Preview : Harry Potter et les Reliques de la Mort – Deuxième partie – L'heure du bouquet final approche
Article Cinéma du Mardi 12 Juillet 2011

Lors du dernier trimestre 2001, deux grandes sagas cinématographiques voyaient le jour. Alors que Frodon commençait à arpenter la Terre du Milieu, un autre personnage d'origine littéraire débutait sa formation à Poudlard, l'école de la magie. Dix ans plus tard, le jeune sorcier a bien grandi. Et ses fans attendent de pied ferme sa dernière aventure... et sa confrontation avec son ennemi juré, Voldemort, ou plutôt Celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom ! Le dernier roman de la série, Harry Potter et les Reliques de la Mort, est tellement dense qu'il a été adapté au cinéma en deux parties. Là où la première, sortie fin 2010, était un road movie fantastique, la seconde promet des séquences d'action spectaculaires et une bataille finale inoubliable. Harry Potter s'en sortira-t-il vivant ?

Par Pierre-Eric Salard



Une chose est sûre : l'épilogue de la saga est attendu avec impatience par une horde de fans. Avec plus de 952 millions de dollars récoltés à travers le monde, la première partie d'Harry Potter et les Reliques de la Mort est tout simplement le troisième plus gros succès de la précédente saison cinématographique, dépassé d'une courte tête par l'excellent Toy Story 3 des studios Pixar et Alice au pays des merveilles de Tim Burton. La septième aventure du sorcier sur grand écran est ainsi devenue le dixième plus gros succès de tous les temps ; seul le premier volet de la franchise, Harry Potter à l'école des sorciers, peut se vanter d'avoir fait mieux ! On peut aisément imaginer que les dirigeants des studios Warner Bros pleurent d'ores et déjà la mise en retraite définitive de cette poule aux œufs d'or... Ce triomphe financier se double également d'une réussite artistique. Quoiqu'on puisse penser de ces aventures destinées aux plus jeunes d'entre-nous, il est rare qu'une franchise de cet acabit maintienne un tel niveau technique et artistique... ce qui est confirmé par de multiples nominations aux Oscars. De James Bond à Superman en passant par Batman et Star Trek, toutes les grandes sagas possèdent leurs vilains petits canards. Du côté d'Harry Potter, si aucun opus ne peut être qualifié de chef d'œuvre, la Warner a proposé aux lecteurs des romans de J.K. Rowling des adaptations toujours réussies, et respectueuses du matériau littéraire d'origine. Derrière se succès se cache le producteur David Heyman qui, à l'instar d'un George Lucas, a veillé à ce que la série conserve, jusqu'au bout, son intégrité. Le roman Harry Potter et les Reliques de la Mort a été publié le 21 juillet 2007 en Angleterre, et le 21 octobre suivant en France. Si plus de 15 millions d'exemplaires trouvent preneurs en deux jours, 42 millions seront vendus en une seule année ! En France, plus d'un million de fans se procureront le roman de 809 pages durant les premières 48 heures. Qui a dit que la lecture était devenue un loisir négligé ?

Une bataille homérique

Depuis 2007 et la sortie de la cinquième adaptation cinématographique, Harry Potter et L'Ordre du Phénix, la réalisation de la franchise, et donc des quatre derniers opus, a été confiée au cinéaste britannique David Yates, qui n'avait jusqu'alors travaillé que sur des téléfilms pour la BBC. David Heyman est un producteur fidèle. C'est ainsi le même scénariste, Steven Kloves (Wonder Boys), qui signa les scripts de tous les films - excepté le cinquième volet, écrit par Michael Goldenberg (Contact, Green Lantern). De même, le directeur artistique Stuart Craig s'est concentré durant dix ans sur la création des décors de cette série. Autant de raisons expliquant la cohérence tant narrative qu'artistique de la saga ! Mais en abordant le processus d'adaptation de l'ultime roman, Steven Kloves s'est attaqué à un défi de taille : comment condenser autant d'évènements en si peu de temps à l'écran ? Si J.K. Rowling disposait de centaines de pages, il n'était pas possible de réaliser un film de quatre heures sans ennuyer les plus jeunes et sacrifier plusieurs séances de cinéma par jour... David Heyman propose donc aux dirigeants des studios Warner Bros de couper littéralement la poire en deux. C'est pourquoi nous avons déjà pu assister sur grand écran, en novembre dernier, à la fuite désespérée d'Harry, Ron et Hermione – qui occupe la première partie du roman. Si les deux films ont été tournés l'un à la suite de l'autre, à l'instar de Retour vers le Futur 1 et 2 ou de la trilogie du Seigneur des Anneaux, chacun possède un style et une approche esthétique différents. « Le contraste sera évident », promet David Yates. « La première partie ressemblait à un road movie ancré dans un certain réalisme. La majorité de l'intrigue se déroulait d'ailleurs dans le monde réel, celui des moldus. La seconde partie nous invite à retrouver l'univers magique, qui est plus coloré et merveilleux. Ce sera comme un gigantesque opéra fantastique, qui tourne autour de batailles homériques... » Steven Kloves a terminé l'écriture du scénario de cette seconde partie des Reliques de la Mort en avril 2009, alors que le tournage de la première avait déjà débuté. Si nous avions laissés nos héros dans leurs atermoiements, nous les retrouverons disposés à livrer un ultime combat contre les forces du mal...

