Percy Jackson, le voleur de foudre - Exclusif : Entretien avec le réalisateur Chris Columbus - Seconde partie
Article Cinéma du Jeudi 11 Mars 2010

Dans les coulisses d’une nouvelle saga

Retrouvez la première partie de cet entretien


Nous retrouvons Chris Columbus, créateur de Gremlins et des Goonies, et réalisateur des deux premières aventures de Harry Potter. Dans cette seconde partie de notre entretien, il nous raconte aujourd’hui comment il a adapté la saga littéraire Percy Jackson, dont le héros est un jeune américain dyslexique qui découvre qu’il n’est autre que le fils du dieu Poséidon. Le réalisateur évoque aussi le choix des acteurs principaux – que nous avons également rencontrés - et la manière dont il a adapté cet univers mythologique…

Propos recueillis et traduits par Pascal Pinteau



D’une manière générale, en tant que réalisateur de films de divertissement, qu’espérez-vous apporter au public ?

Je pense toujours au plaisir du public avant de me lancer dans un nouveau projet. Ayant grandi dans le milieu ouvrier, puisque mes parents travaillaient tous deux en usine, j’avais relativement peu de chances d’exercer un autre type de métier plus tard. Les options semblaient extrêmement limitées…Nous n’avions pas beaucoup d’argent et à chaque fois que j’allais au cinéma, c’était une occasion de s’évader, d’oublier les soucis. Les films m’apportaient tout ce dont j’avais besoin à ce moment de ma vie : du rêve, de l’espoir, du rire… Plus tard, quand j’ai décidé de faire carrière dans le milieu du cinéma, je me suis juré de ne participer qu’à des films extrêmement divertissants, destinés à apporter le plus de satisfaction possible au public. Bien sûr, on n’arrive pas toujours à atteindre cet objectif, mais au moins, on doit essayer d’y parvenir. Mon cauchemar, ce serait que les gens sortent d’un de mes films en pensant qu’ils ont perdu deux heures de leurs vies…J’espère être parvenu quelquefois à les amuser, à les émouvoir, et à leur donner envie de revoir l’histoire que je leur ai présenté.

Pensez-vous souvent à vos enfants quand vous choisissez vos nouveaux projets ? Vous arrive-t’il de leur demander leur opinion ?

Pas toujours, mais cela a certainement été le cas pour Percy Jackson, le voleur de foudre. Ma fille est dyslexique, comme Percy, et il se trouve qu’elle a écouté le premier tome de la saga sur une cassette. En la voyant faire, j’ai commencé à écouter cette histoire en sa compagnie, puis je me suis pris au jeu, et j’ai trouvé ce récit vraiment intéressant. A ce moment-là, je me suis rendu compte que j’avais envie d’adapter ce livre en film non seulement à cause de la dyslexie de ma fille, mais aussi parce que l’idée de transposer la mythologie grecque à l’époque actuelle me semblait bigrement intéressante, et totalement inédite au cinéma.

Quel style avez-vous choisi pour décrire les éléments mythologiques du film, comme le mont Olympe, les dieux et les demi-dieux, les créatures comme la gorgone, le minotaure ? Quelles ont été vos références artistiques visuelles ?

