tous azimuts : livres, DVDs & Blu-Rays et produits dérivés particulièrement craquants. Nous reviendrons sur les jeux vidéo prochainement. NB : La plupart sont disponibles avant les fêtes, mais quelques-uns n’arriveront qu’en janvier.

Par Pascal Pinteau

Nick Cutter les portes du temps – Saison 2 & 3  (BBC / Koba Vidéo)

La série de SF anglaise Nick Cutter les portes du temps (Primeval) a été créée en 2007 par Tim Haines et Adrian Hodges, les producteurs déjà à l’origine des émissions documentaires Sur la terre des Dinosaures et Prehistoric Park. Les héros de la série sont le professeur Nick Cutter et son équipe de scientifiques, que l’on a chargé d’étudier et de contenir des phénomènes étranges appelés « anomalies ». Il s’agit de portes menant vers d’autres lieux et d’autres époques. Raptors, vers énormes, dodos, scorpions géants et autres mammouths surgissent de ces failles spatio-temporelles et perturbent passablement l’ordre public, allant jusqu'à croquer quelques malheureux au passage... Appuyés par le Ministère de l’Intérieur britannique, le paléontologue Nick Cutter et ses acolytes se doivent de dissimuler au reste de la planète la réapparition de ces créatures primitives…

Au cours des saisons 2 et 3 (disponibles en DVD à partir du 20 janvier), Nick Cutter est de retour à notre époque. Mais un membre de son organisation lui manque cruellement : Claudia Brown. Une disparue que son équipe a étrangement effacée de sa mémoire… Cutter doit aussi faire face à des « anomalies » temporelles de plus en plus fréquentes et à la réapparition de redoutables dinosaures !

Nick Cutter les portes du temps bénéficie d’un budget sans précédent pour une série britannique et cela se voit. Plus de 9 millions d’euros ont été nécessaires à la production de chaque saison, riche en effets spéciaux époustouflants de réalisme. Même si les personnages sont sympathiques et le suspense bien géré, les monstres sont bel et bien les vraies stars de la série : chacune de leurs apparitions laisse bouche bée. Les amateurs d’effets visuels ont la garantie de passer un très bon moment. Signalons aussi que Nick Cutter, diffusé aux Etats-Unis sur BBC AMERICA, a séduit Akiva Goldsman, le producteur & scénariste de Hancock & I am Legend . Il en prépare une adaptation cinématographique pour 2012, produite par les studios WARNER.



Les personnages de la série :
Nick CUTTER (Douglas HENSHALL) : paléontologue de renom, il s’est lancé dans l’étude des anomalies depuis que sa femme, Helen, a disparu il y a quelques années en traversant l’une d’elle.
Stephen HART (James MURRAY) : ce spécialiste de la faune sauvage et de fait chasseur émérite est d’une aide précieuse lorsque l’équipe fait de mauvaise rencontre.
Abby MAITLAND (Hannah SPEARRITT) : la benjamine est également une grande passionnée du comportement des reptiles.
Connor TEMPLE (Andrew LEE POTTS) : ce jeune étudiant timide et farfelu est féru de tous sujets touchant le domaine du paranormal. Son côté « geek » est un atout majeur qu’il saura mettre à profit au sein de l’équipe.
Jenny LEWIS (Lucy BROWN) : membre du ministère de l’Intérieur durant la première saison de la série, Claudia BROWN semble n’avoir jamais existé lorsque que Cutter revient d’un voyage dans le temps. Elle réapparaît dans cette saison sous l’identité de Jenny LEWIS, responsable des relations publiques du Centre de Recherche des Anomalies.
Et…Helen CUTTER (Juliet AUBREY) : paléontologue tout comme son époux, les voyages d’Helen Cutter au travers des anomalies semblent avoir bouleversé sa personnalité et toute sa vision de l’Humanité.

SAISON 2 :
Format : 2 disques
Durée : 5 heures 50
Audio : VF, VO, VOST inédite faite spécialement pour l’édition DVD
Bonus : Making of commenté par l’acteur ANDREW LEE POTTS (40 minutes) - Chapitrage – Bandes annonces
Prix public conseillé : 25 euros   Sortie : le 20 janvier 2009

SAISON 3 :
Format : 3 disques
Durée : 8 heures 20
Audio : VF, VO, VOST inédite faite spécialement pour l’édition DVD
Bonus : L’Odyssée de Nick Cutter (20 minutes) – Genèse d’une créature (20 minutes) – Chapitrage – Bandes-annonces
Prix public conseillé : 30 euros  Sortie : le 20 janvier 2009

1941 de Steven Spielberg, pour la première fois en DVD en France.

Aussi étrange que cela paraisse, le film « maudit » de Steven Spielberg, qui fut un flop critique et publique absolu lors de sa sortie en 1979, s’est bonifié avec le temps, accédant même au statut de film culte ! Aujourd’hui, on sait que si ce grand délire sur fond de seconde guerre mondiale n’est guère maîtrisé – de l’aveu même de Spielberg, encore tout contrit de ce couac  – il recèle tant de morceaux de bravoure que les cinéphiles et les amateurs d’effets spéciaux ne peuvent que se régaler en le redécouvrant.

