Le dernier film que vous avez vu ?

[furylion]

D'ailleurs, le film (au moins le segment Pharaon) a été produit en Belgique si je ne m'abuse.
Le seul défaut du film (mais beaucoup moins que dans Dilili à Paris, est peut-être le jeu de certains comédiens qui font les voix). Mais comme dans les films de Michel Ocelot, l'histoire est avant-tout racontée par le graphisme, c'est assez secondaire. La musique est également très belle.
Et la structure est suffisamment bien conçu pour parler aux jeunes enfants et aux moins jeunes : je l'ai vu dans une salle avec un groupe d'une quarantaine d'enfants, ils étaient à peu-près silencieux pendant tout le film.

[furylion]

J'ai vu hier Le Prince oublié de Michel Hazanavicius, avec Omar Sy.
Le concept de base du film est plutôt intéressant : le monde des rêves/imaginaire d'une enfant de 11 ans, vs la réalité et la part que prennent son père et son premier petit ami dans ces 2 mondes.
Le problème est que les relations entre les personnages vont trop vite. Je me demande si une serie tv n'aurait pas été plus pertinente.

[furylion]

Je te remercie d'en parler. Je dois dire ici que Michel Ocelot a du franchir de nombreux obstacles pour que son film puisse se faire, des difficultés hallucinantes quand on pense que ses films, et notamment le premier Kirikou, ont relancé toute l'industrie de l'animation en France !

Je ne peux que conseiller à tous nos amis du forum de se dépêcher d'aller voir LE PHARAON, LE SAUVAGE ET LA PRINCESSE en salles, avec leurs enfants ou juste pour le plaisir de l'émerveillement quand on est adulte mais que l'on aime toujours les contes humanistes et les beaux graphismes ! C'est un régal !

Voici une interview très intéressante de Michel Ocelot sur la société actuelle et son travail sur Kirikou : https://www.brut.media/fr/entertainment/les-secrets-de-kirikou-par-son-realisateur-michel-ocelot-afcfaf62-47d6-4937-890e-b260b3142f81

[furylion]

Ça parle de cinéma, donc je trouve que ça a plus sa place ici que dans la Cantina.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/12/14/3-h-12-pour-avatar-2-les-films-diffuses-au-cinema-sont-ils-vraiment-plus-longs-qu-avant_6154357_4355770.html

[furylion]

Vu hier, Batman (1989) de Tim Burton en copie 70 mm à la Cinémathèque. Si le fait de le voir en 70 mm est indéniablement un plus (et pas seulement au niveau de l'image !), le film en lui-même est assez poussif. Heureusement que Jack Nicholson est là.
Apparemment, le film a été gonflé en 70 mm (tournage en 35 mm d'après IMDB), mais le son 6 pistes dans la salle de la cinémathèque m'a scotché au siège, notamment pendant le générique de début.

[BILL]

Je continue à beaucoup aimer ce premier BATMAN de Tim Burton, avec ses imperfections et ses grandes qualités. Lorsqu'il est sorti, c'était un événement énorme, et beaucoup de choses sont remarquablement réussies dans le film, notamment tout l'univers visuel de Batman et de Gotham City, et la représentation du Joker, jamais surpassée depuis.

S'il est vrai qu'il y a des baisses de rythme au cours du récit, je pense que le qualifier de "poussif" est très exagéré.

[BILL]

Vu il y a deux jours AVALONIA, L'ÉTRANGE VOYAGE, le film d'animation Disney de cette fin d'année, qui devait sortir en salles en France (comme partout ailleurs dans le monde), mais qui est finalement diffusé par Disney +. Si visuellement, il y a parfois des choses intéressantes (les paysages et les créatures du monde secret), l'histoire et surtout le traitement très maladroit des personnages est une interminable accumulation de scènes déjà vues ailleurs en mieux. Je n'ai pas noté le moindre gag qui fonctionne... Tout tombe à plat.

Que l'équipe du film ait voulu inclure le premier personnage ouvertement gay des longs métrages Disney (le fils de la famille Clade), pourquoi pas, mais encore aurait-il fallu le faire intelligemment, sans reporter tous les clichés nunuches et datés des ados hétéros timides et rougissants sur lui. C'est ridicule.

On a l'impression que les scénaristes étaient plus désireux de cochers toutes les cases de l'inclusion pour faire bonne impression (Famille avec mère noire et père blanc, toutou handicapé à trois pattes, fils gay) que de chercher à présenter une bonne histoire de science-fiction originale et vraiment surprenante aux spectateurs. Le flop du film dans le monde entier est donc logique...

[furylion]

Vu Pinocchio de Guillermo del Toro.
Cette adaptation a le mérite de transposer totalement l'histoire et de s'éloigner de la plupart des adaptations précédentes. Hors l'adaptation très fidèle de Luigi Comencini pour la télévision italienne en 1972 (et sortie au cinéma dans une version raccourcie en France), l'adaptation de Guillermo del Toro est, à ma connaissance, la seule à parler de la mort (thème présent dans le roman). Ainsi, on sort des poncifs repris depuis la version Disney dans beaucoup d'adaptations, en focalisant le film sur les relations père-fils et comment le pantin change les personnes autour de lui.
On attend avec impatience le prochain film d'animation de Guillermo del Toro.

[BILL]

J'aime beaucoup le stand up et j'avais apprécié les spectacles de Malik Bentalha et de Jérôme Commandeur (dont les chroniques radio étaient hilarantes), et dans un autre domaine, les sketches en caméra invisible qui ont révélé François Damiens (génial). En apprenant que ces trois grands pros de la comédie étaient réunis dans un film d'aventures parodique intitulé "JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE", je me suis dit que ça allait être un divertissement sympa. Et malheureusement non.

C'est poussif, les personnages sont des clichés ambulants aux comportements prévisibles (donc plus d'effet de surprise), les gags tombent à plat, et on s'ennuie vite. C'est ahurissant de voir des gens si talentueux se planter à ce point-là. Il leur a sans doute manqué un producteur plus exigeant qui les aurait poussé à améliorer leur scénario et le traitement du film pour le hisser vers le haut.

Quand on traite les situations de manière réaliste , les effets de comédie marchent beaucoup mieux que quand on est constamment dans la caricature.
Je trouve que c'est le défaut récurrent des comédies françaises.