Plus de trois décennies après la sortie d'Alien, le huitième passager (1979), Ridley Scott retrouve la franchise qu'il a lui-même initié afin d'explorer un mystère laissé dans l'ombre des xénomorphes. Le réalisateur s'apprête à nous faire découvrir l'origine des aliens grâce Prometheus, dont la sortie est prévue pour le 30 mai prochain en France. Mais cette fois-ci, la courageuse Ellen Ripley, n'étant pas encore née, ne pourra pas sauver l'univers...

Par Pierre-Eric Salard



En 1979, Alien, le huitième passager pose les bases d'un univers qui ne cessera de revenir hanter les écrans. Au cours de cette histoire imaginée par Dan O'Bannon et Ronald Sushett (et peaufinée par Walter Hill et David Giler), le Nostromo, un remorqueur tractant une gigantesque raffinerie spatiale pour le compte de la Compagnie Weyland-Yutani, est dévié de sa trajectoire par l'ordinateur de bord alors qu'il traverse le système de Zeta-2-Reticuli. Les membres de l'équipage sont éjectés de leur sommeil artificiel afin de débarquer sur la planète LV-426 et d'enquêter sur un mystérieux signal radio. Ils découvrent un vaisseau spatial extraterrestre abandonné... avant de sombrer dans un véritable enfer. Inutile de résumer le scénario : tout amateur de fantastique qui se respecte a déjà vu Alien, le huitième passager. Pour son deuxième long-métrage, Ridley Scott signe un coup de maître, propulsant notre genre préféré sur les cimes du suspense et de l'horreur. Suivront trois volets de qualités inégales, mais dont les intrigues ne tournent pas uniquement sur les mésaventures d'Elle Ripley, incarnée par l'inoubliable Sigourney Weaver. En effet, les aficionados savent que les évènements des différentes suites tirent leurs racines du film original. Si Ripley se débarrasse d'un xénomorphe bien trop collant à la fin d'Alien, le huitième passager, elle retourne - bien malgré elle - sur la planète LV-426, désormais baptisée Acheron, à l'occasion d'Aliens, l'intense opus réalisé par James Cameron en 1986. Une colonie humaine s'y retrouve infestée par les sanglantes créatures. Or comme nous le montre le Director's cut du film, c'est en explorant le fameux vaisseau spatial extraterrestre, laissé à l'abandon, qu'une malheureuse famille rapporte une future Reine Alien au sein d'un abdomen bientôt rompu... Si Ripley s'en sort avec les honneurs, les scénaristes d'Alien 3 – un film qui subit une douloureuse et chaotique préproduction - s'empressèrent d'inverser la tendance en faisant de la jeune femme l'hôte d'un xénomorphe. Au cours du premier long-métrage réalisé par David Fincher, en 1992, un autre souvenir d'Acheron ensanglantera les murs d'une prison située sur la planète Fiorina-16. Enfin, Alien Résurrection (1997), de Jean-Pierre Jeunet, annonça la renaissance de Ripley, clonée pour qu'une sombre multinationale puisse créer sa propre armée de xénomorphes... Vous l'aurez donc compris : tous les aliens croisés, à travers les siècles, au cours des quatre volets ont pour origine le mystérieux vaisseau spatial écrasé sur LV-426 !



