X-men origins : Wolverine : Entretien avec Hugh Jackman
Article Cinéma du Mardi 28 Avril 2009

Effets-speciaux.info s’est rendu en Australie, sur le tournage du nouveau volet de la saga X-Men ! Ce film très attendu va révéler les secrets du passé de Wolverine, et dévoiler les aventures qu’il a vécues avant de rejoindre l’équipe du professeur Xavier.

Par Pascal Pinteau

Ombrageux, violent, méfiant, cynique, incontrôlable… L’homme aux griffes d’adamantium aurait tout pour déplaire, et pourtant, en l’espace d’un seul film, X-Men (2000 - Bryan Singer), Wolverine est devenu l’un des superhéros préférés des cinéphiles et du grand public. Grâce à son charisme, un formidable inconnu nommé Hugh Jackman s’est imposé dans ce rôle plus difficile qu’il n’y paraît, devenant une star du jour au lendemain. Depuis, l’acteur australien a eu maintes fois l’occasion de révéler les différentes facettes de son talent. Dans son pays natal, on sait qu’il excelle dans les comédies musicales : il dansait et chantait remarquablement dans The Boy from Oz, qui remporta un immense succès là-bas. Inquiétant dans Le Prestige ( 2006 – Christopher Nolan), bouleversant dans The Fountain ( 2006 – Darren Aronofsky), charmant et dangereux dans Scoop ( 2006 – Woody Allen), héroïque et bourru dans Australia (2008 – Baz Luhrman), Hugh Jackman excelle dans tous les registres, et ne s’inquiète donc pas de reprendre pour la quatrième fois le rôle qui l’a rendu mondialement célèbre. Effets-speciaux.info l’a rencontré il y a quelques mois en Australie, à Sydney, pendant le tournage de X-men origins : Wolverine, une « prequel » qui va dévoiler le passé mystérieux de Logan, et les agissements du terrible Stryker (cette fois-ci incarné par Danny Huston), déjà vu dans le second volet de la saga. L’équipe du film tournait alors sur le site étonnant de Cookatoo Island, une île de la baie de Sydney, qui fut à la fois un pénitencier…et un chantier naval ! C’est dans ce décor baroque de tunnels creusés dans le roc et de bâtiments désaffectés aux structures métalliques que les équipes de décoration ont créé les sinistres laboratoires du programme secret « Weapon X », chargé de recruter les mutants pour les transformer en super-soldats au service du gouvernement. Nous reviendrons en détail sur notre visite du tournage et sur ce site hors du commun dans la suite de notre dossier. Mais pour l’instant, nous vous proposons déjà la première partie de notre entretien avec Hugh Jackman. Toujours aussi chaleureux et sympathique qu’à ses débuts, quand nous l’avions rencontré sur le premier X-Men, Jackman est devenu producteur, et s’est impliqué dans tous les aspects de la création de X-men origins : Wolverine. Disons-le d’emblée, les premières images du film que nous avons vues sur place, la qualité des décors, et les révélations de Jackman nous ont beaucoup impressionné. Ce récit des origines de Wolverine, contrairement à ce que certains prétendaient sans avoir vu quoi que ce soit, pourrait bien s’imposer comme l’un des meilleurs volets de la saga X-Men



Entretien avec Hugh Jackman

Propos recueillis et traduits par Pascal Pinteau

Qu’éprouvez-vous en retrouvant le personnage de Logan/Wolverine pour la quatrième fois ? Est-ce ce tournage est un peu différent cette fois-ci ?

