BILL a écrit:Ce genre de texte est l'expression de gens incapables de créer, qui ne savent que détruire aux dépens des autres, pour exister en faisant les malins. Je serais curieux de voir ce que cet Aurélien ferait si on lui collait un ordi sous les mains pour écrire un script, ou une caméra pour tourner un film...
On va non plus commencer à dire: "tu critiques pas si tu peux pas faire mieux"... ça n'a aucun sens. Tout le monde peut avoir un avis, doué ou non.
Et puis même si je suis rarement d'accord avec Telerama (et encore), il n'hésitent pas à faire l'éloge de nombreux films (contrairement aux Cahiers qui n'aiment RIEN): ce n'est qu'une question de goûts, rien à voir avec une volonté destructrice gratuite. Une oeuvre ne peut pas plaire à tout le monde, il y'aura forcément quelques mécontents. Telerama a eu une critique positive et une critique négative, je ne vois pas pourquoi elle aurait dû privilégier l'enthousiaste pour coller à l'engouement général.
Je ne comprend pas pourquoi tu descend ce magazine avec autant de conviction, les journalistes ont au moins le mérite d'être francs et les critiques ne sont pas aussi réductrices que ce que tu dis. Si on ne peut pas faire une critique à l'encontre du mouvement sous peine d'être accusé de frustration et de mauvaise-foi... je ne vois pas l'interêt de la liberté de la presse.
Tout le monde n'a juste pas la même sensibilité. Dire qu'on est un journaliste raté en guerre contre l'art si on aime pas le dernier Cameron ou dire qu'on a un coeur de glace si on pleure pas à la fin de Gran Torino (qui m'a personnellement dix fois moins ému que Two Lovers), ça me semble un peu unilatéral.