L'histoire des trois frères

Dans la seconde moitié du précédent volet de ce diptyque, Harry, Ron et Hermione avaient peu avancé, malgré plusieurs mois d'errance, dans leur quête des Horcruxes. Ces derniers représentent l'unique moyen de se débarrasser une bonne fois pour toutes du terrible Lord Voldemort. Ce sont des objets magiques et maléfiques dans lesquels le despote a dissimulé des morceaux de son âme. Ce qui explique peut-être pourquoi cet assassin ne semble pas en posséder ! Il s'est ainsi assuré de son immortalité : tant que son âme sera éparpillée, il est impossible de lui ôter définitivement la vie. Grâce aux Horcruxes, il a déjà survécu une première fois à une destruction promise, lorsque Harry Potter était encore bébé. Nos jeunes héros doivent ainsi retrouver et détruire six objets magiques avant d'oser attaquer Celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom ! Finalement, dans le dernier acte du film, Harry et ses amis découvraient l'existence de la légende des « Reliques de la Mort » dans un recueil de contes pour enfants, célèbre dans le monde de la magie, intitulé Les Contes de Beedle le Barde qui, pour l'anecdote, a été réellement publié par J.K. Rowling en 2008 ! L'un d'entre-eux raconte l'histoire de trois frères rencontrant la Mort elle-même après avoir utilisés leurs pouvoirs afin de faire apparaître un pont au-dessus d'une rivière. Dans le film, ce conte est présenté sous la forme d'un court métrage d'animation réalisé par Ben Hibbon. Furieuse que ces hommes aient évité la noyade, la Mort tente de les berner en offrant à chacun le cadeau de son choix. L'ainé demande une baguette si puissante qu'elle lui permettrait de ne jamais perdre un combat : ce sera la Baguette de Sureau. Le second frère souhaite le pouvoir de ramener les morts à la vie. Il obtint ainsi la Pierre de Résurrection. Le cadet, un jeune homme futé, prie la Mort de lui offrir un objet qui lui permettrait de se déplacer sans être vu par cette dernière ! Elle lui remit donc une cape d'invisibilité. Bien entendu, comme tous les contes pour enfants, cette fable possède une morale... Grâce aux visions qu'il partage avec son ennemi, Harry Potter, lui, comprend que Voldemort est à la recherche de la Baguette de Sureau. Les Reliques de la Mort existeraient donc réellement, et quiconque les aurait toutes en sa possession serait pour ainsi dire invincible ! Peu après, Harry, Ron et Hermione sont enlevés par les Mangemorts à la solde de la famille Malefoy, puis enfermés dans le manoir de ces derniers. Hermione y est torturé par la terrible Bellatrix Lestrange, impeccablement jouée par Helena Bonham Carter. L'elfe de maison Dobby vient heureusement à leur secours, mais succombe, après les avoir emmenés en lieu sûr, sous les coups de Bellatrix. Parallèlement à l'enterrement de la frêle et sympathique créature, les spectateurs découvrent que Voldemort a mis la main sur la puissante Baguette de Sureau en exhumant la tombe d'Albus Dumbledore... La seconde partie d'Harry Potter et les Reliques de la Mort débutera par l'effraction de la banque Gringotts, que nous avions visité dans le tout premier volet de la saga. En effet, Harry, Ron et Hermione ont découvert qu'un des Horcruxes est dissimulé dans la chambre forte de la famille Lestrange. Mais leurs ennuis ne font que commencer ! Dragons et trahisons les attendent dans le premier acte du film. Le pire est à venir : lorsque Lord Voldemort découvre que le trio est à la recherche des Horcruxes, nos héros comprennent rapidement que leurs jours sont comptés. L'ultime bataille va ainsi pouvoir débuter... Comme l'ont promis le producteur David Heyman et le scénariste Steven Kloves, la majorité du film se déroule à Poudlard, la célèbre école des sorciers. Il s'agit d'un véritable retour aux sources : Harry n'y a pas remis les pieds depuis la mort de Dumbledore, dans le sixième volet ! Mais les cours de magie ne sont plus d'actualité. Les forces du mal vont affronter celle du bien dans un combat qui s'annonce cataclysmique... et dont de nombreux personnages ne sortiront pas indemnes, voire vivants !