Ce que je peux vous dire, c’est que l’on consacre énormément d’énergie et d’attention à ma coiffure dans ce film. (rires) J’ai l’impression qu’une bonne partie du budget des films précédents était déjà englouti par ce poste, car à chaque fois que je reprenais le rôle de Wolverine, mes cheveux étaient de plus en plus volumineux ! J’imagine que ce n’est pas très grave, car le personnage a eu plus de styles de coiffures au long de son histoire que la plupart des actrices que je connais ! Cette fois-ci, j’ai demandé à ce que sa coiffure soit toujours identifiable, mais un peu moins « bouffante » ! (rires). Plus sérieusement, la différence principale, c’est que nous allons raconter les origines du personnage dans ce film. Wolverine est un cas particulier dans l’histoire de la BD, car son passé mystérieux a été abordé longtemps après qu’il soit apparu pour la première fois. Sa capacité à ne pas vieillir, l’origine de ses griffes de métal, et le programme « Weapon X » supervisé par Stryker ont été traités dans d’innombrables récits.

L’endroit où nous nous trouvons, Coocatoo Island, est vraiment étonnant…A l’état naturel,c’est déjà un décor idéal pour un film fantastique !

Oui. Je suis ravi que nous ayons obtenu l’autorisation de venir ici, car c’est la toute première fois qu’une équipe de cinéma a le privilège de tourner dans ces lieux. Evidemment, travailler sur une île n’est pas ce qu’il y a de plus pratique pour une production comme la nôtre, car il faut tout transporter par bateau : tous les membres de l’équipe, le matériel, les fournitures, etc…Comme je suis également producteur sur ce film, j’ai tenté de convaincre mes collègues acteurs de renoncer à avoir un mobile home à leur disposition pendant le tournage, pour éviter qu’on ait à transporter ces énormes véhicules jusqu’ici ! Mais j’ai lamentablement échoué ! (rires) En dehors de cela, tourner ici à Sydney est une expérience fantastique. Au fil des ans, une véritable famille de producteurs, d’artistes et de techniciens s’est formée autour des films de la série X-Men, et ce sont ces mêmes personnes que nous avons réunies pour créer ce nouvel épisode. Ce qui était encore plus exceptionnel, c’est que j’ai tourné Australia avec Nicole Kidman juste avant Wolverine , ce qui facilitait encore la préparation de ce film. Dans bien des cas, je quittais le plateau de Baz Luhrman et je venais participer aux réunions de pré-production de Wolverine en portant encore ma tenue de cowboy australien ! Je me souviens que j’ai étonné tout le monde en arrivant un jour couvert de la poussière blanche que j’avais récoltée en arpentant les grands espaces ! (rires) Le tournage de certaines scènes de Wolverine dans les paysages naturels de Nouvelle Zélande a été également formidable. Toute l’équipe était ravie de tourner dans ces endroits magnifiques, comme le Queensland, qui regorge de lacs et de montagnes superbes. Je garde aussi un très bon souvenir de Dunedin, où nous avons tourné la séquence du bar de Cassidy. C’était un énorme avantage pour nous d’avoir tous ces paysages très variés à notre disposition, car nous étions liés aux images de flashback de X-Men 2, qui évoquaient brièvement les origines de Wolverine. Il fallait donc que nous établissions des liens visuels convaincants avec ce qui avait été montré auparavant, et tourné dans les environs de Vancouver, au Canada. La Nouvelle Zélande a une qualité particulière, dont on ne se rend vraiment compte que quand on la découvre de ses propres yeux : on dirait que tous ses paysages ont été conçus spécialement pour le cinéma, comme s’il s’agissait d’une immense toile de fond ! C’est un peu comme si on se retrouvait dans le film TheTruman Show, avec ces décors parfaits qui représentent l’horizon lointain ! (rires) Nous avons tourné là-bas des images qui sont si spectaculaires que certains spectateurs croiront sans doute qu’elles ont été créées en partie avec des paysages 3D.

Wolverine est le personnage qui vous a rendu célèbre. Aujourd’hui, vous êtes également producteur sur ce film. Est-ce que cette double fonction a changé le regard que vous portez sur le personnage ? Avez-vous souhaité le faire évoluer à votre façon ?

