[Flashback] Les planètes de SF – L'autre Guide du voyageur galactique
Article 100% SFX du Vendredi 27 Septembre 2019

Désertes, abandonnées ou surpeuplées, les planètes de SF resteront longtemps gravées dans l'esprit des spectateurs pour leurs architectures, paysages, faune ou conditions climatiques. Petit florilège...

Par Pierre-Eric Salard

Afin que l'aventure soit totale, oublions les versions futuristes de notre Terre et autres planètes du système solaire pour nous rendre vers des mondes totalement imaginaires. En effet, de 2001 l'Odyssée de l'espace à la saga Star Trek, en passant par Total Recall, La Planète des Singes, Le Cinquième Element ou Starship Troopers, la science-fiction n'a jamais été avare en visions du futur de notre berceau ! Mais ne vous inquiétez pas : afin de préparer vos prochaines vacances, nous avons sélectionné des mondes très différents les uns des autres. Que vous recherchiez le soleil (Tatooine, Abydos, Arrakis), l'aventure (Pandora), le sport d'hiver (Hoth), les visites culturelles (Coruscant, Vulcain) ou les frissons (Genesis, Acheron), le choix s'offrira à vous !

Débutons notre voyage aux côtés de James Cameron ! Bien que sa taille soit similaire à celle de la Terre, Pandora, alias Alpha Centauri B-4. est « en réalité » le satellite de la planète Polyphemis, située dans la galaxie d’Alpha du Centaure. A près de 4,2 années-lumière de distance de la Terre, Proxima Centauri, l'une des trois étoiles de ce système, est la plus proche du Soleil. Pour l'anecdote, plusieurs modèles informatiques de formation planétaire suggèrent que des planètes telluriques pourraient réellement se former dans ce système... Dans l'univers de James Cameron, Pandora a été découverte lors de la première expédition interstellaire, soit 25 ans avant l'arrivée du héros, Jake Sully. La faune et la flore de cette lune émerveille encore les terriens, qui ont depuis longtemps perdu tout contact avec leur milieu naturel. Pandora leur semble donc exotique et mystérieuse. L'atmosphère de cette lune n'est pas respirable pour les êtres humains ; elle regorge pourtant de vie. Si les plantes de la Terre sont vertes à cause de la chlorophylle, les couleurs de celles de Pandora sont à dominante violette. La flore est similaire à celle de la Terre, mais plus imposante. « Pandora ressemble à la Terre », confie James Cameron. « On y trouve une végétation luxuriante, les arbres y font plusieurs dizaines, voire centaines, de mètres de haut ! » Mais sous ses airs de paradis, Pandora cache des pièges mortels et des créatures féroces, comme le Titanosaure qui ressemble à la progéniture illégitime d'un requin-marteau et d'un rhinocéros ! « Cet endroit magique est peuplé d’une myriade de créatures dont certaines sont magnifiques… et d’autres terrifiantes », confirme le réalisateur. « Nous avons débuté la production d'Avatar il y a quatre ans. L’équipe a commencé par s’attaquer au design de la planète Pandora. Nous nous sommes mis à dessiner et à créer les plantes et paysages de ce monde inconnu. Puis nous avons imaginé tout un écosystème, dont l'équilibre est fragile. L’ensemble de ce processus s'est étalé sur plus d'un an et demi ! Les Na'vi sont en harmonie avec leur environnement... jusqu'à l'arrivée des hommes ». Ceux-ci sont venus sur Pandora pour extraire un minerai, l’unobtainium, qui possède des propriétés inexistantes pour tout matériau réel. Les artistes du studio d'effets visuels Weta Digital ont bénéficié de plus de deux années pour recréer la vision de James Cameron... en images de synthèse. Rappelons que jusqu'à une époque très récente, les planètes de science-fiction étaient généralement conçues à l'aide de trucages plus traditionnels...

