Entretien exclusif avec Timur Bekmambetov, réalisateur de ABRAHAM LINCOLN, CHASSEUR DE VAMPIRES
Article Cinéma du Jeudi 30 Aout 2012



Propos recueillis et traduits par Pascal Pinteau

Quels sont les films fantastiques et de Science Fiction que vous avez le plus aimés pendant votre enfance passée au Kazakhstan, et plus tard, quand vous étiez un adolescent grandissant à Moscou ?

Etant français, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c’était que de grandir en Union Soviétique quand on est un cinéphile... Quand j’étais enfant, je n’avais pas beaucoup accès au cinéma. Et à la télévision, il n’y avait presque jamais de films fantastiques ou de Science Fiction, car les films américains étaient pratiquement proscrits. J’avais vu un seul film d’horreur, intitulé VIY, qui était excellent. C’est un film russe de 1967 adapté d’une nouvelle de Gogol, dans lequel on voit un jeune séminariste se rendre dans une petite église en bois afin de veiller pendant trois jours la dépouille d’une jeune femme. Mais il découvre qu’il s’agit d’une sorcière, et qu’elle est toujours dangereuse. Le séminariste se protège en se plaçant au centre d’un cercle protecteur tracé à la craie sur le sol, et la sorcière et les démons qu’elle invoque vont tenter de l’en faire sortir par tous les moyens…Même s’il n’utilisait pratiquement pas d’effets spéciaux, ce film m’avait effrayé et beaucoup impressionné. Il sortait d’autant plus de l’ordinaire qu’à l’époque, tout était standardisé en Union Soviétique, autant en matière de programmes télé et de films qu’en ce qui concernait les produits de la vie courante : il n’y avait qu’une seule marque de pain, une seule marque de lait, de dentifrice...et un seul film d’horreur, VIY ! (rires) Dans le domaine de la de Science-Fiction, il y avait les deux films d’Andreï Tarkowski : STALKER et SOLARIS…

Deux chef d’œuvres…

Oui. Mais quand on aime la Science-Fiction, c’est peu ! Je me souviens aussi de AMPHIBIA MAN, un film de 1962 dont le héros est garçon auquel son père, un savant, a greffé des branchies de requin pour lui permettre de survivre. L’enfant vit alors sous l’eau comme un poisson. Il ne peut rester à l’air libre que pendant 20 minutes. Il vit à l’écart, afin de ne dévoiler son secret à personne. Mais le garçon finit par tomber amoureux de la ravissante fille d’un pêcheur de perle. Le pêcheur découvre son secret et exploite l’enfant amphibie sans vergogne, l’enfermant dans une cage pour le forcer à chercher plus longtemps des perles. Mais comme il reste sous l’eau trop longtemps, le héros perd sa capacité à séjourner sur la terre ferme. Même s’ils sont libres à la fin de l’histoire, lui et sa belle sont alors définitivement séparés, étant obligés de vivre dans deux mondes différents. C’est une sorte de ROMEO ET JULIETTE fantastique, une jolie fable adapté d’un roman. AMPHIBIA MAN a remporté un énorme succès en Union Soviétique. En Russie, il a le statut de film culte. Tout le monde le connaît, alors qu’il est complètement inconnu en occident ! Un peu plus tard, quand j’ai eu accès à plus de films, Polanski est devenu l’un de mes réalisateurs favoris. J’aime particulièrement les longs métrages qu’il a tournés chez vous, en France, comme LE LOCATAIRE. Je l’ai vu pour la première fois dans les années 80, et depuis, LE LOCATAIRE vit dans ma tête ! Je peux dire que c’est ce film qui m’a donné envie de faire du cinéma.

Vous n’avez donc vu aucun film américain, anglais ou japonais dans le registre fantastique pendant votre jeunesse ?

