SUPERNEWS n°2 : L’univers des super-héros sur le petit et le grand écran
Article Cinéma du Mardi 21 Janvier 2014

Par Pascal Pinteau

AGENTS OF S.H.I.E.L.D. : Le bilan.
Retour sur les réactions très mitigées autour de la série-évènement de Marvel.


S’il y avait une surprise que l’on n’attendait pas de Marvel, c’était bien de décevoir en confiant à Joss Whedon la réalisation de l’épisode pilote très attendu de cette série qui marque le retour dans le monde des vivants du très populaire agent Coulson. Même si l’on sait bien que la plupart des séries sont des « chantiers en cours » où l’on rectifie les problèmes au jour le jour pendant une bonne partie de la première saison avant de trouver le ton juste, on peut se demander si AGENTS OF S.H.I.E.L.D. réussira à correspondre à ce que les fans attendaient d’une telle série… Mais revenons sur le déroulement des évènements. C’est le 24 septembre 2013 à 20h00 que la chaîne ABC a diffusé l’épisode pilote de la série de Marvel, dont l’arrivée avait été précédée par un bombardement intensif de bandes annonces. En rassemblant 12,1 millions de téléspectateurs, dont 4,7 / 10 des adultes de 18 à 49 ans regardant le petit écran ce soir-là, si les agents secrets ont obtenu un beau succès d’audience, ils n’ont pas réussi leur mission aux yeux des fans et encore moins auprès des critiques, qui ont jugé que cette aventure manquait singulièrement de punch et d’ampleur. Mais pourquoi ce lancement tant attendu a-t-il déçu ?

Les causes du demi-succès du pilote

Si le script signé par les créateurs de la série Joss Whedon, Jed Whedon et Maurissa Tancharoen présente les protagonistes de l’histoire en mêlant agréablement action et humour, on constate très vite que la réalisation de Joss Whedon n’est hélas pas à la hauteur des moyens mis en œuvre. On sait que le tournage d’une série se fait très vite, mais ici, les mouvements de caméra semblent improvisés plutôt que planifiés pour avoir du sens, et les personnages cadrés en plans trop serrés sont presque systématiquement filmés « caméra à l’épaule ». Visuellement, le résultat est décevant : au lieu de donner un sentiment d’ampleur et de luxe de moyens rappelant l’aspect des films Marvel, ces cadres bizarrement étriqués rappellent constamment que l’on regarde une série télé, et créent un sentiment de claustrophobie quand on se retrouve dans les locaux du S.H.I.E.L.D. ou dans l’avion-cargo réaménagé pour servir de base itinérante à l’équipe de l’agent Coulson. On se demande bien pourquoi Whedon n’a pas recouru à quelques beaux cadres fixes filmés au grand angulaire pour mettre en valeur les superbes décors conçus par Gregory Melton. Quelle étonnante maladresse de la part du réalisateur d’AVENGERS et de SERENITY ! La direction de la photographie et la conception de l’éclairage de ce premier épisode, assez banales, ne se hissent pas non plus au niveau visuel des grandes séries actuelles comme LE TRONE DE FER, BREAKING BAD, ou BOARDWALK EMPIRE, dont l’esthétique soignée rivalise avec celle du cinéma.

Un casting cliché ?