Trek à Tatooine

A n'en point douter, les plus illustres planètes de l'Histoire du cinéma sont issues de la saga Star Wars Dès 1977, George Lucas nous invitait sur le monde désertique et brûlant de Tatooine, berceau des Skywalker, père et fils. « S'il y a un point central dans cet univers, tu es sur la planète qui en est le plus éloigné », déclarait Luke Skywalker dans Star Wars Episode 4 : Un Nouvel Espoir. Si géographiquement, il n'avait pas tort, Tatooine est au centre narratif de la saga – la planète apparaissant dans cinq des six films de la saga ! Située à la bordure extérieure de l'Empire ou de la République Galactique (selon l'époque), dans le secteur Arkanis, cet astre est le refuge des marginaux, hors-la-loi et autres brigands, ainsi que le berceau de deux peuplades autochtones : les Jawas, petites créatures encapuchonnées qui vivent de la récupération de droïdes, et les Hommes des sables, de violents pilleurs. Le célèbre baron du crime Jabba le Hutt a fait de ce monde hostile – où l'esclavage n'est pas proscrit ! - son repaire. Il faut dire que Tatooine se trouve à la croisée de plusieurs routes hyperspatiales, et les voyageurs peuvent y faire une « chaude » halte... Les journées y sont suffocantes et les nuits glaciales. Si quelques villes abritent la vie (Mos Espa, Mos Eisley, Anchorhead...), Tatooine est majoritairement constituée de déserts, canyons et mers de sable où seuls quelques fermiers survivent en récupérant de la vapeur d'eau. La flore y est très peu développée depuis le bombardement de la planète, des milliers d'années avant les évènements décrits dans les films (les curieux peuvent se procurer les excellents jeux vidéo Knights of the Old Republic). De nombreuses espèces animales ont pourtant appris à survivre sur cette planète dévastée, tels les dewbacks, banthas et autres rontos... N'oublions pas le Sarlacc, gigantesque créature vermiforme cachée dans les dunes et dont seule l'immense gueule est visible. Les victimes de ce monstre sont lentement digérées... dans d'atroces souffrances ! Difficile de ne pas y voir un emprunt au cycle de Dune écrit par Frank Herbert, avec les vers de sable peuplant la planète Arrakis... Tatooine possède une autre particularité : elle est éclairée par deux soleils, Tatoo 1 et 2. Or, il existe bel et bien des planètes dont les éventuels habitants pourraient contempler un double coucher de soleil : plus de la moitié des étoiles observables dans notre Galaxie sont des systèmes binaires ! Dans les premières versions du scénario d'Un Nouvel Espoir, cette planète devait se nommer Aquilae. Mais George Lucas changea d'avis en découvrant le ville de Tataouine, au sud-est de la Tunisie, lors du tournage de son film. Les paysages tunisiens de Djerba, Matmata, Tozeur, Medenine, Ksar Hadada et Chott El-Djerid ont servi à représenter Tatooine, dans la première trilogie comme dans la seconde. Les panoramas de Tatooine ont été améliorés en 1997 grâce à l'utilisation de peinture numérique, à l'occasion de l'édition spéciale de la saga Star Wars. La même année, la logistique imposait de tourner les scènes de La Menace Fantôme en juillet-août, les deux mois les plus chauds de l'année dans cette région située en bordure du Sahara. Oeuvrant par quelques 50°C, l'équipe édifia un grand décor urbain, ainsi qu'un village pouvant accueillir 200 acteurs et techniciens. « L'intensité de cette chaleur m'enchantait ! », se souvient le comédien Ewan McGregor. « Nous étions là, au beau milieu du désert, portant huit couches de vêtements. On peut parler de conditions extrêmes, mais j'y ai pris un réel plaisir ». Pour l'anecdote, en 1976 comme en 1997, un orage apocalyptique détruisit les décors et faillit compromettre le tournage des scènes tunisiennes... On comprend mieux pourquoi George Lucas s'est tourné vers le tout numérique ! Rappelons toutefois que les scènes se déroulant à Tatooine du Retour du Jedi (1983), quant à elles, furent tournées dans les dunes de sable de Yuma, en Arizona...