Nous avons utilisé toutes sortes de références visuelles. Pas dans le domaine des BDs, mais plutôt dans celui de la peinture classique. Mais nous voulions aussi y ajouter des éléments contemporains puisque l’action se déroule de nos jours. Il fallait que l’on comprenne comment ces personnages et monstres issus de l’antiquité grecque parviennent à se dissimuler en utilisant des décors actuels. Pour atteindre le domaine de Hadès, le dieu des enfers, nos trois jeunes héros se rendent sous le célèbre signe « Hollywood » qui trône sur les collines qui surplombent Los Angeles. Comme Percy souffre de dyslexie, quand il regarde le signe, il voit un message tout différent, et lit « Prenez garde, tous ceux qui vous apprêtez à entrer ici ». C’est ainsi qu’il découvre que le « H » du signe d’Hollywood est une porte qui permet d’accéder au monde souterrain des enfers. Une fois qu’il emprunte le passage avec ses deux compagnons, il arrive devant le passeur de la rivière Styx, et le paie pour qu’il les mène jusqu’au repère de Hadès. Ils prennent place dans sa barque, ressortent par le « H » et survolent alors un paysage de Los Angeles complètement transformé, qui semble avoir été ravagé par l’apocalypse. Nous avons donc fait d’Hollywood l’antichambre de l’enfer ! (rires) Et l’on retrouve ce mélange de lieux célèbres des Etats-Unis et de décors fameux de la mythologie à plusieurs reprises dans le film. Mais ce n’est pas systématique. Medusa, par exemple, vit dans un magasin qui s’appelle « Auntie Em’s emporium » (le bazar de tante Em), dans lequel on trouve toutes sortes de statues décoratives pour les jardins. Tout semble a peu près normal, jusqu’au moment où l’on remarque des statues de livreurs de pizza, de livreurs de Federal Express, des scouts qui vendent des cookies ou de facteurs au milieu des nymphes, des adonis ou des angelots habituels ! (rires) Ce sont bien sûr d’infortunées victimes du regard pétrifiant de la gorgone…

Quels clichés cinématographiques des péplums vouliez-vous éviter ?

Je crois que nous en avons évité beaucoup simplement parce que l’action du film ne se déroule pas pendant l’antiquité grecque. Les dieux et demi-dieux que nous montrons sont contraints de s’adapter à notre époque et à notre monde. Et l’histoire en elle-même, de par son caractère unique, fait le reste. On n’a encore jamais vu au cinéma l’aventure d’un adolescent qui découvre qu’il est le fils de Poséidon, le dieu des océans. Il lui faut aussi retrouver sa mère, qui a été kidnappée par Hadès, et qui est sa prisonnière, en enfer. Percy entreprend donc un voyage épique dans les abîmes infernales pour sauver sa mère. Pendant la préparation du film, nous avons tenté d’éviter les clichés visuels à tout prix. Pour accéder au mont Olympe, par exemple, il faut emprunter un ascenseur de l’Empire State Building, et taper un code spécial pour être transporté jusqu’à la demeure des dieux. Cela n’a rien a voir avec le représentation de l’Olympe dans la version originale du Choc des Titans, par exemple. Ce n’est pas une montagne qui émerge des nuages. Je dois dire que j’ai adoré mettre en scène ces moments qui permettent de passer du monde réel à celui de la mythologie.

Comment cette connexion surprenante entre les USA et les dieux de la Grèce antique est-elle justifiée dans le récit ?

Cette partie de l’histoire est expliquée longuement au début du premier tome des aventures de Percy Jackson. L’auteur nous explique que les dieux grecs n’ont cessé de voyager au fil des siècles, passant de l’Italie de la renaissance à d’autres pays pour venir finalement s’installer dans l’ouest des Etats-Unis. Cela ne signifie pas qu’ils vont s’établir indéfiniment ici, mais tant qu’Obama sera notre président, je crois qu’ils auront envie de rester ! (rires)

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez choisi vos deux jeunes acteurs principaux ? C’était un choix particulièrement important…

