Pour critiquer l'utilisation de la 3D, il faut pas oublier que les studios d'effets spéciaux se servent des blockbusters comme de laboratoire d'essais.
Sans film au couts de production si élevé qu'on pourrait nourrir pendant les 80 prochaines années une ville d'afrique pauvres, et dans le luxe, on en serait pas bien loin.
Il ne faut pas oublier que là où les effets spéciaux de plateau relevent souvent plus du bricolage (encore qu'il suffit de regarder les animatroniques de Lady in the water, pour voir le haut niveau technologique que peuvent atteindre les effets de plateaux), la 3D a demandé plus de vingt ans avant d'avoir les premier résultat exploitable.
Sinon, je suis pas d'accords sur deux choses avec toi Bishop, la facilité pour le réalisateur, d'utilisé la 3D (je vais plutôt parler de retouche numérique, d'ailleurs).
Un film comme planet terror montre bien que les retouches sont extrèmement utile, que ce soit pour animer un maquillage (les pustules qui gonfle) ou simplifier les prise de vue (rajout d'eclaboussure de sang numériquement).
Mais transformer, c'est un peu un contre exemple, qui oblige à tout planifier à l'avance, sur la manière de filmer, car il faut pas oublier de composer avec un robot de trente mêtre. Dans ce genre de cas, on se retrouve avec de véritable casse tête.
Le second point où je ne suis pas d'accords, c'est la place que tu donne à Peter Jackson dans la fin du tout numérique.
Se bonhomme a
rien fait!
Il a juste vus que les gens s'interressaient de plus en plus à la manière dont on produit les films, et a accès une bonne partie de son marketing sur le fait qu'il utilise des effets spéciaux traditionnel (150 millions de budget promo, soit de quoi financer un film).
Alors qu'avant ça, George Lucas avait déjà réussis le tour de force d'éviter le tout numérique sur la menace fantome (voir, à se sujet, une jolie collection de maquette sur
ce poste d'allociné) mais en accent sa communication sur la véritable révolution, le premier personnage numérique (et, il faut bien l'avouer, c'est quand même impressionant).
George Lucas est aussi plus ou moins le créateur des bonus DVD, et il suffit de voir ceux de la menace fantome pour comprendre qu'on se fou pas de notre gueule, il est allé jusqu'a débaucher une section d'ILM pour finir les plans coupé, histoire de les rendre présentable.
A la limite, on peut offrir à PJ le fait qu'il ai créer la mode du coffret collector ultra-méga rare, où l'on te coupe le film en deux, sans raison technique (puisqu'un an après, il nous ressort les versions longues avec cette fois, deux DVD dans la boite!), et du film long, sans raison.
J'm'emporte peut être un peu, mais je trouve que le statut offert à Peter Jackson est largement usurpé, il n'a pour moi rien apporté au cinéma d'énorme, et encore moins aux effets spéciaux.
les nouvelles techniques ne sont pas forcément les meilleures (Beowulf)
La technique de Beowulf est loin d'être nouvelle, la preuve, on a déjà fait de la motion capture, et du photoréaliste en france.