Les origines du Pilote

Les fans auront tôt fait de remarquer que les vicieuses créatures d'Alien vs Predator (2004) et Aliens vs Predator Requiem (2008), des films dont les événements se déroulent sur Terre et à notre époque, n'obéissent pas à ce schéma. Mais est-il nécessaire de rappeler l'existence de ces piètes films dérivés ? «», avoue Ridley Scott, qui ne cache pourtant pas sa déception quant à ce qu'est devenue la franchise. «Je sais que ce sont des films commerciaux, mais quel dommage ! Ces deux créatures, très différentes, se marient plutôt mal...». Exceptés pour ces deux opus, tous les aliens croisés dans la saga partagent donc une origine commune. Leur planète natale est-elle si éloignée que les humains n'ont jamais eu l'occasion de croiser leur route d'une autre manière ? Dès 2002, Ridley Scott propose de se tourner vers le passé de cet univers, plutôt que de continuer à explorer son futur. «La Fox souhaite conclure la série avec l'aide du réalisateur qui l’avait initié», expliquait-il. «J'aimerais montrer d'où viennent les aliens, et comment ils ont été créés. Ce serait une direction intéressante pour la saga ! Et cela pourrait être l'occasion de lever le voile sur le «space jockey», le mystérieux cadavre extraterreste aperçu dans le tout premier film...D’où vient le vaisseau écrasé sur la planète ? Devait-il menacer la Terre, à l'origine ? Je pourrais m’inspirer de La Guerre des Mondes». Mais les discussions ont tourné court, et les studios Fox se concentrèrent sur les Alien vs Predator. En 2005, le réalisateur se dit prêt à développer un Alien 5 si on lui proposait un excellent scénario. «Sigourney Weaver aimerait que Ripley ait droit à un baroud d'honneur. Pour elle, je lui ai donné naissance ; je dois donc la tuer !». En décembre 2008, l'actrice confirme avoir discuté d'un éventuel cinquième volet de la saga avec Ridley Scott. Mais après la destruction de la franchise opérée par les films Aliens vs Predator, cela ne se ferait pas sans condition... «Nous devrions tout reprendre de zéro», explique Sigourney Weaver. «C'est la première chose que m'a dit Ridley Scott. Ce qui nous intéresserait, c'est de garder le personnage de Ripley et de voir quelle autre histoire de science-fiction nous pourrions faire vivre à un personnage qui a vécu plusieurs vies. Il serait intéressant de revisiter le personnage de Ripley à un âge plus avancé. De plus, après les évènements d'Alien Résurrection, l'histoire de Ripley ne s'est pas terminée. Elle ne peut pas revenir sur Terre ; c'est impossible ! Elle mériterait d'avoir enfin une vie normale, mais je ne crois pas qu'elle se soit permise d'être heureuse après tout ce qu'elle a vécu... Je suis sûre que les spectateurs apprécieraient de voir qu'une personne plus âgée peut surmonter les plus grandes difficultés ». Cette idée de relecture de la saga, vierge de la présence des xénomorphes, restera lettre morte. Mais Ridley Scott, qui n'a pas abordé la science-fiction depuis 1982 et Blade Runner, s'investit dans plusieurs projets, dont des adaptations des romans Le Meilleur des mondes, d'Aldous Huxley, et La Guerre éternelle, de Joe Haldeman. Or en avril 2009, la Fox annonce que le réalisateur réfléchirait au moyen de créer un prélude à la saga Alien, recyclant ainsi son idée d'origine ! Paradoxalement, l’échec artistique, critique et commercial d'Aliens vs Predator Requiem permet aux sagas Alien et Predator de renaître -en parallèle- de leurs cendres... Pour l'anecdote, si ce second « cross-over » des deux franchises avait rencontré le succès, le troisième volet aurait été... une préquelle à Alien ! « Si vous vous souvenez, Mme Yutani, qui dirige une multinationale qui deviendra plus tard la fameuse Compagnie Weyland-Yutani, récupère une arme des Predator à la fin du film », explique le co-réalisateur d'Aliens vs Predator Requiem, Greg Strause. « A l'origine, une transition devait s'opérer entre un gros plan de cette arme et... le logo de la Weyland-Yutani apposé sur un vaisseau en orbite de la planète natale des aliens, une centaine d'années plus tard ! La technologie Predator aurait donc permis le développement accéléré des humains à travers l'espace, et la Compagnie aurait cherché, encore une fois, à s'emparer d'un xénomorphe vivant ! Cela aurait aussi expliqué pourquoi Weyland-Yutani semble contrôlé l'industrie des voyages spatiaux, dans le futur. Dans le troisième volet, une véritable chasse se serait déroulée sur le monde d'origine des aliens. Or une tribu de Predators aurait justement été en train d'y poursuivre une nouvelle créature, le Roi alien, qui possède des ailes ! Vous imaginez la suite... Ce film aurait ainsi fait la jonction entre Aliens vs Predator Requiem et l'Alien de Ridley Scott ». Heureusement pour les fans, le passé de la franchise ne dépendra finalement pas des Predators...