J’avais vu et beaucoup apprécié 3h10 pour Yuma, le remake d’un célèbre western, et j’avais trouvé que la performance d’acteur de Logan Lerman était exceptionnelle. Il jouait le fils du personnage interprété par Christian Bale. A l’époque, je me suis dit que si j’avais besoin d’un jeune acteur pour jouer le rôle principal d’un prochain film, je ferais appel à Logan. Dès que le projet de Percy Jackson, le voleur de foudre  s’est présenté, je l’ai appelé pour qu’il vienne lire certaines scènes du script. Le studio a souhaité que nous lui faisions tourner des tests, et en les voyant, je crois que tout le monde s’est immédiatement rendu compte que Logan était un acteur incroyable. C’était comme si nous assistions à la naissance d’une nouvelle star. Il est non seulement très photogénique, mais il y a une telle d’intensité en lui, une telle passion, que j’ai eu l’impression de voir le prochain Robert de Niro, le prochain Johnny Depp ou le prochain Matt Damon sur l’écran. Ce jeune homme est exceptionnel, et j’ai eu le sentiment que c’était un privilège de pouvoir lui attribuer le rôle de Percy dans ce film, parce qu’il est évident qu’il va avoir l’occasion de nous étonner plus d’une fois dans le futur. Ce que je trouve admirable chez lui, c’est qu’il n’est absolument pas attiré par la célébrité, par les paillettes et le luxe clinquant d’Hollywood. Ce qui l’intéresse, c’est de travailler, de développer son talent d’acteur et sa connaissance du cinéma. J’ai appris récemment que Logan voyait au moins un grand film de l’histoire du cinéma chaque jour. Je crois que clea en dit long sur sa démarche. Et pendant le tournage, il a été à la hauteur de mes espérances. Il est incroyable dans le film. Il comprenait très vite tout ce que je voulais faire ressortir dans les émotions du personnage… Alexandra Daddario nous a semblé parfaite dans le rôle d’une demi-déesse, non seulement en raison de sa beauté physique et de ses yeux extraordinaires, dignes de la fille d’Athéna, mais aussi parce qu’elle s’est très bien entendue avec Logan. Il y a une véritable alchimie qui fonctionne entre eux à l’écran.

Comment avez-vous conçu les designs des créatures du film ?

Nous avons travaillé avec plusieurs artistes conceptuels, pour faire en sorte que chacun ait un aspect très original. Nous avons fait réaliser des dizaines et de dizaines d’esquisses de chacun des monstres, et après, en les examinant attentivement, nous avons éliminé tout ce qui nous semblait vaguement « déjà vu » au cinéma. Ce n’est pas facile d’obtenir un aspect unique, car le cinéma fantastique, comme vous le savez, a généré des dizaines de milliers de monstres depuis plus d’un siècle. Mais je crois que nous sommes parvenus à rendre nos créatures à la fois intéressantes et crédibles dans le contexte de l’Amérique du 21ème siècle.

Votre version du minotaure est surprenante, car il est beaucoup plus grand que dans tous les autres films dans lesquels il est apparu…

Effectivement. Je voulais qu’il soit très imposant. J’ai été l’un des producteurs des Quatre Fantastiques, et je dois avouer que je n’ai pas été satisfait de l’aspect de Benjamin Grimm dans le film. « La Chose » qui est sensée avoir une peau très épaisse, aussi dure que du roc, ressemblait trop à un homme portant un costume de caoutchouc. Et ce personnage n’était pas assez grand par rapport à sa stature dans la BD. Du coup, quand j’ai songé au minotaure, j’ai écarté d’emblée la solution d’un costume, et j’ai voulu le rendre gigantesque et terriblement menaçant. Dans le film, nous suggérons que les minotaures existent depuis des centaines d’années. Ils sont couverts de blessures et de cicatrices récoltées au cours d’innombrables batailles.

Comment avez-vous mis en scène les combats entre les acteurs et les monstres créés en 3D ? Il fallait certainement que leurs gestes soient très précis…

Oui, extrêmement précis, en effet. Nous avons d’abord établi les mouvements des acteurs en répétant avec eux, et en leur montrant des balles de tennis vertes accrochées à des bâtons pour représenter la position des yeux des monstres. Par la suite, les animateurs des créatures 3D se sont calés sur les regards des comédiens. La plupart du temps, les jeunes acteurs n’avaient aucune référence pendant que nous tournions les scènes de combat, ce qui incitait les animateurs à s’adapter à leurs performances. Nous avons demandé aux infographistes de tirer systématiquement partie du jeu des héros, et de créer ainsi le plus d’interactions possible.

Mais comment avez-vous préparé ces scènes ? Aviez-vous conçu des séquences animatiques ou des storyboards ?

Oui, nous avions réalisé des animatiques des séquences les plus complexes et des storyboards pour la plupart des autres scènes. Il m’est arrivé de laisser de côté les storyboards de certains moments du film pour m’adapter à ce qui se passait sur le plateau, et bénéficier de ce que nous créions avec les acteurs, mais la plupart des combats avec les monstres sont restés très proches de ce que nous avions prévisualisé au moyen des animatiques.