Cette nouvelle édition en 2 DVDs est formidable. Elle contient un documentaire exceptionnel de 1h41 qui permet de TOUT savoir sur le film, depuis l’idée initiale de Robert Zemeckis et Bob Gale (les scénaristes) jusqu’à la sortie désastreuse dont les coupables parlent avec une franchise bigrement sympathique. Pour nous, amateurs d’effets spéciaux, ce documentaire est un régal ! Outre les interviews détaillées de Spielberg (qui montre aussi ses vidéos personnelles du tournage !), Zemeckis & Gale, et John Milius (le producteur), on a le plaisir d’entendre le géant des effets spéciaux A.D. Flowers qui explique comment il faisait voler les avions miniatures du film, explications complétées par celles de Greg Jein, le plus grand spécialiste des maquettes au monde, dont les décors de 1941 sont sans doute le chef d’œuvre. L’écouter raconter comment il a préparé la scène de la grande roue qui se détache de son axe pour rouler jusqu’à l’océan est un grand moment. Les images de coulisses sont fantastiques, et l’on découvre aussi quelles séquences initialement prévues (dont une incroyable scène de torpille baladeuse storyboardée par Chuck Jones, le maître des Looney Tunes de la Warner !) ont été testées, puis abandonnées. Bref, un visionnage qui s’impose absolument !



Whatever Works  de Woody Allen

Whatever Works marque la rencontre de deux génies de l’humour juif New Yorkais : le colossal Woody Allen, que l’on ne présente plus, et le non moins considérable Larry David, qui a révolutionné l’humour à la télévision, en co-créant avec Jerry Seinfeld la sitcom Seinfeld, chef d’œuvre du genre, puis en dynamitant les conventions comiques avec l’incroyable Curb Your Enthusiasm (Larry et son nombril en VF), mise en abyme de sa propre vie, qui en est à sa 7ème saison. Whatever Works nous raconte – à la première personne, car son héros parle face à caméra – la vie de Boris Yellnikoff (Larry David), ancienne gloire new-yorkaise des sciences physiques, injustement négligé par le jury du Nobel, et abandonné par sa femme après une tentative de suicide pitoyable. Vivant seul, entouré d'amis assez fidèles pour supporter ses jérémiades et son amertume, Boris ne trouve de plaisir que dans l’observation cynique de la médiocrité humaine. Mais tout change le jour où ce misanthrope accueille sous son toit une jeune fille en difficulté, qui s’avère aussi charmante qu’inculte et naïve. Melodie St. Ann Celestine (magistralement incarnée par Evan Rachel Wood) est certes une belle ignorante venue du Sud, mais elle n’est pas bête, et elle sait apprécier les plaisirs de la vie que Boris a oubliés depuis des lustres. L’histoire d’amour qui débute entre ces deux personnages n’est que le début d’une succession de rebondissements romantiques et comiques formidables. On est ravi de retrouver toute la verve comique optimiste de Woody Allen dans cette mise en scène d’un script qu’il avait écrit il y a plus de trente ans, et qu’il avait destiné à l’origine au comédien Zero Mostel (partenaire de Gene Wilder dans Les producteurs, de Mel Brooks), qui était décédé avant d’avoir pu tenir ce rôle. Larry David, qui a su transposer ses pensées les plus mesquines en gags époustouflants, était fait pour reprendre le flambeau, et il s’en acquitte avec les honneurs. Ne ratez pas cette comédie aux personnages attachants et aux répliques qui tuent !



Terminator Renaissance  éditions Blu-Ray & DVD

Si vous êtes un fidèle de notre site, vous savez que nous avons beaucoup aimé ce 4ème volet de la saga Terminator, efficacement mis en scène par un McG qui prouve une fois encore son talent pour la conception de séquences d’action. Casting impeccable et effets spéciaux signés ILM permettent de passer 1h45 de pur plaisir. A noter les bonus particulièrement réussis de l’édition Blu-Ray, qui permettent de voir McG commenter les scènes du film en apparaissant à côté d’un écran réduit, comme s’il s’agissait d’une Masters class !  L’un des incontournables de cette fin d’année.



Sixteen twelve

Sixteen Twelve Collectibles LTD : De merveilleuses miniatures qui rendent hommage aux séries cultes anglaises

Connue jadis sous le double nom de Product Enterprise et Iconic Replicas, cette société a réapparu sous le nom de Sixteen Twelve Collectibles LTD.

Si vous êtes fan des séries de Gerry Anderson comme Thunderbirds (les sentinelles de l’air), UFO et Cosmos 1999, vous trouverez de quoi halluciner sur le site web de Sixteen Twelve Collectibles LTD , dont voici l’adresse : http://www.sixteen12.com/index.html

Les véhicules en métal et plastique produits par Sixteen Twelve sont, et de loin, les plus belles répliques jamais réalisées de ces engins cultes : on les juerait fingnolées à la main par un modéliste scrupuleux, armé d’un aérographe. Vous pouvez les acheter en ligne sur le site, et rêver aussi en découvrant les modèles fabriqués grandeur nature (c’est à dire 50 cm, la même taille que celle des maquettes ayant servi à tourner les effets spéciaux) pour les fans très fortunés. Parmi ces « miniatures » géantes, vous trouverez la Rolls rose à six roues de Lady Penelope et le vaisseau spatial « Aigle », le « comlock » et le pistolet laser « stun gun » de Cosmos 1999 !

La nouveauté hallucinante de cette année, ce sont les répliques grandeur nature des marionnettes de la série Captain Scarlet, fabriquées en édition ultra limitée (100 exemplaires de chaque, seulement). Certes, le prix est à la mesure de la rareté – 595 livres sterling, soit 655 euros - mais ces répliques sont exceptionnelles, et aller sur le site de Sixteen Twelve pour découvrir ses gammes de produits est déjà aussi un pur plaisir des yeux !

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