New-York à l'échelle d'une planète

Le fameux point central de la galaxie, la planète Coruscant, a justement été intégralement conçu sur ordinateurs. Les scènes s'y déroulant ont été tournées en intérieur avant d'être complétées par des décors majoritairement numériques. Bien que nous pouvions l'apercevoir dans l'épilogue de l'édition spéciale du Retour du Jedi (1997), la capitale de la galaxie Star Wars n'est réellement apparue au cinéma qu'à l'occasion de La Menace Fantôme (1999). Siège des gouvernements qui se sont succédés pendant 25000 ans, Coruscant est une véritable cité-planète, comme l'ont longtemps fantasmé les amateurs de science-fiction. Grouillante de vie, cette mégalopole à l'échelle planétaire est recouverte d'immenses gratte-ciels à l'architecture Art-déco. Plusieurs fois détruite puis reconstruite au cours de son histoire, Coruscant héberge les plus grandes fortunes de la galaxie, ainsi que les pouvoirs politiques et le célèbre Temple Jedi. L'urbanisation galopante a modifié irrémédiablement l'écologie de la planète ; alors que d'immenses miroirs orbitaux récupèrent l'énergie solaire et réchauffent cet astre devenu froid, et que des machines recyclent l'atmosphère, l'eau provient directement des pôles. Quant aux détritus, ils sont envoyés dans la fournaise du soleil proche, et toute la nourriture est importée de planètes-greniers. Coruscant est décidément une planète unique, propre à enflammer l'imagination des passionnés de SF. Ce concept de cité-planète est apparu dès les premières versions du scénario d'Un Nouvel Espoir. George Lucas avait un temps souhaité le recycler pour la fin du Retour du Jedi, mais il s'est rapidement avéré que les effets spéciaux de l'époque ne permettraient pas de concrétiser cette vision. En 1991, l'auteur Timothy Zahn invitait les lecteurs de L'Héritier de l'Empire sur la planète, et lui donnait enfin son nom. Lorsque George Lucas décide de montrer Coruscant dans l'édition spéciale du Retour du Jedi, il s'agit ni plus ni moins d'un test grandeur nature : la technologie va-t-elle permettre de donner vie à cet astre hors-norme ? Avant tout, le directeur artistique Doug Chiang dessine de nombreux croquis du paysage urbain de Coruscant. « Stylistiquement, George Lucas désirait un design lisse et brillant. Coruscant devait être une cité de métissage, un mélange entre la modernité et une architecture plus ancienne, proche de l'Art déco ou de l'art moderne. D'un autre côté, George souhaitait s'inspirer d'anciens dessins qu'avait fait l'illustrateur Ralph McQuarrie en 1975. Il y a par exemple des pyramides , des choses plus anciennes. Il me fallait donc mélanger ces différentes inspirations. C'était comme prendre Manhattan et l'agrandir mille fois ! Visibles à perte de vue, la plupart des gratte-ciels de Coruscant font plus d'un kilomètre de hauteur ! » Les artistes d'ILM se chargent ensuite de transposer ces designs en 3D, et le résultat s'avère impressionnant. A tel point que Coruscant devient la planète majeure de la récente trilogie ! La course poursuite de L'Attaque des Clones (2002) et la bataille spatiale de La Revanche des Sith (2005) resteront longtemps gravées dans la mémoire des spectateurs...