Poudlard brûle-t-il ?

Harry Potter et les Reliques de la Mort – Deuxième partie renoue bien évidemment avec le casting prodigieux des précédents opus. Daniel Radcliffe (Harry Potter), Rupert Grint (Ron Weasley) et Emma Watson (Hermione Granger) reprennent logiquement leurs rôles respectifs. La distribution repose également sur la présence de Alan Rickman (Severus Rogue), Jason Isaacs (Lucius Malefoy), Maggie Smith (Minerva McGonagall), David Thewlis (Remus Lupin), Jim Broadbent (Horace Slughorn), Ralph Fiennes (Lord Voldemort), John Hurt (Ollivanders), Helena Bonham Carter (Bellatrix Lestrange), Robbie Coltrane (Rubeus Hagrid) et Emma Thompson (Sybill Trelawney). On a rarement vu un casting aussi prestigieux... Et c'est sans compter le retour fantomatique de Sirius Black (Gary Oldman) et d'Albus Dumbledore (Michael Gambon) ! Ciaran Hinds (Jules César dans la série Rome) incarnera quant à lui le frère du ce dernier, Aberforth. De son côté, le chef décorateur Stuart Craig (Mary Reilly), à qui nous devons la cohérence de la direction artistique de la saga, n'a pas lésiné sur les moyens afin de nous émerveiller -ou effrayer- une dernière fois. « A l'origine, le producteur David Heyman avait promis à J.K. Rowling que nous respecterions l'esprit des romans », raconte Stuart Craig. « Celle-ci avait cependant compris qu'il était impossible d'intégrer tous les éléments de ses intrigues, que les livres et les films sont deux entités distinctes. Elle m'a donc laissé carte blanche, non sans m'avoir conseillé et confié une carte de l'école de Poudlard (rires) ! Cela m'a été d'une aide inouïe ! Dès le premier volet, nous avons pu établir les fondations d'une direction artistique que nous avons reproduite sur les opus suivants. Nous avons bien sûr continué à consulter J.K. Rowling au cours de la série. Quand j'avais une question à propos d'un décor précis, je m'adressais d'abord au réalisateur. Cela me permettait de comprendre sa vision et ses priorités. Je lui proposais ensuite des dessins et modélisations 3D. Une fois qu'il validait mes idées, je pouvais passer à la construction proprement dite des décors. David Yates ayant réalisé les quatre derniers volets, autant dire que nous avons appris à nous connaître ! Sur les Reliques de la Mort, je savais quasiment instinctivement ce qu'il souhaitait (rires) ! » Les plus observateurs des fans auront remarqué que la géographie de Poudlard a évolué au cours de la saga. « En réalité, lors de la production des deux premiers volets, le planning était serré. Le second est d'ailleurs sorti au cinéma seulement un an après le premier ! En outre, nous ne disposions pas du même budget... Nous avions donc dû filmer certaines scènes se déroulant en extérieur dans de célèbres monuments britanniques, dont les cathédrales de Gloucester et Durham, ainsi que le Christ Church College d'Oxford. En intégrant ces lieux dans l'architecture globale de l'école de Poudlard, cette dernière obtenait une silhouette qui ne me satisfaisait pas. Si les sept romans avaient été disponibles dès le début, nous aurions pu nous y prendre autrement. Les scripts des volets suivants nous ont cependant obligé à modifier la géographie des lieux. J'ai profité de ces opportunités pour améliorer, au fur et à mesure, l'architecture de Poudlard, qui devient plus élégante. Dans les Reliques de la Mort, l'école ressemble exactement à ce que j'imaginais voilà dix ans ! Les spectateurs ne semblent pas dérangés par ces corrections architecturales ; je crois qu'ils mettent cela sur le compte de la magie qui imprègne les lieux... » Mais un sombre destin attend l'école des sorciers. « Dans la première partie des Reliques de la Mort, l'action ne se déroulait pas à Poudlard. Il a fallu recréer des forêts en studio, puis voyager pour construire des décors au sein de superbes paysages naturels. Nous n'étions plus vraiment habitués à quitter les plateaux de cinéma (rires) ! Pour le dernier film, la destruction de Poudlard, un endroit qui souffre beaucoup lors de l'ultime bataille, a représenté notre défi principal. Nous ne pouvions simplement pas faire des trous dans les décors préexistants ! Il a fallu les recréer afin de pouvoir mieux les détruire. Une partie du toit du grand hall de cérémonie devait ainsi disparaître... Ce défi fut pourtant amusant à relever. Il ne fallait pas que les spectateurs aient l'impression que nous avions simplement retouché les décors ; nous devions construire des ruines... qui ne représenteraient aucun danger pour les acteurs et pour l'équipe technique. Cela nous a préparé à quitter ce monde magique, dix ans après l'avoir investi : nous avons démoli nos propres décors avant qu'ils soient définitivement mis au rebut... » Que les fans se rassurent : certains décors seront exposés dans le musée Harry Potter que les dirigeants de la Warner Bros inaugureront au printemps 2012 au sein des studios Leavesden, près de Londres !