Passons vite sur les scènes d’action assez molles, desservies par des cadrages hésitants et une supervision des cascades peu inspirée. Du côté de l’interprétation et de la direction des acteurs aussi, certains choix surprennent. Alors que Clark Gregg / L’agent Coulson était charismatique et touchant dans les films Marvel, il reste souvent figé dans ce pilote, et son sourire crispé tourne au gimmick. L’autre problème flagrant est la surabondance de jolis minois parmi les équipiers de Coulson. Depuis les années 80, les castings des séries américaines ont su évoluer vers plus de réalisme : aux côtés des héros avantagés par la nature, on trouve de plus en plus souvent des visages de caractère comme on en croise dans la vraie vie. Le casting de AGENTS OF S.H.I.E.L.D. est un curieux retour en arrière, car tous les compagnons de Coulson semblent avoir été recrutés dans des agences de mannequins. De ce fait, son équipe ressemble davantage à une bande de top models qu’à un groupe d’agents secrets capables de mener des missions dangereuses. Il y a Skye la « hackeuse » et fondatrice d’un site web dénonçant les activités du S.H.I.E.L.D, représentée par la jolie Chloe Bennet, Jemma la biologiste anglaise et donc forcément farfelue (!) incarnée par la superbe Elizabeth Henstridge, Melinda la pilote d’avion et experte en combats qui a les traits charmants de Ming Na Wen et Grant, agent spécialiste des missions en solo joué par le beau Brett Dalton…Bref on regrette beaucoup l’absence de trognes sortant des sentiers battus. Mais ne soyons pas injuste : Brett Dalton et Ming Na Wen tirent très bien leur épingle du jeu dans ce premier épisode. Difficile d’en dire autant de Chloe Bennet et Elizabeth Henstridge, souvent dans l’outrance et les mimiques américaines stéréotypées. Ian de Castecker, qui joue Leo Fitz, le jeune expert en ingénierie, est heureusement un peu plus sobre mais son personnage est quasi-transparent tant il est caricatural, comme celui de son acolyte Jemma. Au lieu de jouer sur l’inexpérience et la formation intensive des trois jeunes recrues de l’équipe, on se demande pourquoi les scénaristes ont décidé de gratifier d’emblée Skye, Jemma et Léo de connaissances encyclopédiques dignes de celles de professeurs seniors ! Cette réunion de petits génies est l’un des trop nombreux clichés dont la série aurait du se passer…

Les points positifs de la première mission

Cela étant dit et malgré ces défauts regrettables, les amateurs de l’univers Marvel pourront quand même prendre plaisir à suivre ce premier rendez-vous, où l’équipe de Coulson traque un superhéros anonyme dépassé par ses pouvoirs, qui risquent de déclencher une catastrophe. Les auteurs établissent là, et c’est une bonne idée, un lien direct avec Iron Man 3, exemple des synergies qui vont s’établir régulièrement par la suite entre les films Marvel et AGENTS OF S.H.I.E.L.D . La mort de l’agent Coulson ayant été annoncée à tort par Nick Fury dans AVENGERS, Coulson se devait de revenir sur son bref passage dans l’au-delà au cours de ce premier épisode. Il évoque donc sa confrontation « fatale » avec Loki et sa résurrection par une boutade : « J’ai été blessé par le Mussolini d’Asgard et j’ai vu un tunnel de lumière pendant quelques secondes ». Il explique ensuite à ses collègues du S.H.I.E.L.D le bien fou que lui a fait son séjour de repos à Tahiti. Mais dès qu’il quitte les lieux, le médecin du QG, le Docteur Streiten, se tourne vers la supérieure de Coulson, Maria Hill, et lui dit « Il ne se doute vraiment de rien, n’est-ce pas ? », ce à quoi elle répond « Il ne devra jamais le savoir. » Ah ha ! Voilà un vrai bon fil rouge intriguant à souhait et bien conçu ! Quel est donc le terrible secret qui entoure les circonstances de la résurrection de Coulson ? Est-il un clone du vrai Coulson mort pour de bon ? Ce séjour à Tahiti n’est-il qu’une illusion implantée dans son cerveau ? Les informations autour de ce mystère seront bien sûr distillées au compte-goutte dans les épisodes suivants.