Le retour du Maître

Alien 5 et Aliens vs Predators 3 ne seront pas. Vive la préquelle d'Alien ! Apparu dans les années 1990, en particulier lors de la sortie de Star Wars : La Menace Fantôme, le terme préquelle est un néologisme d'origine anglaise désignant un film réalisé après une œuvre donnée, mais dont l'action se déroule avant. Dès juin 2009, les frères Ridley et Tony Scott, qui produisent ce film à travers leur société Scott Free, annoncent qu'ils souhaitent confier la mise en scène de ladite préquelle à Carl Erik Rinsch, issu du milieu de la pub – et accessoirement gendre du réalisateur de Gladiator. Mais les studios Fox, qui ne veulent pas confier une franchise aussi lucrative à un novice, stipulent que le long-métrage ne se fera qu'à la condition que Ridley Scott soit derrière la caméra. En juillet 2009, les dirigeants de la 20th Century Fox ont gain de cause, et Ridley Scott retrouve officiellement la saga qu'il a contribué à créer ! «C'est une situation étrange, car j'ai toujours dit que je ne réaliserai jamais une suite à l'un des mes films !», déclare le réalisateur, âgé de 74 ans. « Honnêtement, ce qui m'a fait changer d'avis, c'est qu'ils ont vidé la franchise de sa substance. Le premier volet sera toujours le plus effrayant, parce que la créature que nous avons conçue avec l'aide de H.R. Giger était totalement originale. J'ai toujours évité de m'investir dans des suites, sauf si je sentais qu'il était possible d'apporter quelque chose de neuf. Avec Aliens, James Cameron a mis la barre très haute. Et je dois faire encore mieux !». Jon Spaiths (Passengers, Shadow 19) est engagé pour écrire la première version du scénario. Ridley Scott s'avoue très excité par ce retour aux sources. «Ce film est comme une toute nouvelle boîte, pleine de surprises. L'idée de faire une préquelle est intéressante .Elle se déroulera en 2085 - soit 30 ans avant le premier volet - alors que les humains rencontrent pour la première fois la créature sur une planète nommée Zeta Reticuli». Pour l'anecdote, certains ufologues pensent que le véritable système Zeta Reticuli abriterait une civilisation extraterrestre ! «A cette époque, la «Compagnie»  Weyland-Yutani n'existe pas. Elle se nomme simplement Weyland. Le film aborde d'ailleurs le thème de la terraformation ; autrement dit la science de la transformation d'une planète morte. Je souhaite explorer les origines du fameux Space Jockey du film original, dont la dépouille était assise dans le vaisseau extraterrestre du tout premier film. Vous savez, il s'agit de l'imposant pilote qui était posté devant une sorte de télescope et dont la cage thoracique était grande ouverte. Je pense qu'il s'agissait d'une entité biologique portant une combinaison spatiale». Le réalisateur va donc répondre à une question que les fans se posent depuis 1979... «Cette forme de vie extraterrestre, à la fois divinité et ingénieur/biologiste, semble avoir créé les aliens. Nous parlons ici des ingénieurs de l'espace ! Les aliens ont-ils été conçus pour une forme de guerre biologique, nettoyant une planète de fond en comble, à l'instar d'armes de destruction massive ? Ou est-ce une impitoyable forme de vie, qui s'est développée au sein d'un écosystème incroyablement dangereux ?». Ridley Scott souhaite que le film soit très dur, très noir. «On révélera une face encore plus sombre de ces créatures». En août 2009, Sigourney Weaver mentionne qu'elle ne sait pas comment Ripley pourrait être présente dans ce prélude à Alien. Et tout compte fait, elle ne le sera pas ! «Le film se déroulera avant sa naissance», s'amuse Ridley Scott. « Mais s'ils ont besoin de moi pour le scénario, je serais ravie de participer », confie l'actrice. « Je pense savoir ce que les fans apprécient dans la saga. En tout cas, je suis très heureuse que les préquelles aient été confiées à Ridley : cette franchise possède de nombreuses opportunités, narrativement parlant. Il est possible de faire renaître cette univers avec une nouvelle perspective ! Quant à moi, je ne désespère pas d'y revenir, un jour ou l'autre. Mais je n'y crois pas vraiment. S'intéresser au passé de la franchise, sans la présence de Ripley, est probablement une meilleure idée. Mais la vie peut réserver des surprises inattendues... » Afin de pas déroger à la règle, le protagoniste principal sera pourtant de nouveau une femme. «Lorsque nous avons commencé à travailler sur le scénario du film original, Ripley était un homme. Mais durant le casting, nous nous sommes demandés pourquoi ce personnage ne serait pas un homme. Cela me semble logique de perpétuer cette tradition...». Sigourney Weaver espère cependant que le nouvelle héroïne ne sera pas une copie carbone de Ripley. « Il faut surprendre le public », explique la comédienne. « Il faut tout réinventer, afin que les différents volets ne puissent pas être comparés ! »