Ce processus s’est déroulé de manière très progressive. Pendant le tournage du troisième X-Men, Fox me demandait de plus en plus souvent mon avis sur les différents aspects de la production du film, et souhaitait développer notre collaboration. Ils me posaient des questions qui concernaient non seulement mon personnage, mais aussi certains choix artistiques. Et j’ai remarqué qu’ils tenaient compte de mes réponses. Ce n’était donc pas de la simple politesse, ou une manière de flatter mon ego.

Selon vous, l’attitude du studio est-elle due au fait que le personnage de Wolverine est devenu de plus en plus populaire au fil des ans ?

Peut-être. De manière générale, les acteurs qui jouent un rôle ont de bonnes idées à suggérer, mais quelquefois aussi de très mauvaises ! (rires) C’est toujours bien de les consulter, mais pas forcément d’appliquer à la lettre ce qu’ils pensent… Le président de la Fox, Tom Rothman, et ses collaborateurs m’ont proposé un accord de co-développement de plusieurs projets. J’ai toujours eu des relations très franches et très directes avec lui, et l’idée de devenir producteur s’est donc imposée d’elle-même, de manière naturelle. Sur Wolverine, j’avais donc pour la première fois la possibilité d’approuver ou de refuser le choix du réalisateur, du script et du casting. Ce n’est pas le titre de producteur qui est important à mes yeux, mais j’estime que quand on est impliqué dans un métier créatif, on doit avoir la capacité de mettre en place des choses auxquelles on croit vraiment, et d’initier des projets personnels. C’est la raison pour laquelle j’ai eu envie de fonder une compagnie de théâtre, parce que je ne supportais pas l’idée d’attendre que le téléphone sonne, en regardant le feu dans la cheminée, entre deux projets de films. Que vous attendiez qu’on vous appelle pour jouer dans un petit film indépendant, ou dans la nouvelle réalisation de Spielberg ou de Scorcese, vous vous retrouvez malgré tout dans cette situation d’attente qui est toujours frustrante et pénible. C’est très dur pour un acteur de tourner en rond et de rester oisif. J’ai souvent vécu cela, et je peux vous dire qu’on se ronge les sangs et que le moral en prend un sacré coup. C’est tellement mieux de lire des pièces, des poésies, en cherchant à faire aboutir un projet pour le présenter au public ! Bon, cela dit, croyez-moi, si jamais Scorcese m’appelle pour me proposer un projet, je laisserai tomber immédiatement tout ce que j’étais en train de faire de mon côté ! (rires) De même, pendant une période d’inactivité en tant qu’acteur, je serais ravi de m’impliquer dans un projet de film, simplement en tant que producteur.

Est-ce que Wolverine est un personnage auquel vous vous êtes beaucoup attaché, après l’avoir joué si souvent ?

Oui. Et dans ce film, je prends encore plus de plaisir à l’interpréter qu’avant. Dans le premier X-Men, j’avais presque l’impression d’avoir été happé dans la rue par un gros molosse et jeté de force sur un plateau de cinéma ! Tout est arrivé si vite que je faisais de mon mieux pour faire face à cette situation un peu délirante et à ce rôle important qui m’était offert alors que j’étais encore un acteur inconnu hors des frontières de l’Australie. Il m’a bien fallu trois à six semaines de tournage pour trouver vraiment le personnage. Pendant le second film, les choses se sont très bien passées, et pour le troisième, nous avons eu un nouveau réalisateur, très bon aussi, mais pour je ne sais quelle raison - sans doute parce que comme tous les acteurs, j’aime avoir beaucoup de scènes à jouer ! – c’est vraiment dans ce nouvel épisode entièrement consacré à Wolverine que je me sens enfin complètement à l’aise.