J’ai vu quelques films américains, mais pas dans ces genres-là. L’un de mes préférés était un western avec une petite touche de fantastique, appelé L’OR DE MACKENNA, avec Gregory Peck et Omar Sharif, dans lequel tout un groupe de personnages recherche une vallée secrète et une montagne d’or, protégée par une malédiction indienne. A la fin, quand le héros, Gregory Peck, et le méchant, Omar Sharif, trouvent la vallée, ils se battent alors que tout s’écroule autour d’eux, car la malédiction s’accomplit et punit les intrus. Je me souviens que j’avais été épaté par les trucages de ces scènes, par ces maquettes de montagnes qui se disloquent. Ces effets paraissent un peu naïfs aujourd’hui, mais ils m’avaient beaucoup plu à l’époque ! Comme la télévision russe diffusait beaucoup de films français, j’ai vu toute la série des FANTOMAS des années 60, avec Jean Marais et Louis de Funès. Je les aimais beaucoup quand j’étais enfant. Et j’adorais LE MAGNIFIQUE, formidable parodie de films d’espionnage, avec Jean-Paul Belmondo !

Comment ce projet a t’il débuté pour vous et qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans l’histoire d’ABRAHAM LINCOLN, CHASSEUR DE VAMPIRES ?

J’ai lu le traitement du roman proposé par l’auteur, avant sa parution, il y a 3 ans de cela. Et j’ai immédiatement eu envie de m’impliquer dans ce film en compagnie de la société Focus, de Jim Lemley et de Tim Burton. Nous avons décidé aussitôt d’acheter les droits d’adaptation cinématographique, et d’engager l’auteur du roman pour écrire le scénario. Seth Grahame-Smith a d’ailleurs achevé le roman tout en écrivant le script du film. Ce qui m’a plu dans cette intrigue, c’est qu’elle est traitée avec intelligence et humour, et combine habilement les véritables évènements historiques avec une trame fantastique captivante. J’ai tout de suite aimé les personnages. J’aimais déjà beaucoup Abraham Lincoln, qui est une figure unique dans l’histoire de l’humanité, et là, on le présente un peu comme dans un récit de superhéros classique. Il subit une terrible tragédie, et se reconstruit en devenant un justicier. Il est rare de pouvoir trouver un personnage politique réel qui fasse l’unanimité, les politiciens étant assez décevants en général. Lincoln était assez différent des autres pour pouvoir s’intégrer à cet univers fantastique. Le récit est très humain, très original, très spirituel, et j’ai beaucoup aimé la noirceur de son ton.

Quelle a été votre vision du style visuel du projet et du ton narratif que vous vouliez lui donner quand vous avez entamé votre travail préparatoire ?

Pour moi, il était important d’enraciner le film dans la réalité afin que le côté fantastique puisse fonctionner. C’est un peu comme s’il y avait 2 films en un. D’autre part, j’ai été influencé visuellement et narrativement par 2 films noir et blanc : ABRAHAM LINCOLN, réalisé par D.W. Griffith en 1930, avec Walter Huston dans le rôle-titre, et le NOSFERATU que Murnau a tourné en 1922. En mélangeant ces deux films dans mon esprit, j’ai tout de suite su comment aborder ce projet. Il fallait que ce soit à la fois réaliste, héroïque et émouvant, et aussi que nous soyons projetés dans un univers fantastique stylisé pendant les scènes d’action avec les vampires.

Quelle a été l’influence de Tim Burton sur ce film ? Quelles ont été ses suggestions en tant que producteur ?

Tim est un réalisateur avant tout. J’ai été ravi que nous ayons un partenaire de cette qualité à nos côtés, parce qu’il a beaucoup d’idées, vous soutient énormément, et en même temps, il agit délicatement avec le réalisateur parce qu’il sait ce que c’est que d’occuper ce poste. Il respecte les responsabilités du metteur en scène, et lui fait confiance. Je crois que ce n’est un secret pour personne que Tim a souffert d’avoir subi les interventions inopinées de certains producteurs au début de sa carrière. Il en a gardé un mauvais souvenir, et je crois qu’il aime protéger ses collègues quand il se retrouve au poste de producteur. Nous lui avons présenté tout ce que nous projetions de faire, et il nous a toujours prodigué ses encouragements. Je ne crois pas l’avoir entendu nous dire une seule chose négative, ni formuler une seule critique, parce qu’il aime beaucoup ce que nous faisons. J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui. Le ton de ce film est très proche de celui de ses univers de prédilection. Je suis un grand fan des films de Tim, et j’ai tenté de me rapprocher de ces ambiances, car le livre et le script ont eux-mêmes été influencés par son style. Seth, Tim et moi avons formé une très bonne équipe.