Une seconde mission un peu plus convaincante, mais…

Dans le deuxième épisode intitulé 0-8-4, Coulson et ses agents se rendent au Pérou, sur la piste d’un objet ancien doté d’étranges pouvoirs. Si cette mission est plus rythmée et nettement mieux filmée que la première, le script n’est pas convaincant…L’histoire est moins intéressante à suivre qu’un épisode moyen de MISSION IMPOSSIBLE datant des années 60. Dès ce deuxième rendez-vous, on se rend compte que le concept même de la série pose problème. En intitulant leur série LES AGENTS DU S.H.I.E.L.D., Joss Whedon et ses co-auteurs ont créé chez les téléspectateurs l’espoir de découvrir les coulisses d’une vaste organisation de super agents secrets avec des correspondants dans le monde entier. On s’attendait à en prendre plein les yeux. Au lieu de cela, ces deux premières aventures donnent l’impression d’assister aux excursions de trois adultes encadrant trois jeunes touristes turbulents. Dans l’énorme avion cargo du S.H.I.E.L.D., il n’y a que six personnes - l’agent Coulson et ses protégés - et pas UN SEUL figurant en plus ! Ce qui signifie qu’il n’y a même pas de co-pilote pour prendre le relais de Melinda May quand elle mène l’équipe des USA au Pérou : ni mécanicien, ni ingénieur aéronautique, ni médecin de bord, ni agents expérimentés capables de venir en renfort pour assurer la sécurité de l’avion et de l’équipe… On a d’autant plus de mal à y croire que tout cet équipement a coûté une fortune, et que les informations contenues dans les ordinateurs de bord sont top secrètes ! Parallèlement, les états d’âme peu passionnants des personnages empiètent sur le temps qui devrait être réservé à l’action, au mystère, au suspense ou aux progrès de l’enquête. Visuellement, le rendu est assez modeste. L’objet mystérieux trouvé dans le temple se trouve juste à la base de l’édifice, au sommet de quelques marches construites dans un décor de jungle, tandis que la partie haute de l’énorme pyramide est un matte numérique. Non seulement ce tout petit décor et ce trucage basique n’arrivent pas à faire rêver comme l’on s’y attendait, après la promesse d’un voyage au Pérou à la recherche d’un objet mystérieux caché dans un temple, mais tout le reste de l’histoire se passe à bord de l’avion que l’on tente de détourner... L’épilogue est le seul moment vraiment surprenant de cet épisode : L’avion-cargo ayant été endommagé, l’agent Coulson (à nouveau décrispé et sympathique, c’est déjà un progrès ) se retrouve face à un Nick Fury furieux qui constate les dégâts en le sermonnant avec drôlerie. Mais cette apparition en « guest star » de Samuel Jackson est aussi une arme à double tranchant : elle rappelle brutalement la différence d’ambition flagrante qui existe entre l’univers d’AVENGERS et ces deux premières missions de la série : on avait presque oublié que ces gens appartenaient au même univers ! Il n’est donc guère étonnant que ce deuxième épisode n’ait rassemblé que 8,4 millions de spectateurs, score encore honorable pour une série diffusée sur ABC, malgré cette baisse d’audience de 33%.

Troisième mission : espoir en vue !