Mais paradoxalement, étant donné que l’on raconte cette fois-ci les origines de Wolverine, vous devez réinventer le personnage, le montrer sous un autre jour, avant qu’il ait subi les épreuves qui ont changé sa vie à jamais…

Exactement. Et toute l’équipe qui travaille sur ce film en a bien conscience. Depuis le premier jour de préparation, nous savions qu’il fallait que nous dépassions largement les attentes des fans. Nous savons bien que certains d’entre eux sont sceptiques pour l’instant, et se disent « Mmm, est-ce que cette histoire qui se passe avant X-Men n’est pas juste un prétexte pour faire un film un peu cheap et bâclé ? ». Très franchement, je crois qu’une partie du public pense ça et se tient sur ses gardes, ce qui est compréhensible. Mais il faut se rappeler que c’était déjà ce qui s’était produit quand nous étions en train de tourner le premier X-Men! On nous avait violemment reproché de ne pas avoir reproduit exactement les costumes aux couleurs éclatantes des personnages de la BD, et d’avoir choisi plutôt des combinaisons de cuir noir beaucoup plus sobres. Personnellement, je suis ravi que la production ait fait ce choix, car j’aurais été embarrassé d’avoir à porter un masque jaune prolongé par de longues oreilles noires, et un costume moulant en lycra ! (rires) Quand ils ont vu le film, les fans se sont rendu compte que cette décision était la bonne et que cela ne changeait strictement rien à la manière dont nous décrivions les différentes personnalités des héros. Et ils ont totalement adhéré au premier X-Men, qui a remporté un tel succès que deux autres épisodes ont été produits. Je crois que ce sera pareil pour Wolverine, car c’est un film que nous avons préparé et tourné en nous investissant à 200 %, et en essayant de faire le meilleur travail possible. Je tiens à dire que je ne blâme pas du tout les fans qui sont sceptiques. Je sais bien que leurs réactions sont dues au fait qu’ils ont une passion tout à fait sincère pour X-Men et pour le personnage de Wolverine, et qu’ils ne voudraient surtout pas être déçus. Ils connaissent par cœur toute la longue histoire de ce personnage, et craignent qu’on ne l’évoque pas comme ils l’espèrent.

Justement, qu’aimeriez-vous leur dire pour les rassurer une bonne fois pour toutes ?

Ce que je peux vous promettre, c’est que nous faisons tout pour rendre hommage à ces nombreux récits de BD, et pour satisfaire à la fois les fans et le grand public qui ne connaît que les films. L’enjeu de ce nouvel épisode est encore plus grand, comme vous l’évoquiez très justement dans votre question, car nous avons l’obligation de surprendre les spectateurs, en redonnant une impulsion nouvelle à l’univers X-Men. C’est en fait bien plus difficile à réussir que si nous avions choisi de lancer un X-Men 4. Il faut que le public trouve un nouvel intérêt à Wolverine en découvrant comment il est devenu ce qu’il est, et « tombe amoureux » des personnages que nous allons lui présenter pour la toute première fois.

Vous semblez bien connaître le point de vue des fans. Suivez-vous de près leurs réactions ?

Les autres producteurs du film suivent tout ce qui se dit dans les médias et s’écrit dans les magazines spécialisés, mais je crois qu’entendre trop d’opinions différentes n’est pas une bonne chose. Il arrive qu’on me tienne au courant de telle ou telle réaction des fans, mais je ne cherche pas à me tenir informé de tout ce qui se passe au jour le jour. Un film, ce n’est pas un compromis. Il faut être capable de faire confiance à son instinct, et de prendre des décisions en les assumant. Je me trouve dans une position formidable aujourd’hui, car j’ai la possibilité de dire « Voilà le film que j’ai envie de voir », « Voilà la manière de décrire Wolverine que je trouve la plus convaincante et la plus émouvante ». Bien sûr, j’ai lu les bandes dessinées originales, et je connais très bien l’histoire du personnage, mais je crois aussi qu’on ne doit pas se limiter à décalquer notre film sur les comics du passé. Il faut que le film ait sa propre énergie, sa propre personnalité artistique, au-delà des pages de BD. J’espère que les fans comprendront que j’ai toujours eu l’intention de faire le meilleur travail possible, tout en respectant le personnage. Ils pourront peut-être critiquer certaines de mes décisions, car il est possible que je me sois parfois trompé, mais je crois aussi qu’ils se rendront compte que tout cela a été fait de la manière la plus sincère et la plus sérieuse possible, pour rendre le film intéressant et surprenant. Quand vous avez la conviction que quelque chose est juste, et que vous ressentez cela jusque dans vos tripes, vous ne réunissez pas un comité d’experts pour juger si c’est une bonne ou une mauvaise idée : vous devez faire confiance à votre instinct artistique. Je pense qu’il vaut mieux parier à fond sur ses idées plutôt que de vouloir plaire à absolument tout le monde.