Quelles sont les différences principales entre le roman et le scénario du film ? Comment avez-vous travaillé sur l’adaptation avec Seth Grahame-Smith ?

Le ton et l’ambiance sont les mêmes, en tous cas je l’espère, mais la différence, c’est qu’il n’y a pas de « méchant » principal dans le livre. C’est le vampirisme en général qu’affronte le héros. Dans notre film, nous avons voulu donner corps à cette force maléfique sous la forme d’Adam, qui est le leader de tous les vampires américains. Nous avons également ajouté un 3ème acte, avec un grand affrontement pendant la bataille de Gettysburg, et une fin.

Etait-ce difficile de mélanger harmonieusement action, humour et émotion avec les scènes d’horreur ?

Oui, mais je crois que c’est la seule et unique manière de réussir un film d’horreur ! Si vous arrivez à lui donner ainsi une certaine crédibilité, le public réagit mieux, car il se projette dans les personnages. En ce qui concerne l’humour, il vaut mieux employer l’humour noir, avec des touches sinistres directement liées aux situations auxquelles le héros est confronté. Dans la vie, il arrive que des choses drôles se passent dans les moments les plus tragiques. Si on procède comme cela dans un film d’horreur, cela donne de bons résultats, car on peut faire sourire les spectateurs sans les faire « décrocher » du film.

Pour revenir à ce vous disiez précédemment, pouvez-vous nous parler d’autres scènes nouvelles qui ont été écrites pour les séquences d’action du film ?

Il y a notamment une scène qui se passe dans un train. Pendant la bataille de Gettysburg, qui est gagnée par les sudistes, aidés par les vampires, Lincoln comprend qu’il ne pourra pas triompher du vampirisme sans avoir recours à des armes spéciales. Selon les règles établies dans notre film, il faut utiliser des balles d’argent pour être en mesure d’abattre des vampires. Lincoln réquisitionne donc tous les objets en argent disponibles à Washington afin de les faire fondre et de fabriquer des munitions et des baïonnettes. Il met au point une opération secrète pour livrer ces balles et ces armes en argent sur le champ de bataille. Les vampires parviennent à l’apprendre grâce à leurs espions, et tentent de stopper le train. Bien sûr, Lincoln est à bord, et va tenter de protéger le convoi ferroviaire et sa précieuse cargaison. C’est une longue séquence d’action, et j’espère que vous la trouverez très spectaculaire.

Abraham Lincoln étant un personnage historique extrêmement respecté, vous demandiez-vous jusqu’où vous pouviez aller avec lui sans choquer le public américain ?

Oui, bien sûr. Mais en même temps, nous sommes entrés en contact dès le début du projet avec le musée Lincoln de Springfield, avec la bibliothèque du congrès à Washington, et avec les experts les plus connus et les plus respectés au sujet de la vie de Lincoln. Quand nous avons travaillé avec eux, nous avons essayé de faire un film que les spectateurs américains aimeront, parce que nous avons beaucoup de respect et d’affection pour ce grand homme. Le film que nous avons fait n’est pas une parodie, ni un gag. Je l’ai traité comme s’il s’agissait d’une véritable histoire, avec le véritable Lincoln.

Qu’avez-vous dit à Ben Walker et Dominic Cooper à propos de leurs personnages respectifs, afin de les aider à préparer leurs rôles ?