L'acidité du relief

Il faut attendre mars 2010 pour que le projet prenne son envol spatial. En effet, la préquelle rejoint alors la longue liste des superproductions flirtant avec le relief suite au succès d'Avatar. «Je n'utiliserai pas les caméras conçues par James Cameron», précise Ridley Scott. «Il m'a dit que cette technologie, qu'il a mis quatre ans à développer, était déjà obsolète ! On ne peut pas arrêter le progrès !». Cette décision s'accompagne d'un ennui de taille : lorsque l’on tourne un plan en relief, on doit fortement l'éclairer. Or l'univers d'Alien est très sombre ! «Nous serons donc obligés de filmer les scènes avec un éclairage qui ne nous conviendra pas, puis nous modifierons la colorimétrie des plans en postproduction. En quelque sorte, nous repeindrons le film...». Les fans se réjouissent déjà à l'idée d'admirer les gueules de xénomorphes en trois dimensions... Parallèlement, Ridley Scott annonce que la quatrième version du scénario est terminée. «Nous essayons actuellement d'améliorer les trois actes du récit, ainsi que la psychologie des personnages. Et nous faisons en sorte que les spectateurs néophytes n'aient pas besoin d'avoir vu les précédents volets de la franchise pour appréhender cette préquelle. Notre objectif est de terminer cette étape dans les prochaines semaines afin de pouvoir calculer le budget du film. Nous allons le faire, c'est désormais sûr à 100 % !». Alors que le printemps 2010 s'achève, une petite équipe de designers commence à travailler, au sein des studios anglais de Pinewood, sur des recherches artistiques afin de mettre au point l'univers visuel du film, sous la supervision du directeur artistique Arthur Max (Seven, Panic Room). «L'intrigue se déroulant avant les précédents volets, le design des aliens sera modifié», précise Ridley Scott. Le réalisateur ne veut pas répéter les designs des précédents films. On peut donc s'attendre à découvrir de nouveaux aliens. Arthur Max ajoute que son travail est différent par rapport à celui qu'il exercerait sur une suite typique. «Nous devons déconstruire les designs du film original. Nous anticipons, ce qui est un défi intéressant. Nous explorons les origines du mythe. C'est presque de l'archéologie ! Nous remontons le temps...». H.R. Giger, le créateur du design original de l'alien, devrait d'ailleurs plus ou moins participer à ce processus. «Nous attendons que le projet soit définitivement lancé avant de l'inviter», précisait Ridley Scott. «Ce qui est certain, c'est que nous en discuterons avec lui». Mais les fans ne sont pas au bout de leur surprise...