Avez-vous pu laisser les acteurs improviser un peu pendant le tournage, en dépit des contraintes techniques liées à certains effets spéciaux ?

Oui, dès que nous le pouvions. Je vais vous en donner un exemple. Dans la mythologie grecque, beaucoup d’histoires contiennent des éléments horrifiques. Nous parlions notamment avec Uma Thurman de la destinée de Medusa la gorgone. A l’origine, Medusa était l’une des servantes humaines d’Athena, et elle fut violée par Poséidon. Athena est entrée dans une telle fureur – non pas envers Poséidon, qui était pourtant le fautif, mais envers sa servante – qu’elle a transformé Medusa en gorgone à la tête hérissée de serpents. Bien entendu, il était hors de question d’évoquer de telles choses dans un film destiné à tous les publics. Mais Uma a eu l’idée d’ajouter une réplique au texte. Pendant qu’elle poursuit Percy dans le labyrinthe de statues qu’elle a créé, elle lui dit « Je reconnais ton odeur, fils de Poséidon… J’ai fréquenté ton papa ! » (rires)

Etiez-vous un peu inquiet de savoir que Le choc des Titans allait mettre en scène certaines des créatures qui apparaissent dans Percy Jackson ? Avez-vous essayé de savoir comment ils allaient les représenter, afin d’éviter les similitudes ?

Non, car nous étions déjà bien avancé dans la réalisation du film avant même qu’ils ne commencent à tourner. Mais nous avons toujours été en première position, et nous savions que nous allions sortir notre film avant le leur, car c’était très important pour ce projet. Percy Jackson et le voleur de foudre est un film destiné aux enfants, aux ados et aux adultes, un divertissement avec beaucoup d’action et d’humour. Je crois que les deux films sont très différents.

Vous avez assemblé un casting impressionnant autour des jeunes acteurs…

Oui. Je voulais réunir des comédiens qui soient parfaitement crédibles dans des rôles de dieux. Nous avons eu la chance que Melina Kanakaredes (de la série CSI) joue le rôle d’Athéna, que Sean Bean soit notre Zeus, et Kevin McKidd notre Poséidon. Ce sont non seulement d’excellents acteurs, mais ils parviennent aussi à vous convaincre qu’ils sont des dieux de par leur physique et leur charisme.Steve Coogan, lui, incarne Hadès, qui est devenu  le plus faible de tous les dieux depuis qu’il a été envoyé s’occuper des enfers. Ses pouvoirs ont décliné. Il ne ressent plus le goût des aliments quand il mange, n’éprouve plus d’émotions, et a perdu le plaisir de vivre. Rosario Dawson qui incarne Perséphone, le déesse des enfers, est elle aussi parfaite dans son rôle. Avec sa forte personnalité, elle sait vous convaincre par un seul regard qu’il vaut mieux éviter de l’importuner ! (rires)

Vous aviez déjà travaillé avec Pierce Brosnan sur Madame Doubtfire. Pourquoi avez-vous songé à lui pour interpréter Chiron ?

Il se trouve que c’est Pierce qui a eu envie de participer au projet, à cause de ses enfants. Je pense qu’il vous en parlera mieux que je ne le ferais. Bien entendu, cela a été un vrai plaisir de le voir s’emparer du rôle de Chiron. Pierce campe à la fois un formidable mentor et un centaure plus vrai que nature ! Il devenait vraiment un être au corps de cheval sur le plateau !

Quelles ont été les scènes les plus difficiles à concevoir, à storyboarder et à tourner ?