Je leur ai dit « Lisez le livre ! » (rires) Essayez de trouver comment vous pouvez établir un lien émotionnel entre vous et ces personnages d’une autre époque. Il me semble que c’est le plus important, car à peu de choses près, les problèmes que nous avons aujourd’hui dans nos vies sont les mêmes que ceux du passé. Toutes les épreuves et les drames que Lincoln a vécus il y a 150 ans existent encore aujourd’hui, sous des formes différentes. Il y a toujours des formes d’extrémismes qui se manifestent violemment, et qui tentent de faire vivre les gens dans une peur permanente. Lincoln est un homme qui s’est énormément battu afin que les gens ne vivent plus dans la crainte, et qu’ils puissent mener leur existence en toute liberté, comme ils l’entendent. C’est une figure historique dont l’influence est si forte qu’on se réfère encore à lui et à ses pensées aujourd’hui. Avec tous les drames que nous vivons à notre époque, les conflits, les antagonismes, je crois que nous avons encore beaucoup à apprendre de lui.

Pouvez-vous nous parler d’Adam, incarné par Rufus Sewell ? Quelle sorte de « méchant » vouliez-vous qu’il soit ?

L’une des choses les plus importantes pour le projet, en tous cas à mes yeux, c’était d’éviter de tomber dans certains clichés. Généralement, les vampires ont un côté « glamour », une allure élégante, teintée de romantisme, comme dans les films de la série des TWILLIGHT. Dans notre film, les choses sont différentes. Notre cible n’est pas le public des ados garçons et filles fans de vampires, parce que dans notre récit, les vampires sont clairement des ennemis haïssables ! Nous voulons les tuer ! (rires) Adam est un personnage important dans notre monde très « noir et blanc » avec le bien d’un côté et le mal de l’autre. Nous montrons que les vampires sont des êtres fondamentalement maléfiques. Il n’y a aucune scène romantique, aucune histoire d’amour rédemptrice ! (rires) Nos vampires sont mauvais, et il faut les tuer pour libérer les humains. Il était important de créer un véritable chef des vampires et Adam les dirige d’autant plus intelligemment qu’il vit depuis plusieurs milliers d’années. Il est né en même temps que les tout premiers vampires, et c’est un politicien très habile dans le film. Il essaie de conquérir le pays, et il projette de dominer ensuite le monde. Ce qui était formidable avec Rufus, c’est qu’il a réussi à croire en son personnage, et à agir comme un vampire vieux de plusieurs milliers d’années. Il a beaucoup travaillé sur de vraies motivations, sur l’histoire passée de ce personnage, à l’époque de l’esclavage dans l’Egypte Antique et à Rome…Adam connaît toutes les faiblesses des humains. Il essaie de les manœuvrer grâce à ces failles pour livrer le monde en pâture aux vampires.

Nous avons vu énormément de vampires dans des films et des séries ces derniers temps. Etait-ce difficile de les décrire de manière originale dans votre film, en évitant des choses déjà vues ?

Notre film est un mélange de genres : c’est à la fois un film de vampire et une reconstitution de véritables évènements historiques. Dans ce cas précis, je n’avais pas le but de créer de nouveaux types de vampires, car cela aurait été un peu excessif dans ce contexte réaliste. Nous tenions à respecter les canons de la mythologie des vampires au cinéma, tout en mélangeant cela à une biographie d’un homme politique majeur de l’histoire américaine. Je ne voulais pas créer une nouvelle interprétation du thème des vampires, car je souhaitais rester dans la lignée de ce que Bram Stoker avait décrit dans DRACULA. Je tenais à ce que leurs agissements paraissent rationnels et cohérents, afin que l’on comprenne comment ils se débrouillent pour passer inaperçus aux yeux des humains. Dans notre film, nous montrons que les vampires peuvent très bien vivre au grand jour, et travailler parmi les hommes, car c’est justement à cette époque que l’on a inventé les lotions solaires qui protègent des rayons U.V. ! (rires) Grâce à ce stratagème qui les met à l’abri du soleil, ils peuvent passer inaperçus. En revanche, nous expliquons que l’image d’un vampire ne se reflète pas sur un objet en argent. Et comme les premières plaques photographiques utilisaient des sels d’argent, un vampire n’apparaît pas sur une photo. Dans notre film, un appareil photo devient ainsi un détecteur de vampires : si l’on prend un cliché de tous les membres du congrès américain, et si la moitié de l’assistance est invisible sur le tirage, on comprend tout de suite l’étendue du problème !