Quelle a été la décision artistique la plus difficile que vous ayez prise sur ce film, jusqu’à présent ?

Sans aucun doute le choix du réalisateur. Et je ne pourrais pas être plus heureux que je le suis aujourd’hui, puisque Gavin Hood a accepté de réaliser le film. Il fait un travail formidable, qui dépasse mes espérances. Le choix du scénariste a été aussi extrêmement important. Nous avons eu la chance que David Benioff écrive le film. C’est un auteur dramatique phénoménal, comme vous le savez sans doute. Il a acquis une excellente réputation à Hollywood, en écrivant des films comme Troie, Stay , The Kite Runner. Il se trouve que David est un grand fan de Wolverine, et qu’il a eu la bonne idée de venir frapper à notre porte, ce qui arrive très rarement quand on a atteint un tel statut dans la profession. Son agent est arrivé juste après, bien sûr ! (rires) David nous a proposé une idée formidable, qu’il a voulu venir nous « pitcher » lui-même. Dès que je l’ai entendue, je me suis dit « C’est génial. OK, faisons ce film ! ». A ce moment-là, il n’était pas encore absolument certain que je participe à une autre aventure de Wolverine. Je voulais que ça en vaille vraiment la peine, que nous trouvions un point de vue vraiment original pour raconter le passé de Wolverine. J’avais besoin d’être convaincu. Dès que David nous a exposé son idée, il était évident que c’était la manière idéale de présenter le récit.

Avez-vous travaillé avec lui sur le développement du script ?

Pas tout de suite. Nous avons donné notre accord à David, et il s’est aussitôt mis à écrire une première version du script. Et quand je l’ai reçue, j’ai été sidéré par ce qu’il avait fait. C’était déjà quasiment parfait, dès le premier essai ! J’aime autant vous dire que c’est rarissime dans ce métier. C’est même la première fois que je vois cela. David a écrit ensuite une seconde version, puis nous avons apporté tous ensemble des modifications ponctuelles. Evidemment, même si je ne l’ai pas précisé, c’est après que le script ait été écrit que nous avons commencé à chercher un réalisateur, car il fallait qu’on lui fasse lire ce projet pour qu’il puisse y réfléchir et nous expliquer sa vision des choses. J’avais vu le film de Gavin, Tsotsi, et j’avais trouvé qu’il était remarquable à tous les points de vue. Absolument brillant. J’avais été frappé par le parallèle qui existait entre le personnage de Wolverine, et celui de cet adolescent de 14 ans, délinquant criminel, qui essaie de contrôler ses pulsions de violence. Gavin est parvenu à installer une émotion poignante dans ce film, sans jamais tomber dans les clichés. J’avoue que j’ai eu les larmes aux yeux quand j’ai vu Tsotsi. Je savais que le récit des origines de Wolverine devait être surprenant et spectaculaire, mais qu’il devait surtout présenter un contenu émotionnel très fort, qui pousse le public à se prendre de sympathie pour le personnage. Sans émotion, nous n’avions rien de valable. Le film était mort par avance. Je n’avais aucune envie de participer à un film qui serait visuellement spectaculaire, mais qui n’aurait pas d’âme. C’est la raison pour laquelle j’avais émis des réserves sur ma participation à ce projet : je voulais être ému en découvrant cette histoire. Et grâce à David et à Gavin, nous avons pu atteindre pleinement ce but.

[Découvrez dès maintenant la seconde partie de notre longue conversation avec Hugh Jackman]


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