Sports d'hiver et mondes perdus

A l'opposé de Coruscant, Hoth est une planète inhabitée. Ou presque, puisque l'Alliance Rebelle y installe une base secrète dans L'Empire contre-attaque (1980). Il faut dire que Hoth n'est pas le plus accueillant des mondes ! L'orbite de la planète traversant régulièrement un champs d'astéroïdes, elle se retrouve constamment bombardée par des météorites. Lorsque la nuit tombe, aucun être vivant ne peut résister au froid mortel et au blizzard des étendues enneigées et glacées - à part peut-être un certain Luke Skywalker ! En journée, quelques créatures indigènes peuvent cependant survivre à l'extérieur, comme les wampas et les tauntauns. Les spectateurs se souviennent surtout de cette planète grâce à l'inoubliable bataille qui voit les rebelles affronter les terribles quadripodes impériaux. Cette séquence fut tournée sur le glacier de Finse, en Norvège, à 1800 mètres de hauteur. Peu de trucages furent nécessaires pour transformer cette étendue glacée. Mais l'équipe de production a dû affronter des températures bien inférieures à zéro ! « Par temps clair, ce glacier nous a offert l'horizon infini nécessaire aux scènes se déroulant sur Hoth », explique le producteur Robert Watts. Le studio d'effets spéciaux Industrial Light & Magic a parachevé la transformation de ce paysage norvégien en planète lointaine à l'aide de mattepaintings et de miniatures... Si l'univers Star Wars ne manque pas de planètes originales et variées (les océans de Kamino, les plantes exotiques de Felucia, les volcans de Mustafar...), celui de Star Trek n'a pas à rougir en comparaison. En effet, les différents équipages des cinq séries et onze films de la saga créée par Gene Roddenberry ont foulé la terre de très nombreux mondes. Mais la plus illustre de ces planètes reste Vulcain, berceau de la race extraterrestre éponyme. Entrés en contact avec l'humanité au 21ème siècle, les vulcains font partie des membres fondateurs de la Fédération des Planètes Unies. Vulcain se trouve à environ seize années-lumière de la Terre. Planète à la gravité plus élevée que la nôtre, elle n'est pas l'endroit le plus accueillant de la galaxie. Le climat y est rude ; les tempêtes et orages sont fréquents. Vulcain est principalement constituée de montages et de déserts brûlants. Sa teinte rougeâtre a incité les humains à lui donner son nom, en hommage aux forges du dieu du feu, et patron des forgerons, de la mythologie romaine. De par son importance narrative (Spock y a été élevé), cette planète apparaît une dizaine de fois au cours des séries Star Trek. On se souvient que l'équipage de l'USS Enterprise y a également séjourné à l'occasion du troisième opus de la saga cinématographique. Mais Vulcain fut aussi la principale victime du récent film réalisé par J.J. Abrams. Ivre de vengeance, le Romulien Néro y détruisait la planète, qui se consumait de l'intérieur. Ainsi ce monde n'existe plus dans la nouvelle chronologie Star Trek... Notons que certains scientifiques avaient un temps nommé Vulcain une hypothétique planète qui se serait trouvée à l'intérieur de l'orbite de Mercure... Une autre planète symbolique de l'univers Star Trek est littéralement créée au cours de Star Trek 2 : La Colère de Khan (1982). L'USS Enterprise y accomplit une mission de routine jusqu'à ce qu'il intercepte une communication urgente provenant d'un laboratoire spatial. Un vieil ennemi de l'Amiral Kirk, Khan, cherche à s'emparer d'un dispositif ultra-secret, le projet Genesis. Ce dernier pourrait faire naître la vie sur une planète morte... ou être détourné à des fins guerrières ! Le film intègre une impressionnante scène dans laquelle un astre mort et infertile se transforme en une planète pleine de vie ! Le film de démonstration de « l’effet Genesis », élaboré par Lucasfilm Computer Graphics, est d'ailleurs la première séquence 3D photoréaliste du septième art. Cette planète va survivre le temps que l'équipage de l'USS Enterprise récupère Spock, « ressuscité » grâce à l'effet Genesis sous la forme d'un enfant. La planète s'autodétruira ensuite, victime de son vieillissement accéléré... Inutile donc de prendre vos billets pour ces deux derniers mondes !