Quels sont les éléments du film que vous avez passé le plus de temps à développer ? Le « look » des vampires ? Le ton du film ? Les scènes d’action ?

Pas l’aspect des vampires, qui est relativement classique, à part quelques surprises que je ne veux pas révéler. C’est surtout le ton et la crédibilité du film qui ont demandé le plus de travail préparatoire. Et les effets visuels des grandes scènes d’action, bien sûr. Certains plans sont extrêmement complexes.

Quelles ont été les séquences les plus difficiles à réaliser, les plans les plus durs à tourner et pourquoi ?

Il y a une scène où l’on voit Lincoln, à cheval, se retrouver au milieu d’une horde de chevaux affolés au galop, alors qu’il poursuit un vampire appelé Barts. On voit ces centaines de chevaux qui passent de tous côtés alors qu’il essaie de rattraper ce vampire pour le tuer. Tous ces animaux ont été créés numériquement, car il est pratiquement impossible de tourner une vraie scène avec des chevaux paniqués qui courent autour des acteurs: ce serait beaucoup trop dangereux. Nous avons donc tourné cette scène dans un décor placé devant un fond vert, en utilisant 2 chevaux animatroniques verts sur lesquels les acteurs étaient installés pendant qu’ils faisaient mine de se battre. Tout le reste a été créé numériquement. Comme vous le savez sans doute, il y a des lois très précises aux USA concernant l’utilisation des animaux pendant un tournage. Par exemple, vous n’avez pas le droit de tourner des scènes avec des chevaux pendant plus de 20 minutes par jour. Ils doivent avoir le temps de se reposer toutes les 10 minutes. Si vous tournez sur un chemin de terre battue, vous êtes obligé de mouiller le sol, car sinon, la poussière qui se soulève peut blesser leurs yeux. Bref, si l’on additionne tout, il est presque impossible de tourner normalement avec des chevaux. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de les créer en 3D. Weta Digital, pour être en mesure de créer le logiciel d’animation, a acheté des chevaux qui étaient destinés à un abattoir. Ils les ont sauvé ainsi, puis les ont utilisés pour faire toutes sortes de captures de mouvements de marche, de course, de trot, de grand galop, de saut, etc. Et grâce au film, ces chevaux sont toujours en vie et sont en train de paître quelque part dans un champ en Nouvelle-Zélande, au moment où nous parlons ! (rires)

A présent que le film est presque fini, quelles sont les séquences dont vous êtes le plus fier ?

Certains moments de la vie de Lincoln, au début du film, et les séquences de Gettysburg et du combat dans le train.

A la toute fin de l’histoire, il y a une ouverture qui permettrait d’envisager une suite. Avez-vous déjà discuté de cela avec Seth Grahame-Smith ?

Non, pas encore, sans doute par superstition. Nous verrons bien comment le film sera accueilli par le public, et alors, nous aviserons.

Allez-vous enregistrer un commentaire pour le futur DVD & Blu-Ray du film ?

J’espère que quelqu’un va proposer de faire le commentaire à ma place, car mon anglais est loin d’être parfait, et je ne veux pas faire souffrir les spectateurs ! De plus, je dois vous avouer que je n’aime pas beaucoup ce processus. Je ne sais jamais quoi dire !

Quelles sont les scènes coupées que nous découvrirons dans les bonus ?

Nous n’avons pas coupé de scènes majeures, mais des petits moments qui permettent d’en savoir plus sur les personnages.

Avez-vous participé à des bonus spéciaux dont vous voudriez parler ?

J’ai été interviewé à propos de la conception du film, mais comme ce type d’exercice me terrifie, je ne sais pas s’il va rester grand’chose de ma prestation. Je pense que les interviews de Tim Burton et Jim Lemley seront plus intéressantes que la mienne ! Je crois qu’il y aura un bonus consacré aux maquillages du film, et notamment à la manière dont Benjamin Walker a été vieilli pour jouer Lincoln dans la seconde partie du film, ainsi qu’un module consacré aux effets visuels de la bataille de Gettysburg et de la séquence du train.

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