Fort heureusement, le troisième épisode intitulé THE ASSET, nous a largement rassuré sur le potentiel de la série. Les producteurs et l’équipe créative de Marvel télévision ont identifié les mauvais choix narratifs et visuels des débuts et ont redressé le cap d’eux-mêmes. Il est important et encourageant de noter qu’ils l’ont fait avant les réactions publiques et critiques qui ont suivi la diffusion des deux premiers, car ce troisième épisode avait été tourné et finalisé bien avant. THE ASSET s’avère être un épisode en tous points excellent, réalisé par Milan Cheylov comme un vrai mini-film (enfin !) avec des cadres plus larges et bien choisis, plus d’action et plus d’ambition dans les moyens mis en œuvre. Les jeunes prodiges caricaturaux Jemma et Léo passent ici heureusement à l’arrière-plan, tandis que la relation amoureuse qui s’esquisse entre Skye et l’agent Ward chargé de la former est pimentée par l’indécision de la jeune femme, partagée entre sa nature de dénonciatrice des actions secrètes du S.H.I.E.L.D. et la loyauté dont elle a envie de faire preuve envers sa nouvelle famille, elle l’orpheline qui errait jadis d’un foyer d’accueil à l’autre (un peu de pathos ne fait jamais de mal !). Le rôle de Skye est bien écrit dans cette aventure et Chloe Bennet, bien dirigée, joue plus sobrement et rend son personnage crédible et attachant. L’agent Coulson, bien mis en valeur lui aussi, met un point final à cette aventure en affrontant le docteur Franklin Hall, inventeur d’un accélérateur de particules qui bouleverse les lois de la gravité. Au terme d’un combat spectaculaire ou les deux hommes, exposés aux anomalies générées par la machine, marchent sur le plafond du laboratoire, Hall est précipité dans l’appareil qu’il a imaginé. Les fans de comics se réjouiront de voir les ultimes images de l’épisode : après que l’accélérateur mis en veille mais toujours actif ait été placé dans une chambre forte du S.H.I.E.L.D. , la main de Hall surgit de la masse de liquide métallisé qui fluctue au centre de la machine. Ce qui signifie que Hall, toujours vivant après cette métamorphose, va revenir dans de futurs épisodes sous la forme de Graviton, célèbre méchant de l’univers Marvel, qui a le pouvoir de manipuler la gravité ! Dès ce troisième rendez-vous, THE ASSET démontre que la série, même si elle n’est pas ce que les fans auraient aimé qu’elle soit, dispose de solides atouts pour devenir un divertissement de qualité. Ce sursaut encourageant a été confirmé dans les épisodes suivants, que nous ne décortiquerons pas ici pour vous laisser le plaisir de leur découverte quand la série sera diffusée en France. Sachez toutefois que le complot qui concerne l’amélioration du sérum qui permet de créer des super-soldats Extremis est devenu l’un des éléments récurrents de la série, tout comme la présence de l’inquiétante « fille à la robe à fleurs » qui supervise toute cela. La synergie avec les films est à nouveau exploitée dans un épisode qui se déroule juste après les évènements vus dans THOR, LE MONDE DES TENEBRES. Actuellement, les audiences de AGENTS OF S.H.I.E.L.D se sont stabilisées après avoir continué à baisser. Elles toutefois en légère hausse chez les adultes de 18 à 49 ans, tranche du public particulièrement convoitée par les annonceurs publicitaires. ABC étant une chaîne commerciale, elle est globalement satisfaite de cette situation, et devrait logiquement commander une deuxième saison de la série. A suivre, donc, après observé de près les épisodes qui restent, et dans lesquels d’autres « corrections de tir » devraient avoir lieu.



Quand les producteurs du S.H.I.E.L.D sortent leur bouclier…
Peu après la diffusion très critiquée du pilote de AGENTS OF S.H.I.E.L.D, Jed Whedon et Maurissa Tancharoen avaient expliqué leurs intentions. Retour sur leurs arguments.


Confrontés aux nombreuses réactions mitigées des médias et des fans, les deux scénaristes du trio de créateurs de la série ont révélé en novembre dernier que les intrigues à venir seront aussi bien des histoires bouclées en un épisode que des trames plus longues, exploitées en fils rouges tout au long de la saison, comme la saga des Extremis. On en apprendra plus sur les membres de l’équipe de l’agent Coulson au cours de ces aventures, où apparaîtront de nouveaux gadgets sophistiqués. « Dans les épisodes bouclés, nos héros seront confrontés à des monstres ou à des défis à relever, » a précisé Jed Whedon, « mais le développement de nos personnages sera toujours l’élément le plus important à nos yeux, bien plus que la résolution d’un mystère ou l’aboutissement d’une enquête. » Whedon a révélé aussi qu’une banque de données spéciale avait été développée pour la série : « Elle nous permet de savoir quels personnages de l’univers Marvel nous pouvons nous permettre d’employer, et quelles licences sont inaccessibles parce que détenues par d’autres studios. Nous ne pouvons pas aller sur les territoires de ces films-là. Mais en dehors de cela, nous avons carte blanche.» L’emploi du mot « mutant » est ainsi strictement interdit dans AGENTS OF S.H.I.E.L.D, car la licence des X-Men et l’emploi de ce terme dans un contexte Marvel est détenu par la Fox. On ne s’étonnera donc pas d’entendre parler de « personnes aux pouvoirs spéciaux », ou de « caractéristiques singulières » dans la série, en lieu et place du terme de mutants ! « Nous tenons compte du fait que la révélation de la présence d’êtres dotés de pouvoirs surhumains est toute récente » poursuit Whedon, « Dans notre chronologie, l’apparition d’Iron Man, par exemple, remonte à un ou deux ans, pas plus. Pour le grand public, tout cela est encore tout nouveau, comme la divulgation de l’existence du S.H.I.E.L.D. » Maurissa Tancharoen, elle, est revenue sur les interactions avec les films Marvel : « Nous ne voulons surtout pas créer un précédent qui entretiendrait l’attente que Ies superhéros du grand écran participent régulièrement à la série. Tout en restant ouverts aux possibilités de synergie, nous souhaitons que notre série existe par elle-même, grâce à ses propres mérites. »