Un studio enthousiaste

Au cours de l'été 2010, Ridley Scott annonce qu'il ne prépare non pas une, mais deux préquelles ! «La première se concentrera sur l'histoire du Space Jockey. Quel est son but ? Comme des œufs d'aliens se sont retrouvés sur son vaisseau ? La seconde préquelle nous permettra de découvrir d'où vient cette mystérieuse créature...». Ridley Scott se concentrant pour l'instant sur le premier film, on ne sait pas encore s'il tournera les deux simultanément... Damon Lindelof, le co-créateur et showrunner de «Lost», est ensuite engagé, à la fin de l'été dernier, pour écrire une nouvelle version du scénario. L'échange d'idées entre ce dernier et Ridley Scott aurait été tellement intense qu'un film original – sans liens avec la franchise Alien – aurait pu littéralement naître de cette rencontre ! Ce qui sera plus ou moins le cas, comme nous le verrons ultérieurement... Grand fan de la saga Alien, Damon Lindelof a co-signé les scénarios de Cowboys & Aliens et du Star Trek 2 de J.J. Abrams. Malheureusement, à la fin septembre, les dirigeants des studios Fox et Ridley Scott ne cachent plus leurs divergences créatives. Le réalisateur souhaiterait obtenir un budget de 150 à 250 millions de dollars afin que son film soit spectaculaire... et que ce dernier soit interdit aux mineurs ! Ce qui signifie qu'il ne lésinera pas sur la violence, et l'horreur. La Fox, bien entendu, ne veut pas lui confier un tel budget... et insiste pour que le film puisse être vu à partir de quinze ans ! Le projet retournera-t-il dans sa tombe ? En octobre 2010, les différents partenaires auraient trouvé un terrain d'entente grâce au scénario de Damon Lindelof, qui a provoqué l'enthousiasme des cadres du studio. Plutôt que de lorgner vers l'action, le prochain Alien devrait retrouver le suspense et l'horreur, et ainsi renouer avec ses origines. En ce qui concerne le casting du personnage principal, Ridley Scott a rencontré de nombreuses actrices, dont Gemma Arterton (Le Choc des Titans, Prince of Persia), Carey Mulligan (Wall Street 2), Abbie Cornish (Bright Star), Olivia Wilde (Tron L'Héritage), Natalie Portman et Noomi Rapace (la trilogie suédoise Millenium) . Cette dernière obtient finalement le rôle tant convoité. « Il leur faut une excellente comédienne », commente Sigourney Weaver. « Il faut aussi qu'elle ne me ressemble pas ! Mais je fais confiance à Ridley. Après tout, il m'a trouvé, alors que j'étais une inconnue (rires) ! » Noomi Rapace ne cache pas son admiration pour l'interprète de Ripley. « Elle est une grande comédienne ! Elle a non seulement merveilleusement incarné l'héroïne de la franchise, mais elle a également joué dans de nombreux excellents films ! J'aimerais suivre ses pas... » Noomi Rapace avoue être une véritable fan de la saga. « J'ai vu Aliens lorsque j'étais adolescente, et je ne m'en suis jamais remise (rires) ! » Ridley Scott espère alors sortir la première préquelle pour la fin 2011. «Mais 2012 me paraît être plus raisonnable», avoue-t-il. L'avenir lui donnera raison. En janvier 2011, la Fox annonce en effet que l'idée des deux préquelles est abandonnée et que le film s'intitulera finalement Prometheus ! On murmure même que le scénario n'a plus aucun lien avec celui de la saga Alien... Au cours des mois suivants, Ridley Scott précisera que ce long-métrage renouera avec « l'ADN d'Alien ». Les fans apprendront plus tard que si Prometheus se déroule bel et bien dans l'univers d'Alien, il s'agit d'un film autonome – et non d'un prélude direct. Alors que le Space Jockey en sera la vedette, les xénomorphes ne seront pas au programme... avant l'épilogue du film ? Ce qui est certain, c'est que ce film ne sera en aucun cas un reboot de la franchise. Pour la Fox, il s'agit tout simplement du «second Alien de Ridley Scott». Une perspective qui risque d'en faire saliver plus d'un...

La suite de ce dossier, consacrée au développement et au tournage de Prometheus, sera publiée très prochainement sur ESI!



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