La fin d'une époque

Les plateaux de Leavesden ont d'ailleurs abrité les tournages de tous les opus de la franchise. Celui d'Harry Potter et les Reliques de la Mort y a débuté le 19 février 2009. Les deux parties ayant été tournées l'une après l'autre, les prises de vues ne se sont terminées que le 12 juin... 2010 ! « Ce marathon s'est également déroulé dans les studios britanniques de Pinewood », précise le réalisateur David Yates. Le tournage de la longue séquence de la bataille finale de Poudlard nécessite évidemment la majorité du planning consacré au dernier volet. « Le dernier acte sera fidèle au roman », indique David Heyman. « Mais les fans peuvent s'attendre à découvrir de nouvelles scènes et des rebondissements inédits. Nous n'avons bien entendu pas reproduit les évènements du livre à la ligne près (rires) ! » Ainsi, certains combats ne se déroulent pas dans les mêmes lieux, le professeur Rogue, joué par Alan Rickman, bénéficie d'un temps de présence plus important que dans le roman, et une scène tout juste mentionnée sur papier se voit prolonger dans le film. « Face à Voldemort, Harry Potter sera également plus dynamique », ajoute le producteur. Mais le tournage de la saga ne s'est réellement terminé qu'à la fin décembre 2010, lorsque David Yates filma quelques scènes et plans additionnels. Des rumeurs indiquent qu'il s'agirait probablement de l'épilogue du film : trop de photographies de la scène originale auraient été dévoilées par la presse anglo-saxonne, ce qui déplut fortement à la Warner ! Cette séquence se déroule 19 ans après les évènements des Reliques de la Mort. « Nous n'avons pas le droit à l'erreur », affirme le réalisateur. « Cet épilogue, qui dure deux minutes, marque la fin de l'histoire. Pour les spectateurs, ce sera la dernière occasion d'apercevoir les personnages dont ils suivent les aventures depuis dix ans. Il est donc hors de question de les abandonner sur une mauvaise impression... D'un autre côté, je trouve extraordinaire que les fans puissent découvrir à quoi ressembleront à 38 ans des protagonistes qu'ils ont vu évoluer de l'enfance à l'âge adulte ! » L'équipe de production décida rapidement de ne pas faire interpréter ces personnages par des acteurs plus âgés. « Nos jeunes comédiens interpréteront bel et bien leurs rôles », confirme David Yates. « Pour nos acteurs, la boucle est ainsi bouclée. Cela m'enchante ! ». Les maquillages sont donc de rigueur, au grand plaisir de certains. « J'avais hâte de découvrir la tête que j'aurai dans vingt ans », avoue un comédien dont nous tairons l'identité pour ceux qui ne connaissent pas le fin mot de l'histoire. « Et cela fait drôle d'avoir des enfants... qui ont seulement dix ans de moins que moi (rires) ! Je me suis même déjà découvert un caractère paternaliste ! Cela reste une expérience étrange, voire paradoxale : ces enfants ont l'âge que j'avais lorsque j'ai commencé à tourner dans cette saga... Le temps file décidément beaucoup trop vite ! » Pour l'anecdote, la petite amie de ce mystérieux acteur interprète également la femme de son personnage. « Elle a donc pu voir à quoi je ressemblerais dans vingt ans. Malheureusement pour moi, les années, à moins qu'il s'agisse des maquilleurs, ne semblent pas m'avoir bonifié (rires) ! »