Personne ne vous entendra crier

Une autre célèbre saga cinématographique s'est déroulée sur une planète emblématique, dont le nom est pourtant méconnu : LV-426. Dans Alien - Le huitième passager (Ridley Scott, 1979), le cap du vaisseau Nostromo croise en 2122 l'orbite de cette lune inexplorée de la planète Zeta 2 Reticuli IV. En remontant un signal inconnu, l'équipage découvrira rapidement un vaisseau extraterrestre... Vous connaissez la suite ! D'un diamètre de 1200 kilomètres, LV-426 ne possède aucune forme de vie autochtone. Irrespirable pour les humains, l'atmosphère est majoritairement composée d'azote, de méthane, de dioxyde de carbone, d'argon, et de néon. Avec ses paysages désolés et balayés par le vent, LV-426 est le décor idéal pour augurer des terribles événements à venir... Évènements qui n'empêcheront pas les humains d'y fonder une colonie une cinquantaine d'années plus tard, à l'occasion d'Aliens le retour (James Cameron, 1986). La planète est alors rebaptisée Acheron, et la mise en fonction d'énormes processeurs atmosphériques préparent sa terraformation. La colonie s'étend... jusqu'à ce qu'une famille découvre le fameux vaisseau extraterrestre ! Notons que, dans la mythologie grecque, l'Acheron est une branche de la rivière souterraine du Styx sur laquelle Charon transportait en barque les âmes des défunts vers les enfers... Les inquiétants paysages du premier film ont été imaginé par le célèbre designer Hans Ruedi Giger. Les artistes en effets visuels les ont transposés sur grand écran en utilisant de nombreuses miniatures, ainsi que des mattepaintings. Pour le second volet, la colonie humaine est construite sous forme de maquettes. Le tournage de ces trucages s'avéra complexe, puisque les miniatures étaient constamment fouettées par le vent – omniprésent dans le film. Acheron restera encore longtemps la planète la plus inquiétante du septième art...

Bain de soleil

Abydos, quant à elle, est une planète désertique qui est littéralement restée à l'époque des pharaons. Dans le film Stargate (1994) de Roland Emmerich, une équipe menée par le colonel O'Neill part à la découverte de ce monde peuplé par les descendant des anciens Égyptiens. Après avoir été chassé de la Terre, le « Dieu » Râ - un extraterrestre - y a trouvé refuge pendant plusieurs milliers d'années. La Porte des Etoiles se trouve d'ailleurs dans une gigantesque pyramide égyptienne... A l'instar de Tatooine, Abydos est un monde constitué uniquement de déserts et de mers de sable. Cette planète sera finalement détruite dans la série Stargate SG-1... Les scènes en extérieur du film ont été tournées dans le désert de Yuma, en Arizona – un autre point commun avec Tatooine ! Pour des raisons budgétaires, une simple dune de sable située non loin de Vancouver, au Canada, servit pour les scènes en extérieur de Stargate SG-1... Pour l'anecdote, Abydos est une ancienne ville sainte d'Égypte, située à plusieurs dizaines de kilomètres au nord-ouest de Thèbes, vouée au culte du dieu Osiris.

Finissons cette visite galactique par un troisième monde désertique : Arrakis. Plus connue sous le nom de Dune, cette planète est certainement la plus riche de notre liste : le romancier Frank Herbert en a détaillé le moindre recoin dans son célèbre cycle littéraire ! Écrasée par la chaleur, Arrakis est l'unique source d'Epice de l'univers, ce qui attise de nombreuses convoitises. Mais il faut compter sur la présence de vers géants, prêts à dévorer tout ceux qui poseront un pied sur les sables... La planète fait sa première apparition sur les écrans dans Dune (1984), une adaptation - aussi culte que décriée – réalisée par David Lynch. Après un développement chaotique, le tournage s'est entièrement déroulé dans la région de Chihuahua, au Mexique. Les scènes en extérieur ont d'ailleurs été filmées dans les dunes de Samalayuca. Arrakis n'est finalement que de l'autre côté de l'Atlantique ! Mais en attendant de prendre le prochain vol en direction du Palais d'Arrakeen, n'oubliez pas de vous rendre sur la luxuriante planète Pandora : en relief, la visite n'en sera que plus exotique ! N'oubliez pas qu'il vous sera impossible d'y faire un pèlerinage ultérieur ; il est plus aisé d'aller en Norvège, en Tunisie, au Mexique ou en Arizona que dans le disque dur de James Cameron...

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