Flashback : La toute première apparition télé des agents du S.H.I.E.L.D.

Le battage médiatique autour de la diffusion de la série de Joss Whedon a été tel que l’on pourrait croire que le S.H.I.E.L.D vient d’avoir pour la première fois les honneurs de la télé. Et pourtant non : en 1998, le téléfilm NICK FURY, AGENT OF S.H.I.E.L.D avait déjà transposé les aventures du héros borgne et amateur de cigares, grand patron des agents secrets Marvel. Mr ALERTE A MALIBU, David Hasselhoff, avait délaissé sa planche de surf et son maillot de bain rouge pour incarner Nick Fury, et ma foi, ne se débrouillait pas si mal que cela ! Le script du téléfilm, fidèle à l’esprit des BDs, était signé David Goyer, devenu ensuite l’un des scénariste incontournable des films de superhéros avec la trilogie BLADE, GHOSTRIDER 2, la trilogie DARK KNIGHT de Christopher Nolan, et MAN OF STEEL. Bien sûr, visionner aujourd’hui cette petite production kitsch à la réalisation convenue est un plaisir coupable, mais quand même bien amusant pour les amateurs de comics ! On mesure le chemin parcouru depuis l’époque où les fans de Marvel n’avaient que de rares téléfilms ou films de série B tendance Z (comme la première version de Captain America signée Albert Pyun) à se mettre sous la dent ! Les audacieux qui tenteront l’expérience en DVD (on trouve encore quelques DVDs en VF sur Amazon, sous le titre NICK FURY, LE DERNIER DES SUPERHEROS) pourront voir Nick Fury sortir de sa retraite, regagner l’héliporteur géant du S.H.I.E.L.D. et assembler une équipe d’agents pour combattre les descendants du Baron Von Stucker (l’un des fondateurs de l’organisation terroriste HYDRA) qui menacent de libérer un virus mortel sur les Etats-Unis. Le vrai créateur principal de l’HYDRA dans les comics, Crâne Rouge, a sans doute été zappé ici pour des questions de droits trop coûteux, ou de maquillage trop difficile à réaliser !



Les brèves du Daily Planet

LES GARDIENS DE LA GALAXIE : confidences alléchantes du chef décorateur

Le chef décorateur Charles Wood (THOR, LE MONDE DES TENEBRES) nous a dit quelques mots de son travail sur le space opéra de Marvel dont le tournage a eu lieu à Londres : « J’aurais dû superviser le réassemblage de décors de THOR pour le tournage de scènes supplémentaires, mais j’étais déjà accaparé par LES GARDIENS DE LA GALAXIE. Je peux vous dire que c’est un travail de grande ampleur : nous avons construit énormément de décors de grande taille. Ce sont des environnements de science-fiction très élaborés, très originaux, très imaginatifs. Les spectateurs seront surpris quand ils découvriront cet univers foisonnant. Ce film sera un spectacle étonnant ! » Et comme ESI a eu la chance d’aller sur le tournage du film, nous pouvons vous confirmer que Charles Wood dit vrai !