La magie en relief

Parallèlement au tournage, la post-production est lancée... dès que les studios d'effets visuels se sont débarrassés des plans qu'ils doivent créer pour la première partie ! « Vu que le projet contient deux films en un, la post-production des Reliques de la Mort a débuté dès que possible », explique Stuart Craig. « Entre la séquence de la banque Gringotts et la bataille finale, il y a un nombre hallucinant d'effets visuels à concevoir ! Heureusement, de nombreux studios se partagent les plans à travers le monde... » Le superviseur principal des effets visuels Tim Burke (Harry Potter 2 à 6, Gladiator) a ainsi poursuivi sa collaboration avec The Moving Picture Company, Industrial Light & Magic, Rising Sun Pictures, Cinesite, Framestore et Double Negative. En avril 2011, soit trois mois avant la sortie du film, la post-production était loin d'être terminée ! « Le montage non plus », avoue David Heyman. « De nombreux plans n'ont pas encore été truqués. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons l'habitude (rires) ! Par contre, je peux déjà affirmer que ce film sera le plus court de la saga ». Si John Williams (Star Wars), auteur du célèbre thème principal, ne retrouvera pas l'univers du jeune sorcier, le français Alexandre Desplat (Benjamin Button) composera à nouveau la bande originale d'un Harry Potter. Dernier point, en non des moindres : cette seconde partie des Reliques de la Mort sera le premier – et unique - film de la saga à avoir le droit à une conversion et une diffusion au cinéma en relief ! La première partie devait originellement faire l'objet de la même attention, mais les studios Warner Bros l'annulèrent au dernier moment, faute de temps. « Nous avons compris que nous ne pourrions pas rendre justice au film », explique David Heyman. « C'était notre premier incursion dans la troisième dimension, un tout nouvel univers pour nous ! Nous n'avions pas le temps de le faire proprement... » Ce qui n'empêchera guère la conversion 3-D de l'intégralité de la série pour de futures éditions Blu-ray 3-D, qui sont d'ores et déjà prévues ! « Que ce soit pour le prochain opus ou pour les Blu-ray, nous sommes très excités par ces conversions. Cela ajoute indéniablement quelque chose aux films ! Le spectateur est littéralement immergé dans un univers magique. David Yates considère le relief du point de vue des personnages. Bien utilisée, la 3-D devient un outil narratif au service du réalisateur, et non un simple gimmick. Nous l'utilisons d'une manière plus subtile que les autres blockbusters... » Au final, les fans peuvent s'attendre à découvrir un film qui ne les laissera pas indifférents. « Il y aura de nombreuses scènes d'action », promet David Heyman. « Mais ce qui fait le sel de la saga Harry Potter, ce n'est ni l'action, ni la magie. Ce sont les personnages, et leur humanité. Ils vous feront ainsi vibrer une dernière fois... » Les fans de cette saga - et ses détracteurs - ont tous une bonne raison d'attendre la sortie du film, le 13 juillet prochain. Une fois que Poudlard sera tombée, l'école fermera définitivement ses portes aux moldus. Et ce long chapitre de l'Histoire du cinéma fantastique sera clos !



[En discuter sur le forum]
Bookmark and Share


.