Dans les coulisses de Ghostbusters
Article Cinéma du Vendredi 28 Fevrier 2014



Inverser la polarité du flux de neutrons

Afin de rendre hommage à Harold Ramis, décédé le 24 février à l'âge de 69 ans, nous vous proposons une sélection de making of, ainsi que des photographies issues de la création de S.O.S. Fantômes, film culte des années 1980. Réalisateur et scénariste émérite (Club Paradis, Un jour sans fin, Endiablé, Mafia Blues), Harold Ramis incarnait le Docteur Egon Spengler dans le film d'Ivan Reitman, qu'il a co-écrit avec Dan Aykroyd (une équipe qui s'est reformée pour le second opus, sorti en 1989). Les effets visuels de Ghostbusters ont été majoritairement conçus par les équipes d'Entertainment Effects Group, alias EEG (Blade Runner, 2010), sous la supervision de Richard Edlund (Star Wars, Poltergeist, Die Hard). A l'époque, les images de synthèse n'avaient pas encore remplacées les trucages optiques, alors utilisés depuis plusieurs dizaines d'années. Mais Ghostbusters regorge également d'effets spéciaux réalisés directement sur les plateaux. Ainsi les libres « volants » de la bibliothèque de New York étaient-ils tout simplement suspendus à des câbles ! Plus tard, les bras emprisonnant Dana (Sigourney Weaver) dans son fauteuil sont de simples accessoires, dans lesquels des techniciens pont glissé leurs bras. Notons que cette séquence est, selon Harold Ramis, la plus effrayante du film ! Lors des plans larges, Vinz Clortho et Zuul, les hideux chiens de Gozer, sont des miniatures animées image par image, à l'instar de Wallace & Gromit ou L'étrange Noël de Mr Jack. Pour les gros plans, des répliques animatroniques de plus grande taille ont été utilisées.



Lorsque le « bibendum chamallow » – Stay Puft en version originale – parcourt les avenues de New York, un technicien, portant un costume, marche sur une impressionnante maquette, très détaillée. Pour résumer, Ghostbusters est un représentant des trucages et des astuces de l'ère pré-numérique. Les effets spéciaux ne font cependant pas un film. Lorsqu'un premier montage a été montré lors d'une projection-test, trois semaines après la fin du tournage, les spectateurs se sont avérés enthousiastes alors que la plupart des plans truqués n'avaient pas encore été intégrés... Dans cette forme brute, le film fonctionnait déjà. Ce qui n'empêcha pas le film d'être ultérieurement nommé à l'Oscar et au BAFTA des meilleurs effets visuels. Cinq ans plus tard, lors de la sortie de S.O.S. Fantômes 2, la révolution numérique aura commencé à s'opérer (via, notamment, le morphing de Willow et les pseudopodes d'Abyss). S.O.S. Fantômes, qui fêtera son trentième anniversaire le 8 juin prochain, restera à jamais l'un des plus merveilleux représentants de l'ère des trucages optiques...



Get Slimed: The Making Of The Classic Animatronic Character est une interview du designer Steve Johnson. Il y présente les étapes de la création du fantôme verdâtre Slimer (surnommé « Tête d'oignon » dans le scénario) :





Steve Johnson revient également sur le fantôme de la bibliothèque (incarné par Ruth oliver) :



L'émission Le Cinéma des Effets Spéciaux était revenue, en son temps, sur les histoire de fantômes au cinéma :



Les chiens de Gozer se dévoilent :



Entretiens avec Ivan Reitman, Richard Edlund et le producteur Michael Gross, réalisés pour un musée japonais :



Première partie du making of Slimer Won't Do That: Making of The Real Ghostbusters :



Pour finir, découvrez le clip de la célèbre chanson de Ray Parker, Jr. Serez-vous capables de dénombrer toutes les vedettes qui y font une apparition ?



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