La scène de l’hydre, parce que notre héros, Percy, a le pouvoir de contrôler l’eau. C’est quelque chose que l’on a encore jamais vu dans une adaptation de la mythologie au cinéma. La première fois qu’il utilise ce don au cours d’une bataille, il se sert de l’eau pour soigner ses blessures et éloigner ses adversaires. Plus tard, quand il affronte l’hydre, il a acquis une telle maîtrise de ses pouvoirs qu’il peut faire surgir un énorme mur d’eau pour repousser la créature. J’avais depuis longtemps en tête cette superbe image d’une masse d’eau colossale qui vient stopper ce dragon dont les multiples têtes crachent du feu… Cette séquence était l’une des raisons pour lesquelles j’avais envie de réaliser ce film. Elle a été très dure à concevoir et à préparer parce que les effets d’eau, l’éclairage et la créature ont été créés longtemps après le tournage des prises de vues réelles. Les interactions entre la lumière, l’eau, les flammes, les vrais acteurs et l’hydre ont été extrêmement difficiles à réaliser et à peaufiner, mais le résultat final est superbe. La scène avec Uma Thurman qui incarne la gorgone, et qui communique avec les serpents sur sa tête, a été également très complexe à créer. A vrai dire, il n’y a pas eu de séquence vraiment facile à tourner pour ce film. Chacune recelait son lot de difficultés. Mais c’était très excitant à faire.

Avez-vous tenté de trouver un équilibre entre les effets spéciaux réalisés en direct, sur le plateau, les effets de maquillage et les trucages 3D ?

Oui. Mais je dois dire que dans la plupart des films dans lesquels on mélange effets 3D et animatronique, je détecte toujours trop facilement l’apparition des éléments animatroniques filmés en gros plan et le moment où l’on retourne à la créature en 3D. Et je trouve toujours cela dommage. Je me souviens que pendant la préparation de Harry Potter 3, nous avons fait fabriquer un hippogriffe animatronique qui nous a coûté les yeux de la tête, et qui était équipé d’une peau de mousse de latex et de mécanismes très sophistiqués. En fin de compte, nous avons quand même dû recourir à un hippogriffe 3D dans les plans définitifs, parce que l’animatronique n’était pas assez réaliste. Le problème peut également se poser avec certains maquillages spéciaux. Il ne faut pas que leur utilisation fasse soudain « sortir » les spectateurs du film, en détournant leur attention. Je me souviens que j’avais eu ce problème en regardant le Seigneur des Anneaux, qui est pourtant un film que j’adore, quand le film passe des plans très larges réalisés avec des maquettes et des personnages 3D aux gros plans des orcs qui portent des masques de mousse de latex. En revanche, dans le second épisode des Pirates des Caraïbes, Davy Jones, le personnage à la tête de pieuvre réalisée en 3D, fonctionne remarquablement bien. Il y a une continuité technique parfaite entre tous les plans.

Pourquoi avez-vous choisi un format cinémascope très large pour ce film ?

J’aime le format du cinémascope et les compositions visuelles qu’il vous permet de créer. Je crois que certains sujets épiques sont encore plus spectaculaires lorsqu’ils sont tournés ainsi. En tant que simple spectateur, le scope me donne toujours l’impression que le film est sublimé par ce cadre, qu’il en devient encore plus impressionnant. L’un des regrets que j’ai à propos de L’homme bicentenaire est de n’avoir pas utilisé ce format pour tourner ce film.

Aimeriez-vous réaliser d’autres épisodes de Percy Jackson ?

Oh oui ! Si j’ai la chance que ce film soit bien accueilli par le public et que le studio souhaite me confier une suite, j’accepterais avec un grand plaisir.

Quels sont vos prochains projets dans les registres de la SF et du fantastique ?

Nous avons acheté un roman graphique intitulé Welcome to Oxburg, qui est un concept assez sombre, mais passionnant. L’action se déroule dans un asile de fous situé au centre d’une grande propriété, en pleine nature. Les détenus de l’asile sont d’épouvantables criminels. Il y a là des assassins, des violeurs, des tueurs en série, etc. Mais ce que personne ne soupçonne, c’est que tous ceux qui travaillent dans l’asile sont des loup-garous ! (rires) Et ils font venir ces gens dans cet établissement afin de les lâcher à la nuit tombée dans les bois, pour les chasser et le tuer. C’est une histoire qui aurait pu être un formidable épisode de Twilight Zone (La quatrième dimension).  Nous développons aussi l’adaptation d’une nouvelle de Stephen King qui s’intitule Les choses qu’ils ont laissé en partant . C’est l’histoire d’un homme qui est hanté par des visions du 11 septembre 2001.  C’est un récit très émouvant et très inquiétant.

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