Gotham : crimes en série pour le jeune commissaire Gordon

Dans un parallèle frappant avec la stratégie de Marvel, qui fait des agents du S.H.I.E.L.D. des stars du petit écran, Warner lance aussi une série dédiée à un enquêteur, le policier le plus célèbre de l’univers DC Comics. Bruno Heller, le créateur de la série LE MENTALISTE, racontera dans Gotham les origines de l’éternel complice de Batman, le commissaire James Gordon, les débuts de sa carrière, et les premiers méfaits des méchants qui vont rendre cette ville tristement célèbre. Le jeune Gordon devra se débrouiller seul, car ces évènements se dérouleront bien avant que Batman n’apparaisse. La chaîne américaine Fox a pré-acheté la série sur la base du script, remportant ainsi des enchères très agressives autour du projet resté longtemps secret, mais précédé par un excellent bouche à oreille des premiers lecteurs du scénario. On ignore la date de diffusion envisagée.

Un été FOURMIdable

Disney a avancé de quelques mois la sortie de ANT-MAN qui marquera le début de la 3ème phase de production des Studios Marvel. C’était initialement le 6 novembre 2015 que le film réalisé par Edgar Wright devait arriver dans les salles américaines, en compétition directe avec le nouveau Bond dirigé par Sam Mendes... Les aventures humoristiques de l’homme-fourmi ayant plus de chances de séduire le public pendant la période de détente de l’été, elles sont désormais programmées le 31 juillet 2015, soit trois mois seulement après la sortie de AVENGERS : AGE OF ULTRON. De là à imaginer que Hank Pym / Ant-Man, qui sera incarné par l’excellent Paul Rudd, pointe le bout de ses antennes dans AVENGERS 2, pour bénéficier immédiatement de sa nouvelle notoriété, il n’y a qu’un pas que l’on serait tenté de franchir…

Spider-Man bientôt confronté aux « Sinistres Six »

Jaimie Foxx, qui joue le rôle d’Electro dans The Amazing Spider-Man 2, a confirmé que des discussions sont en cours pour faire apparaître l’équipe de super-méchants des « Sinistres Six » dans les futures aventures de l’homme-araignée. Rappelons qu’en plus d’Electro, Spider-Man croisera aussi Rhino, incarné par l’excellent Paul Giamatti, et le Bouffon Vert dans ce deuxième épisode de la saga « rebootée ». Rappelons que dans les comics, les membres originaux composant le gang des six étaient Electro, le Docteur Octopus, l’homme-sable, Kraven le chasseur, le Vautour et Mysterio. Jaimie Foxx a révélé que les producteurs lui avaient déjà demandé s’il serait prêt à revenir dans un autre film, au sein de ce groupe, et il a d’ors et déjà acquiescé : « Oui, nous avons parlé des Sinistres Six. Croisons les doigts pour que cela aboutisse pour le bien de mon personnage, parce que si l’on y réfléchit, l’électricité ne meurt jamais : elle se déplace simplement à un autre endroit ! »

IRON MAN EXPERIENCE : La future grande attraction Marvel

Tom Staggs, président de la division Parcs et Resorts de Disney, a annoncé que THE IRON MAN EXPERIENCE ouvrira ses portes en 2016 à Hong Kong Disneyland. Dotée d’un budget estimé à 100 millions de dollars, l’attraction comprendra un pavillon inspiré de « l’Expo Stark » vue dans IRON MAN 2 - on y verra les premières armures construites par Tony Stark, et les dernières innovations de sa société - où les visiteurs pourront se faire prendre en photo à côté d’Iron Man, ainsi qu’une boutique thématisée. Bien décidé à accroître la visibilité de Marvel en Chine, où IRON MAN 3 a généré 121,2 millions de dollars au boxoffice, Disney a prévu de situer l’action de l’attraction - un combat entre Iron Man et des machines envoyées par des envahisseurs extraterrestres – dans le ciel et dans les rues de Hong Kong ! La technologie employée pour placer les spectateurs au cœur de cet affrontement aérien sera directement inspirée de celle de STAR TOURS 3D : le public prendra place dans une navette – un simulateur de vol que l’on peut déjà voir sur les illustrations préparatoires que nous reproduisons – et découvrira en relief les péripéties de cette bataille, avec des effets interactifs (éclairages changeant de couleur, flashs de lumière) à l’intérieur de la cabine pour accentuer encore l’effet d’immersion dans l’action.

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